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Boeing et Airbus obtiennent le feu vert américain pour vendre des avions à l’Iran

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  • Boeing et Airbus obtiennent le feu vert américain pour vendre des avions à l’Iran

    Les Etats-Unis mettent fin à quarante années d’embargo vers l’Iran… mais au compte-gouttes. Les autorités américaines ont délivré, mercredi 21 septembre, à Airbus des licences d’exportation l’autorisant à livrer dix-sept appareils aux compagnies aériennes iraniennes.

    Pour exporter des technologies sensibles produites outre-Atlantique, les industriels doivent obtenir le feu vert de l’administration américaine. Airbus attendait, avec impatience, « depuis le 18 janvier de pouvoir livrer ses avions » à Téhéran.

    Commandes géantes

    Il faut dire que l’avionneur européen avait décroché, en janvier, une commande géante auprès des compagnies iraniennes. Au total, Téhéran avait commandé pas moins de cent dix-huit appareils à Airbus. Un contrat de 25 milliards de dollars prix catalogue (environ 22,32 milliards d’euros). Pour le coup, les compagnies iraniennes avaient pioché dans toute la gamme d’appareils produits par Airbus. Elles s’étaient notamment, et au grand bonheur du groupe européen, engagées à acquérir douze A380. Une bouffée d’oxygène inespérée pour le super-jumbo d’Airbus qui a du mal à trouver preneur.

    En même temps qu’Airbus, les autorités américaines ont aussi délivré, mercredi, des licences d’exportation à Boeing. En janvier, le constructeur américain avait, lui aussi, décroché une commande d’une centaine d’appareils auprès des compagnies iraniennes. Un contrat évalué à près de 17 milliards de dollars (15,1 milliards d’euros). Cette fois encore, il semble que Téhéran a souhaité acquérir des moyen-courriers comme des gros-porteurs produits par Boeing.

    Carnets de commandes pleins

    Si Airbus se réjouit de ce feu vert de Washington, les premières « livraisons ne devraient pas avoir lieu en 2016 mais plutôt au premier semestre 2017 », fait savoir l’entreprise. Les carnets de commandes des deux avionneurs rivaux étant pleins à craquer, les délais de livraisons ont tendance à s’allonger contraignant Airbus comme Boeing à accélérer régulièrement leurs cadences de production.

    Airbus peut se frotter les mains : il devrait pouvoir honorer en totalité la commande passée par Téhéran. « Le principe est acquis », se félicite-t-on à Toulouse, au siège de l’avionneur. En pratique, Airbus et Boeing doivent obtenir une licence d’exportation pour chaque avion vendu à l’Iran. A cette occasion, les deux avionneurs doivent préciser, pour chaque appareil, la liste des équipements d’origine américaine embarqués à bord. En moyenne, ils représentent plus de 10 % de la valeur de chaque avion.

    Perspectives d’avenir

    Avant de donner son aval, l’administration américaine a pris son temps. Elle a mis neuf mois avant de se décider. Il ne faisait pourtant guère de doutes. Sauf à le refuser aux deux avionneurs, Washington ne pouvait se permettre d’interdire à Airbus ce qu’elle aurait autorisé à Boeing. In fine, les deux constructeurs devraient pouvoir livrer plus de deux cents avions commerciaux à l’Iran au cours des prochaines années.

    Après des décennies d’embargo, les flottes des compagnies aériennes iraniennes sont hors d’âge

    Ces premières commandes auprès d’Airbus et Boeing pourraient aussi en annoncer d’autres. Après des décennies d’embargo, les flottes des compagnies aériennes iraniennes sont plus qu’à bout de souffle : 80 % des appareils moyen et long-courriers sont hors d’âge. Faute de pièces détachées, beaucoup croupissent sur des aires de parking notamment aux abords de l’aéroport international de Téhéran. Tous doivent être remplacés par des avions neufs.

    Ambitions régionales de Téhéran

    Libérée du boycott américain, l’Iran se découvre des ambitions régionales. Les besoins des compagnies iraniennes pour les dix à vingt prochaines années sont estimés entre 400 et 500 appareils, avait indiqué en janvier le patron de l’organisation de l’aviation civile iranienne.

    Selon les prévisions, le trafic passager devrait augmenter de plus de 5 % par an sur cette période. Une manne supplémentaire pour Airbus et Boeing.

    Téhéran se rêve en future plaque tournante de l’aviation commerciale dans la région. Elle aimerait, dit-on, faire concurrence aux compagnies du Golfe, les Emirates, Etihad Airways et autre Qatar Airways, mais aussi à Turkish Airlines. A terme, Téhéran voudrait rivaliser avec les grands hubs de Dubaï et d’Istanbul. Paris Aéroport, groupe ADP, a gagné le contrat de la rénovation de l’aéroport de la capitale iranienne.

    Le Monde
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    les iraniens se fournissent chez le grand et le petit satan!!!
    avis aux moutons!!

    une question :comment vont ils payer??

    Commentaire


    • #3
      Ils ont complétement zappé le C919 chinois qui est un bon avion équivalent au 737 où A320.

      Pour les destinations Téhéran Asie, Moyen Orient et Russie, ils auraient pu faire un pied de nez à l'IATA et commander le C919 afin de diversifié leurs commandes.

      Ils ont mis tous leurs œufs dans le panier de l'oncle Sam.

      Et continuent de faire leur numéro de cirque anti-américain avec brulage de drapeaux pour les pauvres bougres arabes.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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