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98 pièces archéologiques récupérées par la BRI d’Alger

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  • 98 pièces archéologiques récupérées par la BRI d’Alger

    Les éléments de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la sûreté de la wilaya d’Alger ont pu récupérer 98 pièces archéologiques âgées de 1 000 à 1 million d’années, dont 60 ont été volées par effraction le 6 janvier au musée Djebrine de Djanet.

    Les criminels s’apprêtaient à vendre ces pièces, d’une valeur de 1 million d’euros environ, à des étrangers pour les sortir du territoire national. «Ce coup de filet fait suite à des informations parvenues à la BRI d’Alger et faisant état de l’existence d’un réseau spécialisé dans le trafic de drogue et de vol de pièces archéologiques acheminées du sud du pays vers Alger via l’ouest du pays», a indiqué hier le chef de la BRI, le commissaire principal Mohamed Mohamedioua.

    «Les premiers éléments de l’enquête ont permis l’identification de l’un des membres de ce réseau, le dénommé B. S. N., 34 ans, résidant à Ouargla et originaire de Mostaganem», a ajouté M. Mohamedioua lors d’une conférence de presse conjointement animée par des responsables de la sûreté d’Alger au commissariat central du boulevard Amirouche.

    «Suite à une extension judiciaire délivrée par le procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed, nos éléments se sont déplacés à Ouargla où ils ont arrêté, le 10 janvier, le suspect et un de ses complices, le dénommé B. C., 33 ans, en possession d’une valise contenant 98 pièces archéologiques et 5 petits sachets d’une poudre blanche, qu’ils s’apprêtaient à vendre à des gens qui seraient des étrangers qui achemineraient à leur tour ces pièces hors du territoire national», a expliqué le chef de la BRI.

    Ces pièces, «des fléchettes en pierres rares datant de plusieurs milliers d’années», selon les experts du ministère de la Culture consultés par la police, sont d’une «valeur inestimable». Elle serait de l’ordre d’un million d’euros, ajoutent les mêmes experts.

    L’enquête a permis de savoir qu’il est question dans cette «transaction maffieuse» de l’acheminement d’une importante quantité de drogue également. Elle a par ailleurs permis l’arrestation d’un troisième complice, le dénommé S. M., 37 ans, résidant à Illizi.

    Les trois criminels ont été présentés au procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed. Celui-ci a ordonné leur transfert et leur présentation devant le procureur de la République du tribunal de Djanet. Les trois accusés ont été mis en détention provisoire.

    Les deux homicides commis récemment à Alger élucidés Un représentant de la division est de la police judiciaire a fait savoir, lors de cette conférence de presse, que les auteurs de deux homicides volontaires commis récemment à Alger ont été arrêtés.

    Il s’agit des assassins d’une femme de 75 ans, dont le corps en état de décomposition avancé avait été retrouvé, le 3 janvier en cours, dans une valise au cimetière d’El-Alia, ainsi que de ceux d’une autre femme, âgée de 47 ans et employée à l’APC d’El-Harrach, dont le corps a été retrouvé le 8 janvier à son domicile à Deragana.

    Le premier forfait a été commis par la fille adoptive de la vieille femme, âgée de 20 ans, et son mari âgé de 30 ans. Le motif serait lié à une histoire d’héritage, selon le policier. Le second crime a été commis par trois hommes, âgés de 25, 30 et 33 ans, tous originaires de Bordj Bou Arréridj et parmi lesquels un réside à Boumerdès.

    La victime, également originaire de Bordj Bou Arréridj, serait, selon le policier, redevable envers ses bourreaux d’une somme de 80 millions de centimes. Ce différend serait à l’origine de cet homicide, à indiqué l’officier de la PJ.

    Celui-ci a rendu un hommage aux éléments de la police scientifique qui ont joué un rôle déterminant dans la résolution de ces deux affaires. Prévention et lutte sans merci contre la drogue En outre, le commissaire divisionnaire, Mustapha Benaïni, adjoint chef de la sûreté de la wilaya d’Alger, et le commissaire principal, Mourad Korichi, chef de la division centre de la police judiciaire, ont présenté, le premier, la stratégie de la police concernant la prévention contre l’usage de drogue, et le deuxième, la stratégie de lutte contre le trafic de celle-ci.

    Dans le cadre de la prévention, M. Benaïni a parlé d’une stratégie intersectorielle de prévention contre l’usage de drogue et de la promotion des activités de la police de proximité. Il est question de l’organisation d’expositions, de journées de sensibilisation, de conférences et de la diffusion de supports de sensibilisation (brochures, dépliants, CD).

    Ces résultats, meilleurs que ceux de l’année 2005, ont été rendus possibles grâce, notamment, à nos «réseaux d’informateurs et à la coopération des citoyens (lettres et appels anonymes, site internet…) qui prennent conscience du danger de ces produits», se félicite le commissaire principal de la PJ.

    Celui-ci a réaffirmé, à l’occasion, la détermination de la police à «lutter sans répit» contre ce phénomène, y compris avec les partenaires étrangers. «Nous travaillons en étroite collaboration avec nos homologues européens à travers le bureau d’Interpol à Alger», a-t-il conclu.

    - Le jeune Independant
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