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La fin de l’Amérique gendarme du monde

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  • La fin de l’Amérique gendarme du monde

    Les candidats Trump et Clinton aux élections présidentielles américaines se distinguent radicalement sur le rôle qu’ils veulent donner aux États-Unis dans le monde.

    En novembre prochain, le futur président américain sera confronté à un monde profondément instable. Alors que le Moyen-Orient est en proie à de nombreux conflits et mutations ; l’Europe se voit déchirée par une crise économique et politique durable, à laquelle s’ajoute une vague de terrorisme islamique sans précédent. Quant aux pays asiatiques, en particulier la Chine, ils adoptent des postures plus agressives à l’échelle mondiale, aussi bien sur le plan commercial que militaire.

    L’affaiblissement de l’Amérique

    Traditionnellement, le rôle de la politique étrangère dans les campagnes présidentielles américaines n’est pas déterminant, si on le compare à d’autres sujets plus brûlants comme l’immigration ou le port d’armes. Cette fois, la situation est différente. Les dernières décennies bellicistes ont valu aux États-Unis un affaiblissement conséquent sur l’échiquier international. Ainsi, le pays passe par une phase de doute quant à son leadership. Deux candidats n’ont jamais proposé une vision aussi radicalement différente de l’engagement américain que pendant ces élections.

    L’isolationnisme de Donald Trump

    Donald Trump affiche une doctrine de politique étrangère nettement isolationniste. Le candidat martèle sans arrêt qu’il souhaite redonner « la priorité à l’Amérique », s’appuyant ainsi sur un sentiment de déclassement ressenti par l’opinion publique américaine. Pour retrouver « la grandeur » américaine, il faudrait se désengager des affaires du monde. Le candidat républicain se pose en rupture totale avec le consensus de politique étrangère depuis 1945, qui avait prévalu avant la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à ce que l’Amérique se voie forcée de se réengager après l’attaque de Pearl Harbor par les Japonais.

    Dérapages sensés ?

    Au cours des derniers mois, Donald Trump a multiplié les déclarations provocatrices et tonitruantes en matière de politique étrangère, entraînant des critiques médiatiques virulentes dès qu’il s’exprime. Au-delà de ses positions les plus choquantes sur l’immigration clandestine, le candidat Républicain, grand admirateur de Poutine, propose un dégel avec la Russie, supposant un abandon stratégique des pays d’Europe de l’Est. Trump estime que les États-Unis n’ont plus intérêt à protéger systématiquement leurs alliés, qui doivent devenir plus autonomes. Ainsi, il va jusqu’à remettre en cause l’article 5 de l’OTAN, en cas d’agression extérieure. Toujours cohérent avec sa doctrine isolationniste, il souhaite également que la Corée du Sud et le Japon se dotent de l’arme nucléaire pour faire face à la menace nord-coréenne.

    Prétextant que les Américains n’ont plus les moyens de leur ambition, notamment en matière économique, il prône plus de protectionnisme, aboutissant à la remise en cause de plusieurs accords de libre-échange comme l’ALENA, signé avec le Mexique et l’Amérique latine. Faisant de la Chine son bouc émissaire, il promet, en cas d’élection, une renégociation des accords de libre- échange avec le dragon asiatique, mettant en place des droits de douanes de 40%. En plus de ces propositions drastiques, il préconise une sortie de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

    Hillary Clinton prône le consensus

    À l’inverse, Hillary Clinton incarne la position de consensus traditionnelle. S’inscrivant dans la continuité de la politique étrangère menée depuis 1945, elle plaide pour une présence très marquée des États-Unis sur la scène internationale, convaincue du rôle supérieur de son pays, qualifié de « gendarme du monde ». Elle même s’est beaucoup investie dans différentes crises, notamment au Moyen-Orient, d’abord comme First Lady, puis comme sénatrice membre du Comité des forces armées et enfin comme secrétaire d’État, où son exploit le plus connu reste l’intervention en Libye. Son expérience en matière de politique étrangère peut donc se révéler être une force. C’est d’ailleurs sur ce point précis que la candidate démocrate essaye de se démarquer. Toute la stratégie de Clinton vise en effet à décrédibiliser son adversaire.

