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Les mises en garde des concessionnaires

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  • Les mises en garde des concessionnaires

    L’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A) a réagi, hier, à l’annonce du ministre du Commerce Bakhti Belaïb, relative à la levée d’interdiction de l’importation des véhicules d’occasion. Dans un long communiqué rendu public, cette organisation a exprimé sa préoccupation quant aux “risques d’un retour des importations de véhicules d’occasion, si cela est mis en place sans concertation avec les professionnels du secteur et sans cadre réglementaire précis”. Tout en rappelant que cette décision est en contradiction avec “la nécessité de préservation de l’intégrité du parc automobile algérien, notamment l’effort de rajeunissement entamé par les pouvoirs publics”, l’AC2A, par le biais de son président, Sefiane Hasnaoui, a, en effet, énuméré les risques majeurs si cette décision venait à être appliquée. À commencer par “l’absence de traçabilité technique du véhicule assurant une conformité totale et sans faille avec la normalisation algérienne, l’absence de garantie technique du véhicule et les risques sécuritaires et de santé publique induits, l’absence de traçabilité des flux financiers assurant un contrôle des masses monétaires, mais aussi une bancarisation évitant ainsi les écueils de l’informel et l’absence de collection de taxe au profit de l’État dans l’intérêt des citoyens algériens et des générations futures”. L’AC2A a indiqué que “le secteur de l’automobile organisé et structuré représente plusieurs dizaines de milliers d’emplois directs et plus de cent mille emplois indirects”. Autre aspect soulevé par ladite organisation, la remise en cause du processus lancé par le gouvernement pour développer l’industrie automobile. Aux yeux de l’AC2A, les véhicules d’occasion vont, sans aucun doute, “fragiliser l’effort de développement d’une industrie automobile structurante”, avec autant “de dérives attendues en opposition à la politique de quotas, nécessaire dans l’environnement actuel, laissant se développer un marché parallèle incontrôlable”.
    Au plan financier, les concessionnaires automobiles s’interrogent “sur le contrôle des sources d’approvisionnement et de leurs prix de référence, laissant apparaître le risque de dérives multiples et nombreuses, en opposition à un secteur structuré et contrôlé assurant son rôle de créateur d’emplois et de richesses au profit de notre pays et de ses citoyens”. L’AC2A a salué “les réformes amorcées et qui ont permis l’affirmation d’une normalisation technique dans l’intérêt du citoyen, mais aussi l’implication industrielle nécessaire à un développement pérenne de ce secteur fortement créateur d’emplois pour notre économie”. Bien plus, l’AC2A a posé des préalables pour réglementer le marché d’occasion, non sans réitérer sa volonté “pour permettre aux citoyens l’accès, à des prix raisonnables, et dans un cadre réglementé, aux véhicules d’occasion (…). C’est la seule garantie de traçabilité totale de l’ensemble des opérations et de bancarisation des flux financiers et l’encadrement d’un réseau de distribution réglementé de la vente et l’après-vente”.

    FARID BELGACEM
    Liberté 21/09/2016
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Les mises en garde des concessionnaires
    ha ha ha ! bandes de crétins ! ces ventrus de l'import veulent protéger leur gain facile !
    le jour où ces concessionnaires vont réellement produire des voitures en algérie, on en parlera. mais dans le cas ici présent, ils n'ont pas droit de cité.

    perso,je suis d'avis, d'INTERDIRE toute importation de véhicule en Algérie, qu'elles soient NEUVES ou d'OCCASION.tous sans exception.et que tous ceux qui ont les reins solides se lancent vraiment dans le montage. A défaut, les petits concessionnaires peuvent se regrouper pour le faire plus efficacement.
    Dernière modification par Pomaria, 21 septembre 2016, 19h15.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Avec cette levée bonjour les dégâts , déjà avec des véhicules neufs on enregistre beaucoup d'accidents, qu'Est-ce que ça serait avec des véhicules d'occasion peut-être accidentés, usés, ....
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4

        Picanto (hachakoum) 160 millions !

        Dernière modification par YSN, 21 septembre 2016, 20h23.
        Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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        • #5
          un vehicule made in france de 3 ans ayant roulé sur de l'asphalte doux vaut bien mieux qu'un vehicule neuf ayant fait 10.000km au pays sur les montagnes russes !...faut arreter ,on est un pays sous developpés on aurait jamais du importer du neuf .En revanche ce qui va poser probleme c'est la piece detachées et la consommation d'essence -on economise sur un poste et on ouvre les vannes de l'autre.

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          • #6
            >>>l’AC2A a posé des préalables pour réglementer le marché d’occasion, non sans réitérer sa volonté “pour permettre aux citoyens l’accès, à des prix raisonnables, et dans un cadre réglementé, aux véhicules d’occasion (…). C’est la seule garantie de traçabilité totale de l’ensemble des opérations et de bancarisation des flux financiers et l’encadrement d’un réseau de distribution réglementé de la vente et l’après-vente”.

            pas besoin d'être une flèche pour deviner que ces concessionnaires veulent récupérer le marché de l'occasion, bref ils veulent l'exclusivité comme tous les importateurs y compris le marché de l'occaz.

            quant l'après-vente Fakidou Chaii La Youaatihi

            L'état d'esprit ne change pas et ils veulent nous faire avaler, que des anciens vendeurs de légumes et fruits peuvent se reconvertir dans l'industrie de productions de véhicules, en quelques mois. 20 ans qu'on leur ouvert les vannes et ils ne sont pas encore capables de fabriquer un boulon, en revanche ils sont capables d'aller en chine, dénicher un atelier clandestin et fabriquer des ailes et des portières à l'identique avec de la tôle faisandée donc 1/10 du prix constructeur et la vendre ensuite au prix catalogue.

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