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Au sujet du terrorisme en Algérie dans les années 1990 La France reconnaît ses erreurs

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  • Au sujet du terrorisme en Algérie dans les années 1990 La France reconnaît ses erreurs

    La déclaration du président du Sénat Gérard Larcher au sujet du terrorisme des années 1990 en Algérie marque un point de rupture dans l’appréciation de ces évènements par la France qui considérait les criminels des groupes islamiques armés comme des opposants politiques : «La France a trop mal perçu la décennie noire en Algérie.»
    Dans son allocution d’ouverture des travaux du 1er Forum algéro-français de haut niveau entre le Conseil de la nation et le Sénat, le président de la Chambre haute du Parlement français Gérard Larcher a reconnu que «la France a trop mal perçu la décennie noire en Algérie». Gérard Larcher, qui a indiqué qu’«avec l’Algérie, la France peut trouver des réponses au terrorisme», marque ainsi un point de rupture avec les appréciations faites par la France officielle des évènements de la décennie 1990 en Algérie où les crimes des groupes islamiques armés étaient considérés comme un moyen d’action politique des opposants au régime en place. Pire, certaines voix attribuaient ces crimes à l’Armée nationale populaire (ANP).

    D’où le «qui-tue-qui ?», une thèse conspirationniste qui a terni l’image du pays pendant très longtemps. Or, la série d’attentats qui a ciblé le territoire français ces deux dernières années a amené l’Etat français à mieux cerner les enjeux politiques de la lutte contre ce phénomène transnational.
    C’était une révélation pour lui comme elle l’a été pour les Etats-Unis d’Amérique un certain 11 septembre 2001.
    Désormais, l’islamisme est devenu un ennemi prioritaire pour les services français de sécurité. Et les autorités politiques de l’Hexagone n’hésitent plus à coopérer avec les pestiférés d’hier pour l’endiguer.
    Dans l’entretien qu’il a accordé à Abdelkader Bensalah en marge de ce forum algéro-français, le Président François Hollande n’a ainsi pas manqué d’évoquer les possibilités de coopération entre les deux pays dans ce domaine. «Rappelant le tribut très lourd payé par l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme, le Président a remercié M. Bensalah pour l’expression de la solidarité des plus hautes autorités algériennes après les attentats qui ont frappé la France ces derniers mois.
    Le président de la République et M. Bensalah ont évoqué le renforcement de la coopération bilatérale dans ce domaine, le partage d’expérience en matière de lutte contre la radicalisation et la poursuite de notre étroit partenariat pour le règlement des crises régionales», a-t-on noté dans un communiqué diffusé à l’occasion par l’ambassade de France à Alger.
    Il convient enfin de noter que cette visite de Bensalah intervient après celle effectuée en Algérie par le président du Sénat français du 8 au 11 septembre 2015. «La France et l’Algérie ont ouvert ensemble une nouvelle ère dans leurs relations et elles doivent cheminer ensemble face aux défis économiques», a conclu Larcher dans son allocution.
    Et d’ajouter : «Les relations bilatérales entre les deux pays ne sont pas l’affaire de la droite, de la gauche ou du centre, elles ne doivent pas être tributaires d’une majorité politique ou de partis.»
    L. H.
    le soir d'algerie
    dz(0000/1111)dz
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