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PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE DE 2017 Les staffs politiques en ordre de marche

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    PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE DE 2017
    Les staffs politiques en ordre de marche


    L’élection présidentielle en France aura lieu les 23 avril et 7 mai 2017, soit dans huit mois. Pour l’heure, à droite, comme à gauche, les politiques sont déjà dans la campagne même si celle-ci n’est pas encore officiellement lancée et même si les primaires, pour l’un comme pour l’autre des deux camps, n’ont pas encore eu lieu. Une bataille tournée toute sur ce scrutin dans un contexte des plus moroses au plan économique, social et sécuritaire.
    Les instituts de sondage différents pourtant, donnent à peu près tous ce constat du triple rejet dans les intentions de vote des Français : le refus de voir revenir Sarkozy aux affaires ; le refus de voir Hollande récidiver et enfin le refus de voir Marine Le Pen aux commandes du pays.
    Quant aux prétendants, et ils sont pour l’heure nombreux, certains, et pas seulement de l’extrême droite, enfoncent le clou sécuritaire en se présentant comme le meilleur rempart contre le terrorisme, contre l’immigration incontrôlée, voire contre l’invasion des Arabes et des musulmans et leur nécessaire renvoi «chez eux», alors que d’autres, très peu nombreux, cela va sans dire, sont conscients que malgré les ravages commis par les attentats terroristes et les traces laissées au sein de la population, le vote de ces Arabes et ces musulmans pèse dans le décompte final et qu’il faut bien que l’on en tienne compte.
    C’est probablement ce qui explique, ces tout derniers jours, un rétropédalage du Premier ministre Manuel Valls (qui n’est pas candidat, pour l’heure) qui considère (in Jeune Afrique, repris par Algérie patriotique du 17 septembre) que la France, c’est également l’islam, deuxième religion du pays». Et de conclure qu’il «n’accepterait aucun amalgame». Des propos moins équivoques que ceux proférés dans l’immédiateté des attentats terroristes en France. Mieux encore, en ce qui concerne les relations avec notre pays, pour Valls, «le Président Hollande a rétabli avec Alger un partenariat qui avait été abîmé au cours du quinquennat précédent». Il explique que «l’une des raisons principales de ce rapprochement, c’est cette urgence que nous accordons tous à la lutte contre le terrorisme». Il est vrai que parce que le terrorisme n’est plus à leur porte mais bien à l’intérieur de leurs murs, l’Algérie devient incontournable pour les socialistes au pouvoir. Il n’est plus possible de travailler à la lutte contre ce fléau sans le concours d’Alger. Ce n’était pourtant pas la teneur du discours produit lorsque l’Algérie y faisait face et qu’elle observait les vagues de terroristes obtenir l’asile politique dans l’Hexagone.
    La primaire présidentielle à gauche est prévue pour les 22 et 29 janvier 2017. A ce jour, sept personnes ont exprimé leur candidature dont Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Marie Noëlle Lienemen… Même s’il ne s’est pas encore exprimé sur sa candidature, il est clair que Hollande ira à la présidentielle et qu’il pourra peut-être franchir la primaire. Beaucoup d’analystes s’accordent, cependant, à dire qu’il ne pourra figurer au 2e tour de la présidentielle et ce, quel que soit son adversaire à droite. La solution envisagée par certains à gauche est que Hollande se rapproche de Macron, le démissionnaire du gouvernement, pour récupérer, avant qu’il ne soit trop tard, l’électorat du centre gauche et les jeunes.
    A droite, les 20 et 27 novembre se déroulera pour la première fois une primaire pour désigner le candidat à la présidentielle. «Les Républicains», ex-UMP, et le centre présenteront huit candidats aux primaires : Copé, Fillon, Juppé, Kosciusko-Morizet, Le Maire, Mariton et, bien sûr, Nicolas Sarkozy. Les tensions sont nombreuses et les phrases assassines fusent çà et là entre les candidats. Si Sarkozy est présenté comme celui qui pourrait être désigné candidat, Alain Juppé a également ses chances et reste le candidat favori selon nombre d’observateurs.
    Plus à droite, à son extrême, aucun doute sur la candidature de Marine Le Pen. Celle-ci est présentée comme victorieuse pour son passage au 2e tour du scrutin présidentiel, et ce, quel que soit l’adversaire en face. Toute l’inconnue se niche dans cet adversaire. De droite ou de gauche ? En tout état de cause, la candidate du FN est donnée perdante au 2e tour.
    La droitisation de la société française devrait amener moins de certitudes.
    Il reste toutefois que sur 8 mois qui séparent ce jour de la présidentielle, beaucoup de choses peuvent survenir et peut-être une forte mobilisation de la société française pour dire «tout sauf l’extrême droite».
    Khedidja Baba-Ahmed
    soir d'Algerie
    dz(0000/1111)dz
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