C’est un réseau mafieux, composé de trois personnes, qui a été mis hors d’état de nuire par les éléments de la brigade de lutte contre la contrefaçon, relevant de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger. Leurs victimes : des personnes atteintes de la maladie du diabète, à qui ils vendaient des médicaments contrefaits.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’exploitation de la détresse des personnes constitue désormais un autre moyen pour exécuter des plans d’escroquerie. C’est le cas de trois personnes, composant un réseau mafieux spécialisé dans la vente de médicaments «destinés» à des personnes atteintes de maladies chroniques. La stratégie mise en place relève du grand banditisme.
En effet, dans un premier temps, ils faisaient circuler, de bouche à oreille, que le médicament de lutte contre la maladie du diabète inventé par le «chercheur de Constantine» est en vente, mais en quantité insuffisante. L’objectif recherché était de crédibiliser la démarche et de faire croire que le médicament en question n’était pas à la portée de tout le monde.
«Une fois l’étape de bouche à oreille franchie et les victimes ciblées, ils passent à la seconde phase. Une étape importante, puisqu’il est demandé à la victime de faire un bilan, voire des analyses. Les malfaiteurs tentent de gagner davantage la confiance de leur victime en lui faisant croire que le «chercheur-inventeur de Constantine exige des analyses et autres bilans et que c’est sur la base des informations fournies qu’il sera procédé à la préparation de la quantité et la dose appropriée pour faire face à la maladie», nous explique le commissaire de police, dont la brigade était à l’origine du démantèlement du groupe maffieux.
Ces deux étapes franchies et réussies, on sollicite l’intervention du chef du groupe. Ce dernier est universitaire. Il a un diplôme universitaire (DEUA), portant sur la recherche animale. Or, sa fonction est tout autre. Il exploite un laboratoire de production cosmétique dans la région de Constantine. «Il faut être un parfait stratège et un fin connaisseur des techniques d’escroquerie pour agir de la sorte», ajoute-t-on.
Le démantèlement du réseau a eu lieu au lendemain des informations parvenues au service de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger. Après avoir informé le parquet, une information judiciaire est ouverte.
Le démantèlement du réseau n’a pas tardé et sa composante est mise hors d’état de nuire. Selon notre source, les agissements du groupe étaient concentrés particulièrement dans la capitale de l'est. «Au total, plus d’une centaine de personnes ont été escroquées, mais nous poursuivons toujours nos recherches et investigations pour d’éventuelles découvertes», a-t-on conclu.
A. B.
Le Soir
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’exploitation de la détresse des personnes constitue désormais un autre moyen pour exécuter des plans d’escroquerie. C’est le cas de trois personnes, composant un réseau mafieux spécialisé dans la vente de médicaments «destinés» à des personnes atteintes de maladies chroniques. La stratégie mise en place relève du grand banditisme.
En effet, dans un premier temps, ils faisaient circuler, de bouche à oreille, que le médicament de lutte contre la maladie du diabète inventé par le «chercheur de Constantine» est en vente, mais en quantité insuffisante. L’objectif recherché était de crédibiliser la démarche et de faire croire que le médicament en question n’était pas à la portée de tout le monde.
«Une fois l’étape de bouche à oreille franchie et les victimes ciblées, ils passent à la seconde phase. Une étape importante, puisqu’il est demandé à la victime de faire un bilan, voire des analyses. Les malfaiteurs tentent de gagner davantage la confiance de leur victime en lui faisant croire que le «chercheur-inventeur de Constantine exige des analyses et autres bilans et que c’est sur la base des informations fournies qu’il sera procédé à la préparation de la quantité et la dose appropriée pour faire face à la maladie», nous explique le commissaire de police, dont la brigade était à l’origine du démantèlement du groupe maffieux.
Ces deux étapes franchies et réussies, on sollicite l’intervention du chef du groupe. Ce dernier est universitaire. Il a un diplôme universitaire (DEUA), portant sur la recherche animale. Or, sa fonction est tout autre. Il exploite un laboratoire de production cosmétique dans la région de Constantine. «Il faut être un parfait stratège et un fin connaisseur des techniques d’escroquerie pour agir de la sorte», ajoute-t-on.
Le démantèlement du réseau a eu lieu au lendemain des informations parvenues au service de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger. Après avoir informé le parquet, une information judiciaire est ouverte.
Le démantèlement du réseau n’a pas tardé et sa composante est mise hors d’état de nuire. Selon notre source, les agissements du groupe étaient concentrés particulièrement dans la capitale de l'est. «Au total, plus d’une centaine de personnes ont été escroquées, mais nous poursuivons toujours nos recherches et investigations pour d’éventuelles découvertes», a-t-on conclu.
A. B.
Le Soir
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