L'erreur commise dans le livre scolaire algérien de géographie de la première année moyenne, où la Palestine a été remplacée par Israël, crée la polémique en Algérie et pousse l'Association des oulémas algériens à réagir. Facebook menace de fermer le compte.
Suite à l'inscription du nom d'Israël à la place de Palestine, l'Association des oulémas algériens a diffusé, sur sa page Facebook , un dessin représentant une carte géographique sur laquelle est inscrit, en anglais, "This is Palestine, not Israël". La direction de Facebook l'a mise alors en garde contre toute publication au contenu "malveillant" ou "contraire à sa politique", la menaçant de fermer son compte officiel sur le réseau social, selon un communiqué diffusé lundi 19 septembre par l'Association.
Celle-ci s’est impliquée pleinement dans ce débat qui fait rage en Algérie, en appelant à "une plus grande vigilance" pour la préservation des valeurs authentiques et de l’identité islamique.
Craignant une mesure de censure imminente, l’Association des oulémas appelle le peuple algérien et tous ses fans à partager le communiqué et le diffuser à grande échelle. Seul moyen, selon le rédacteur de l’appel, d’empêcher la fermeture de son compte.
Cette bourde a poussé la ministre de l’Éducation nationale à ouvrir une enquête.
En attendant les résultats, la ministre a ordonné "le retrait immédiat de ce livre".
Mais il n’en fallait pas plus pour provoquer une cascade de réactions sur la toile et susciter l’ire de partis politiques, qui ont exigé sa démission.
Les organisations syndicales et les associations de parents d’élèves ont indiqué que cette erreur est impardonnable et que les auteurs doivent être sanctionnés.
Media 24
Suite à l'inscription du nom d'Israël à la place de Palestine, l'Association des oulémas algériens a diffusé, sur sa page Facebook , un dessin représentant une carte géographique sur laquelle est inscrit, en anglais, "This is Palestine, not Israël". La direction de Facebook l'a mise alors en garde contre toute publication au contenu "malveillant" ou "contraire à sa politique", la menaçant de fermer son compte officiel sur le réseau social, selon un communiqué diffusé lundi 19 septembre par l'Association.
Celle-ci s’est impliquée pleinement dans ce débat qui fait rage en Algérie, en appelant à "une plus grande vigilance" pour la préservation des valeurs authentiques et de l’identité islamique.
Craignant une mesure de censure imminente, l’Association des oulémas appelle le peuple algérien et tous ses fans à partager le communiqué et le diffuser à grande échelle. Seul moyen, selon le rédacteur de l’appel, d’empêcher la fermeture de son compte.
Cette bourde a poussé la ministre de l’Éducation nationale à ouvrir une enquête.
En attendant les résultats, la ministre a ordonné "le retrait immédiat de ce livre".
Mais il n’en fallait pas plus pour provoquer une cascade de réactions sur la toile et susciter l’ire de partis politiques, qui ont exigé sa démission.
Les organisations syndicales et les associations de parents d’élèves ont indiqué que cette erreur est impardonnable et que les auteurs doivent être sanctionnés.
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