Le Maroc aime bien vendre son haschisch au Daesh. Surtout ne me dite pas quelle Roi du Maroc n'est pas au courant de ce monstrueux traffic.
L’organisation de l’Etat islamique a trouvé dans le commerce illicite du cannabis marocain à destination de l’Europe via la Libye un moyen efficace de renflouer ses caisses. Daech impose un droit de passage aux cargaisons de hasch, mais pourrait bien contrôler la filière.
L’enquête racontée par le New York Times a démarré il y a trois ans par la police antidrogue italienne. Objectif : identifer les nouvelles routes du haschich provenant du Maroc qui se déverse en Europe par voie maritime. Quand la police italienne arraisonne, en février 2013, un premier navire transportant quelques misérables migrants syriens, elle découvre à bord une cargaison de 15 tonnes de cannabis. Pendant les 32 mois qui vont suivre, 20 navires seront interceptés et 280 tonnes de cannabis seront saisies dont la valeur est estimée à 2,8 milliards d’euros.
La piste libyenne comme nouveau débouché de haschich marocain vers l’Europe se con rme dé nitivement.
LE CHAOS LIBYEN, UNE AUBAINE POUR LES TRAFIQUANTS
Dans son rapport annuel publié en mars dernier, l’OICS, l’organe des Nations Unies chargé de la lutte contre la drogue, précise que la quantité totale de résine de cannabis saisie dans l’Union européenne en 2013 est estimée à 460 tonnes. L’Espagne reste la principale porte d’accès au marché européen et le cannabis produit au Maroc, a constitué plus des deux tiers du cannabis écoulé en Europe, suivi de l’Afghanistan, du Liban et du Pakistan. Le rapport a également pointé du doigt une augmentation signi cative des saisies dans les pays de l’Afrique du Nord, ce qui accrédite la thèse des nouvelles routes défrichées par les groupuscules armés qui ont poussé dans en Libye, située à un jet de pierre des côtes siciliennes.
Au Maroc, un bilan de la DGSN fait état de saisies de 80 tonnes de cannabis entre janvier et septembre de cette année. Alors que l’enquête de la police italienne se poursuit pour démanteler les réseaux islamistes libyens qui inondent l’Europe en haschich via les cotes italiennes, le tra c s’arrête subitement et aucun navire n’a été saisi en 2016.
LA TAXE DAECH
Malgré l’arrêt des saisies de navires transportant la drogue, le cannabis marocain a continué à atterrir en Europe, selon les enquêteurs italiens qui a rment que les cargaisons du haschich marocain sont reconnaissables par des signes comme celui du scorpion ou du dollar. Les enquêteurs découvrent alors que la drogue est acheminée par voir terrestre jusqu’en Libye avant de disparaître dans la nature pour réapparaitre en Europe, où le stupé ant ont été chargé à partir de l’Égypte avant de transiter par les Balkans et nir dans les rues européennes.
Or, pour traverser la Libye, il faut emprunter des routes sous contrôle de Daech à qui il faut payer une taxe. Un procédé déjà utilisé par l’organisation terroriste en Irak et en Syrie pour nancer son activité militaire. À ce stade, la grande question des enquêteurs consiste à savoir si Daesh perçoit uniquement un droit de passage sur ses routes di cilement traçables, ou si il dirige directement ce tra c très juteux.
Source: Le Desk
L’organisation de l’Etat islamique a trouvé dans le commerce illicite du cannabis marocain à destination de l’Europe via la Libye un moyen efficace de renflouer ses caisses. Daech impose un droit de passage aux cargaisons de hasch, mais pourrait bien contrôler la filière.
L’enquête racontée par le New York Times a démarré il y a trois ans par la police antidrogue italienne. Objectif : identifer les nouvelles routes du haschich provenant du Maroc qui se déverse en Europe par voie maritime. Quand la police italienne arraisonne, en février 2013, un premier navire transportant quelques misérables migrants syriens, elle découvre à bord une cargaison de 15 tonnes de cannabis. Pendant les 32 mois qui vont suivre, 20 navires seront interceptés et 280 tonnes de cannabis seront saisies dont la valeur est estimée à 2,8 milliards d’euros.
La piste libyenne comme nouveau débouché de haschich marocain vers l’Europe se con rme dé nitivement.
LE CHAOS LIBYEN, UNE AUBAINE POUR LES TRAFIQUANTS
Dans son rapport annuel publié en mars dernier, l’OICS, l’organe des Nations Unies chargé de la lutte contre la drogue, précise que la quantité totale de résine de cannabis saisie dans l’Union européenne en 2013 est estimée à 460 tonnes. L’Espagne reste la principale porte d’accès au marché européen et le cannabis produit au Maroc, a constitué plus des deux tiers du cannabis écoulé en Europe, suivi de l’Afghanistan, du Liban et du Pakistan. Le rapport a également pointé du doigt une augmentation signi cative des saisies dans les pays de l’Afrique du Nord, ce qui accrédite la thèse des nouvelles routes défrichées par les groupuscules armés qui ont poussé dans en Libye, située à un jet de pierre des côtes siciliennes.
Au Maroc, un bilan de la DGSN fait état de saisies de 80 tonnes de cannabis entre janvier et septembre de cette année. Alors que l’enquête de la police italienne se poursuit pour démanteler les réseaux islamistes libyens qui inondent l’Europe en haschich via les cotes italiennes, le tra c s’arrête subitement et aucun navire n’a été saisi en 2016.
LA TAXE DAECH
Malgré l’arrêt des saisies de navires transportant la drogue, le cannabis marocain a continué à atterrir en Europe, selon les enquêteurs italiens qui a rment que les cargaisons du haschich marocain sont reconnaissables par des signes comme celui du scorpion ou du dollar. Les enquêteurs découvrent alors que la drogue est acheminée par voir terrestre jusqu’en Libye avant de disparaître dans la nature pour réapparaitre en Europe, où le stupé ant ont été chargé à partir de l’Égypte avant de transiter par les Balkans et nir dans les rues européennes.
Or, pour traverser la Libye, il faut emprunter des routes sous contrôle de Daech à qui il faut payer une taxe. Un procédé déjà utilisé par l’organisation terroriste en Irak et en Syrie pour nancer son activité militaire. À ce stade, la grande question des enquêteurs consiste à savoir si Daesh perçoit uniquement un droit de passage sur ses routes di cilement traçables, ou si il dirige directement ce tra c très juteux.
Source: Le Desk
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