    Un faucon libéral

    Sur bon nombre de sujets, Clinton semble s’inscrire à la droite de Donald Trump. Elle est même jugée comme étant fondamentalement néo-conservatrice (9), tant ses propos sont forts. Ainsi, elle compare, par exemple, la politique du président russe en Crimée aux transferts de population menés par Hitler avant la Seconde Guerre mondiale.

    contrepoints

  • #2
    L’affaiblissement de l’Amérique
    on a beaucoup dit ca avant la première guerre du golf,les intellectuels américains l’écrivait en long et en large ,les journaux a gros tirage relayaient leurs pensées,des bouquins sur le déclin de l’Amérique étaient édités en nombre,
    puis vint l’ère internet qui a assit solidement leurs dominations culturelles et scientifiques,la domination militaire s'en est suivit de plus belle grâce a ce nouveau moyen de communication.
    les coups qu'a subit l'empire ne sont que des coups d'aiguilles sur un éléphant ,l’Amérique a encore de beaux jours d'hégémonisme a l’échelle de notre planète.
    .
    L’isolationnisme de Donald Trump
    trump s'il est elu,ne pourrait rééditer la politique isolationniste du Monroe,
    il ne peut laisser tomber ses proches alliés ,comme Israël,Taïwan,ou la Corée du sud .
    et puis il y a internet...

    La fin de l’Amérique « gendarme du monde
    disons que ,tout au plus ,le gendarme se prend quelques vacances plus au moins forcés.

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    • #3
      salam! avec tout les petits attentats qui se repetent dans se pays de debilent, sa commence tout doucement a partir en cacahuete!!

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      • #4
        zakouryz

        l'amérique terre reste intact, celle des hommes c'est un géant malade
        La haine aveugle

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        • #5
          Donald Trump affiche une doctrine de politique étrangère nettement isolationniste.
          L'auteur de cet article semble être un ignorant qui n'a rien compris au déchet Donald Trump.

          Le déchet toxique Donald Trump n'est non seulement pas un "isolationniste", mais est au contraire un interventionniste de la pire espèce.

          Quelques exemples:

          - Sur l'Irak, le déchet Donald Trump aurait envahi et détruit l'Irak avant de voler plus de 1500 milliards de dollars à l'Irak en s'emparant du pétrole irakien
          - Même chose à propos de la Libye et de la Syrie
          - Sur l'Iran, le déchet Donald Trump s'est engagé à annuler l'accord nucléaire avec l'Iran, à voler les avoirs iraniens aux Etats-Unis, et à bombarder l'Iran pour le moindre mauvais geste (doigt/bras d'honneur, insultes...etc) des soldats iraniens envers les soldats américains.

          Concrètement, le déchet Donald Trump est pire que les déchets GWB et Dick Cheney réunis.

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          • #6
            C'est article s'adresse aux pauvres bougres naïfs.

            Donald Trump élu augmentera les dépense militaires , il augmentera le nombre de troupes actives, de navires, de sous-marins et d’avions-chasseurs.

            Alors comment pourra-t-on expliquer l'isolationnisme des USA avec des dépenses supplémentaires astronomiques avec Donald.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              @ zek

              En effet, le déchet toxique Donald Trump ment très souvent en affirmant qu'Obama a décimé l'armée américaine en réduisant son budget (mensonge) et s'est engagé à augmenter les dépenses militaires de plusieurs centaines de milliards de dollars alors que l'armée américaine est de très loin l'armée la plus puissante et la plus budgétivore du monde.

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              • #8
                les amis c'est la compagne électoral, il ne faut pas croire Trump sur tous ce qu'il dit...c'est des promesses de politiciens, vous le dites vous même que c'est un menteur!

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                • #9
                  Envoyé par Hichamkech
                  les amis c'est la compagne électoral, il ne faut pas croire Trump sur tous ce qu'il dit...c'est des promesses de politiciens, vous le dites vous même que c'est un menteur!
                  IL appliquera son programme, c'est certain, le mensonge est juste un stratagème pour arriver au pouvoir.

                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    IL appliquera son programme, c'est certain, le mensonge est juste un stratagème pour arriver au pouvoir.
                    Les USA c'est pas la corée du Nord ce n'est pas le président a lui seul qui décide, dans le cas qu'il est élu, il sera obligé de mettre beaucoup d'eau dans son vin on l'a vu avec Obama qui a promis la lune aux américains mais face aux lobbies et au Congress il a était obligé d'abandonner beaucoup de ses promesses.

                    Il faut se décider soit il est menteur soit il ne l'ai pas...menteur un jour menteur toujours!
                    Dernière modification par Hichamkech, 25 septembre 2016, 00h58.

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