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Nouvelle tentative de réchauffement des relations algéro-françaises

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  • Nouvelle tentative de réchauffement des relations algéro-françaises

    Abdelkader Bensalah est à Paris depuis hier, pour une visite officielle de deux jours. Ce séjour intervient dans le cadre de la tenue d’un forum parlementaire de haut niveau algéro-francais.

    Ce déplacement est le premier depuis le voyage polémique du Premier ministre Manuel Valls en Algérie, en avril dernier. Celui-ci avait suivi l’éclatement du scandale des Panama Papers qui avait cité le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb. Depuis, des tentatives de réconciliation ont bien été menées, à travers l’envoi en Algérie de Jean-Pierre Chevènement, président de l’Association France-Algérie, et de Jean-Michel Baylet, ministre des Collectivités territoriales, qui avaient insisté tous les deux sur la bonne qualité des relations bilatérales. Hier, au cours d’une allocution prononcée à l’ouverture du forum parlementaire, le président du Sénat, Gerard Larcher, a fait savoir que l’entente entre les deux pays dépasse les clivages partisans. “Ce n’est pas l’affaire de la gauche, de la droite ou du centre”, a-t-il dit. Comme c’est l’habitude maintenant dans la classe politique française, Larcher a fait l’éloge du combat qui a été mené en Algérie contre le terrorisme, reconnaissant que “la décennie noire” a été “très mal perçue en France”. Selon lui, les deux pays “peuvent trouver des réponses ensemble au terrorisme”, un phénomène dont la France a du mal à s’en débarrasser.

    Avant de rencontrer son homologue algérien, le président du Sénat français assistait justement à une cérémonie nationale de recueillement en hommage aux victimes des attentats djihadistes, en Hexagone et à l’étranger.
    À cette période, l’année dernière, Gerard Larcher était en mission en Algérie. À l’époque, des médias français ont révélé qu’il avait été briefé par le Quai d’Orsay, avant sa rencontre avec le président Abdelaziz Bouteflika, pour dire tout le bien qu’il pense de ce dernier.

    Il s’est hier livré aux mêmes compliments se souvenant de cette audience fort instructive. “J’ai apprécié sa sagesse (Bouteflika NDLR), son sens de l'État, nourri par sa longue expérience, et son analyse des situations dans le monde qui est hors pair”, a-t-il fait savoir. Les mêmes louanges ont été faites ces derniers jours, par Manuel Valls.
    Dans un entretien au magazine Jeune Afrique, le Premier ministre a fait valoir son “respect”, à l’égard du chef d’État algérien et “la confiance – de la France — en l’Algérie et à son immense potentiel de grand partenaire”.
    À Paris, cet esprit de partenariat a été mis en avant par Abdelkader Bensalah qui a demandé aux entreprises françaises “de dépasser l’aspect commercial et de favoriser davantage l’investissement productif, le transfert technologique et la réalisation de pôles de compétitivité et de centres d’excellence”.

    Le président du Conseil de la nation a indiqué à ce sujet que les hommes d’affaires de l’Hexagone “sont les mieux placées pour saisir les nombreuses opportunités rendues possibles par l’énorme programme de développement en cours en Algérie, et ce, à travers des partenariats gagnant-gagnant”. Au niveau politique, il a salué l’instauration “d’un dialogue dense et fécond”.


    S. L.-K.
    LIBERTE
    dz(0000/1111)dz
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