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La fuite des cerveaux a coûté 105 milliards de dollars à l’Algérie

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  • La fuite des cerveaux a coûté 105 milliards de dollars à l’Algérie

    Les « exportations invisibles d’êtres humains » : c’est ainsi que l’économiste et ancien ministre Smaïl Goumeziane caractérise la fuite des cerveaux en Algérie. Dans un article publié sur le site de Libre-Algérie, Goumeziane évalue l’impact financier du départ de 500 000 cadres algériens vers l’étranger depuis une trentaine d’années.
    Le coût indirect de ce phénomène, à travers le manque à gagner pour l’Algérie, s’élève à 105 milliards de dollars sur la période en question, affirme l’économiste. 60 milliards pour la formation
    Dans le détail, « ce sont quelque 500 000 individus qui sont partis », rappelle l’ancien ministre. Ce type d’exportations sortent régulièrement et gratuitement du pays sans qu’elles n’apparaissent dans les statistiques du commerce extérieur », précise la même source.
    Ces « exportations » profitent donc aux pays d’accueil, et non à l’Algérie. Pourtant, notre pays dépense des sommes considérables pour la formation de ces cadres. Surtout, la prise en charge en Algérie permet des économies énormes aux pays étrangers.


    En effet, les dépenses de formation d’un cadre sont de l’ordre de 8 000 dollars par an dans un pays comme la France. Il faut environ 15 années pour former un cadre, soit un coût global de 120 000 dollars. Pour 500 000 individus, cela représente un montant global de 60 milliards de dollars, estime Goumeziane.
    105 milliards de dollars de richesses perdues
    Par ailleurs, une fois installés dans leurs pays d’accueil, ces cadres émigrés ne créent donc pas de richesse en Algérie.

    Ce sont autant de personnes créatrices de richesses en moins dans le pays. Or, avec un PIB/habitant de « 7 000 dollars, soit 210 000 dollars sur trente ans, le départ de 500 000 cadres s’est donc traduit par une perte de richesse nationale de quelque 105 milliards de dollars », calcule l’économiste.

    Ce n’est pas tout. En plus du coût financier, le départ de ces cadres implique d’autres conséquences, rappelle l’ancien ministre : « que dire de la perte d’expérience que cela a occasionné pour le pays, de la diminution de la capacité d’innovation, de l’absence de capacités techniques, organisationnelles et culturelles, du manque d’effet de transmission et d’entraînement pour les générations futures ? » Un coût inestimable.
    300 milliards de dollars de richesses créées à l’étranger

    Enfin, parlant de « cadeau royal » aux pays étrangers, Smaïl Goumeziane rappelle que ces derniers bénéficient de la création de richesse de nos cadres. En effet, avec une moyenne de 20 000 dollars par an de richesses créées, les 500 000 cadres algériens installés à travers le monde ont contribué à la création de 300 milliards de dollars de richesses.

    TSA
    Par Tewfik Abdelbari
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    économiste et ancien ministre Smaïl Goumezian
    Que cet économiste étudie plutôt les pertes engendrées par les tripoux qui nous gouvernent.

    Ceux qui ont fui l'enfer algérien ont été poussé vers la sortie en partie à cause de ces vols et de toute la hogra qui règne dans ce qui est devenu le royaume des Bouteflika.

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    • #3
      D apres ce journaliste UN CADRE ALGERIEN " DE HAUT NIVEAU" vaux environ

      1 000 000 de dollars !!!

      Un simple trader chez un milieu commercial , des finances ,fait ses courses a Wall street ou London , et négocie des dizaines de millions de dollars en quelques minutes.

      Un scientifique avec un brevet d invention international , peut generer des bénéfices mensuels en millions de dollars.

      iL YA QUELQUE PART UNE ERREUR SUR LES CHIFFRES . comme par exemple

      hors Algerie
      un employé salarié peut valoir 100 000 dollars en DIX ANS
      un cadre salarié peut valoir 1 000 000 dollars en DIX ANS

      en Algérie
      un employé salarié peut valoir 3 000 000 de DA en dix ans = 28 000 $
      un cadre salarié ------------10 000 000 de DA en dix ans = 92 000 $


      Dans le bled de ce journaliste , les hommes ,les cadres et l argent ne coûtent et ne valent pas grand chose !
      Dernière modification par m1111, 25 septembre 2016, 18h50.

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      • #4
        La fuite des cerveaux a coûté 105 milliards de dollars à l’Algérie
        Un ex-ministre qui donne des montants bidons . La question à poser est pourquoi tous ces cadres se sont installés à l'étranger ?
        Des milliers de cadres ont été formés à l'étranger en devises aux frais de l'Etat ( ministères ,sociétés nationales ...) et qui ne sont pas revenus .Un problème qui a toujours été occulté . Les frais de formation pour cette catégorie peuvent etre décomptés d'une manière exacte si on voulait le faire . Hélas .

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        • #5
          La fuite des cerveaux a coûté 105 milliards de dollars à l’Algérie
          Il faut ajouter que ça a dû en rapporter autant sinon plus à ceux qui ont orchestré leur départ à travers ce qu'on appelait alors les "autorisations de sortie".
          Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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          • #6
            Fuite des cerveaux/ Un préjudice de 500 milliards de dollars pour l’Algérie

            Je crois que l'estimation est bien en dessous de la réalité, car une bonne partie de ces cerveaux ont crées aussi des entreprises en Europe, au Canada et aux États Unis qu'ils auraient pu créer en Algérie, le chiffre de 500 milliards me paraît plus réaliste.

