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Langue maltaise, cette autre langue d'origine arabe

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  • Langue maltaise, cette autre langue d'origine arabe

    انحبكم

  • #2
    Voici des mots parlées dans l'île de Malte qui ressemble à notre langue :

    «ahna » = nous sommes
    «afariyeI» = les affaires
    «isptar» = l'hopital
    «wledna » = nos enfants
    «moch » = ce n’est pas
    «flus» = argent
    «ħallas» =payer
    «wiehed» = un
    «tnejn» «tlieta» = deux, trois
    «elef» = mille


    et ils y a pleins d'autres mots

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    • #3
      je me permet de rajouter cette video

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      • #4
        merci adjib et rihpas pour vos contributions !!

        comme il est dit le maltais fait partie de l'ancien arabe sicilien, lui meme fait partie de l'arabe maghrebin, mais actuellement ils utilisent beaucoup de mots italien et un peu d'anglais

        au début du nationalisme maltais ils rejetaient tout origine arabe ou similitude avec l'arabe et parlaient plus d'une origine phénicienne
        انحبكم

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        • #5
          au début du nationalisme maltais ils rejetaient tout origine arabe ou similitude avec l'arabe et parlaient plus d'une origine phénicienne
          et pourtant il reste encore des traces de leurs passage/presence en sicile ,corse et la sardaigne

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          • #6
            j'ai découvres un tuc impressionnant en cherchant sur le même sujet ... le olé espagnole est dérivé d'allah !!!

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            • #7
              Les langues sémitiques, à l'image des autres langues ayant une même origine, se ressemblent!... L'hébreu aussi à les même consonances que l'arabe sans pour autant avoir l'arabe pour origine!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                salam

                biensur que les langues sémitiques sont pas d'origine arabe, qu'elle découverte hhhhhhhh

                de nos jours les maltais ont aucun probleme de dire que leur langue a des d'origines dans arabe (arabe maghrébin), ils ont dépassé le complexe !!
                انحبكم

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                • #9
                  de nos jours les maltais ont aucun probleme de dire que leur langue a des d'origines dans arabe
                  t allée à la valette ?

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                  • #10
                    Je m demande quel est l'influence de la langue "berbère" sur le maltais ?

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                    • #11
                      Beaker

                      Je me suis posée la même question

                      Commentaire


                      • #12
                        @Hben

                        Les langues sémitiques, à l'image des autres langues ayant une même origine, se ressemblent!... L'hébreu aussi à les même consonances que l'arabe sans pour autant avoir l'arabe pour origine !
                        Ils se ressemblent oui, mais leur séparation du tronc commun date de plusieurs millénaires et elles sont donc constituées en langues distinctes, bien que parentes.

                        Le cas du maltais est différent. Il s'agit clairement d'un dialecte arabe maghrébin car il partage encore plein d'éléments qui le font clairement appartenir à ce groupe. Il s'agit bel et bien d'un dialecte qui descend de l'arabe (au même titre que les divers parlers arabes du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de Libye), et non d'une langue qui provient d'un parent commun avec l'arabe.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          @Beaker

                          Je m demande quel est l'influence de la langue "berbère" sur le maltais ?
                          La même que celle décelable sur le reste des parlers arabes maghrébins, du moins jusqu'au 10-11e siècles.

                          Ce qu'il y a, c'est que le maltais s'est séparé assez tôt de l'ensemble maghrébin et, de par la nature insulaire de son vivier, à évolué de manière séparée et surtout différente du reste du Maghreb. Les influences italiennes y sont notamment très importantes. Ne pas oublier aussi que l'arabe maltais d'origine est apparenté aux parlers arabes du Maghreb pré-hilalien, c'est-à-dire celui des grandes villes et plus précisément celles de l'E. du Maghreb (Ifriqiya = act. Tunisie + E. Algérien). Il n'a pas connu les apports ultérieurs connus qu'on connu les autres contrées du Maghreb.

                          C'est un peu comme les changements subis par le parler algérois depuis un siècle et demi : ce qu'aurait été son évolution sur 500 ou 600 ans si les Algérois étaient devenus chrétiens par exemple. Tout est question d'évolution dans ce domaine, et toute évolution est fixée en grande partie par l'environnement et les circonstances locales.
                          Dernière modification par Harrachi78, 25 septembre 2016, 18h20.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #14
                            C'est vrai que l'accent ne ressemble pas du tout celle du maghreb.

                            Dans la video du gars kowetien qui causait a la fille en tenue noire, sa pronociation des mots arabe ressemble plutot a cellle du machrek. Par exemple elle disait : "kalb el bahar" pour designer le requin. Alors que chez nous on tout " lebhar "

                            Quelqu'un sait ce qu'on appel le requin dans notre parlé avant colonisation française ?

                            Commentaire


                            • #15
                              @Beaker

                              C'est un trait commun dans l'évolution de l'arabe maghrébin :

                              Il est un grand caractère phonétique qui s'applique à la grande majorité des parlers arabes maghrébins, sans cependant convenir à tous ni se limiter à eux seuls puisqu'on le relève aussi dans certains parlers du Machreq : une perte considérabl du matériel vocalique et, par conséquence, une tendance marquée vers les teintes neutres du vocalisme bref.

                              Dans tous les parlers du N. du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, dans tous ceux du Sahara-Occidental, la voyelle brève tombe en syllabe ouverte v + c + v. L'éffort articulatoire se porte vers la fin du mot et en néglige le début de sorte que le mot dissylabique devient monosyllabique : dharab devient dhrab ("il a frappe"), farah devient frah ("joie").

                              La réduction s'opère aussi quand le radical du mot est suivi de suffixe ou de désinence, ou précédé de préfixe : dharabou devient dharbou ("ils ont frappé") ; tadhribouhou devient tedhrbou ("tu le frappes") ; shajara devient shejra ... etc.

                              La concentration des éléments est parfois si forte que tout élément vocalique disparait : qsba ("roseau"), sh-khssk ? ("qu'est-ce qui te prends ?") ... etc. Ce sont les parlers du Maroc, notamment ceux très dégradés des villes, ou le fait s'observe le plus couramment.

                              Dans cette évolution qui porte les idiomes strictement parlés à réduire les éléments du langage (de par la loi du moindre effort), les voyelles brèves de timbre "i" et "ou" sont les plus exposées car, étant de faible aperture, elles semblent par nature très vulnérables étant donné que le moindre relâchement des organes de la parole en dénature le timbre original, voire les fait disparaitre totalement.

                              C'est ce que relève l'état des parlers de Syrie au même titre que ceux du Fezzan-Cyrénaïque et du S. de la Tunisie qui sont, en quelque sorte, la charnière entre les parlers arabes maghrébins et ceux du Machreq : de la voyelle a il subsiste toujours quelque chose, soit un élément bien conservé comme dans dharab, halîb ("lait") ; soit un élément altéré comme roubatt pour rabatt ("il a attaché") ou toubag pour tabaq ("corbeille) ... etc.
                              Dernière modification par Harrachi78, 25 septembre 2016, 18h27.
                              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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