            L’hémorragie causée par l’exode des cerveaux algériens est à l’origine d’un double effet dévastateur: En plus de la faillite des compétences, cette fuite des cadres a fait perdre environ 500 milliards de dollars au pays.

            L’ex-ministre du Commerce et écrivain Smaïl Goumeziane a abordé ce sujet à travers une contribution publiée sur le site internet Libre-Algérie. L’analyse se veut novatrice car s’écartant de la méthode traditionnelle classifiant les pertes engendrées par ce phénomène par leur seul aspect humain.

            Les chiffres exposés sont intéressants et surtout, inquiétants. Selon M. Goumeziane, quelques 500 000 cadres ont fui le pays à la recherche d’un horizon meilleur. Ces départs massifs ont causé des pertes financières considérables sur le plan des dépenses de formation et de l’apport au PIB de l’Algérie.

            Partant du principe que le malheur des uns fait le bonheur des autres, l’ex-responsable a expliqué que les pays d’accueil profitent du désarroi auquel font face ces diplômés. En les accueillant chez eux et en les intégrant dans leurs sociétés, ces pays ne dépensent rien en termes de formation et exploitent leurs compétences pour tirer leurs PIB vers le haut.

            Pour illustrer cette situation, M. Goumeziane touche l’exemple de la France. Dans ce pays, «le coût de formation et d’apprentissage d’un cadre est de l’ordre de 8 000 dollars par an», a-t-il avancé, ajoutant qu’«il faut une quinzaine d’années pour assurer cette formation. Un cadre déjà formé ailleurs permet donc d’économiser 120 000 dollars. Pour 500 000 cadres, l’économie, ou le bénéfice pour les pays d’accueil serait donc de quelques 60 milliards de dollars payés tout au long de leur formation par l’Algérie».

            L’ancien ministre s’est ensuite penché sur les pertes en termes de PIB engendrées par ces départs massifs. «Le PIB par habitant de l’Algérie étant de l’ordre de 7 000 dollars par an, soit 210 000 dollars sur trente ans, le départ de 500 000 cadres s’est donc traduit par une perte de richesse nationale pour l’Algérie de quelques 105 milliards de dollars».

            Il y a également le facteur déterminant de la richesse générée par ces cadres algériens à l’étranger. Selon les chiffres avancés, «ces cadres ont contribué à la création de richesse nationale (pour les pays d’accueil) à hauteur de 20 000 dollars par an. Cela signifie que la part globale du PIB créée par ces cadres dans les pays d’accueil sur 30 ans est de l’ordre de 300 milliards de dollars ».

            Si l’en venait à additionner tous les chiffres présentés, il en ressortira que les 500 000 cadres algériens ont fait gagner environ 465 milliards de dollars pour les pays d’accueil, un chiffre qui représente une perte sèche pour l’Algérie.

            Massi M.
            Algérie Focus
            Dernière modification par zek, 26 septembre 2016, 06h04.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

            Commentaire


            • #7
              Les « exportations invisibles d’êtres humains »

              je ne comprends pas !

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              • #8
                La fuite des cerveaux a coûté 105 milliards de dollars à l’Algérie
                La fuite des cerveaux nous a coûté la désignation de Benghebrit, sans études secondaires ni Bac mais avec un Doctorat délivré par la France, à la tête de notre éducation nationale ! Ou peut être que la provocation de la fuite massive de nos cerveaux, est due à de telles désignations à la tête de nos secteurs sensibles !

                Dernière modification par abderahmane1, 26 septembre 2016, 07h34.
                "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                • #9
                  Ce genre de calcul n'a aucun sens
                  Si ces cadres étaient restés sans perspectives d'avenir dans un système bloqué , quelles auraient été les conséquences ?
                  En général plus on a de chômeurs diplômés plus les risques d'instabilités et de révoltes augmentent
                  C'est à mon avis pour ça que les régimes les laisse partir
                  Dernière modification par tizout, 26 septembre 2016, 12h43.

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                  • #10
                    d'instabilités et de récoltes
                    Tizout, tu veux dire "révoltes" je suppose, car des récoltes il n'y en eût point; ou si peu !
                    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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                    • #11
                      Scottie

                      J'ai bien écrit révoltes et non je n'ai pas modifié mon post

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                      • #12
                        un cadre avec un cout à 8 000 dollars par an est valable pour un pays dont le pib habitant est plus de 40000 $



                        Voici la répartition de ce budget par département ministériel, les chiffres entre parenthèses sont ceux de la LFC 2015 pour comparaison (unité : en milliards de DA) :

                        – Education nationale 764,05 (746,6)
                        – Enseignement supérieur et Recherche scientifique 312,1 (300,3)
                        – Formation et Enseignement professionnel 50,3 (50,8)
                        10 milliars $ pour 8 millions d'eleves plus 1,5 millions etudiant au superieur
                        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                        Johann Wolfgang von Goethe

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                        • #13
                          Dans un article publié sur le site de Libre-Algérie, Goumeziane évalue l’impact financier du départ de 500 000 cadres algériens vers l’étranger depuis une trentaine d’années.
                          Plus de 16.000 "cerveaux" par an !!!

                          Commentaire


                          • #14
                            ce ne sont pas les cerveaux qui manquent en Algérie. Il en naît autour d'un million par année...

                            Commentaire


                            • #15
                              Oui il n ya pas que la viande rouge-rose qui vire au vert en 2016, in my country

                              les dégats- ou VERTUS IGNOREES- se font sentir aussi bien surtout sur LES ANCIENS RESPONSABLES DES BILLETS VERTS

                              les cerveaux aussi : qu en ALGERIE




                              et la literature est au courant :







                              Dernière modification par m1111, 26 septembre 2016, 16h54.

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