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Après avoir perdu ses bases en Libye, l’organisation Daech est sur le point d’être entièrement expulsée de son ancien bastion de Syrte la seule ville occupée par l’Etat islamique en dehors de son berceau en Syrie et en Irak.
Expulsion définitive de Daech
Daech est désormais confinée dans un seul secteur de la ville et la prise de contrôle totale de Syrte par les forces du gouvernement d’union nationale en Libye n’est plus qu’une question d’heures, selon les déclarations des responsables militaires de l’opération lancée pour libérer la ville.
Grâce aux frappes minutieuses des Américains contre les positions de Daech à Syrte, les troupes gouvernementales libyennes ont pu prendre le dessus sur les djihadistes en dépit des énormes pertes subies.
Longtemps refuge et lieu de ralliement des combattants de Daech fuyant les bombardements de la coalition internationale menée par les Etats-Unis et les bombes larguées par les avions de chasse de la Russie, la Libye était devenue à son tour un endroit hostile pour les Daéchiens qui commencent à fuir pour trouver ailleurs une arrière base.
Selon des rapports de services de renseignements, des centaines de combattants en débandade quittent actuellement la Libye à la recherche d’un endroit sûr pour se cacher en attendant des jours meilleurs.
Le pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, le Tchad et le Niger sont les principales cibles de ces vagues des djihadites qui constituent une menace potentielle et une bombe à retardement.
Victimes dernièrement d’une série d’attaques terroristes, la Tunisie a vu sa sécurité déstabilisée et son économie notamment le secteur touristique, qui est particulièrement exposé à cette menace.
L’objectif est clair: créer un Califat
En effet, l’opération menée par Daech, mars dernier à Ben Guerdane, sur la frontière entre la Tunisie et la Libye, donne une idée sur l’intention réelle de ce groupe terroriste, à savoir établir un Emirat et un Califat.
L’attaque aurait pu être plus désastreuse pour la Tunisie, si les Américains n’avaient pas tué une cinquantaine de terroristes dans le raid sur leur refuge à Sabratha, deux semaines plutôt ou si les services de sécurité et de l’Armée tunisienne n’ont pas été plus réactifs et soutenus et aidés par les habitants de Ben Guerdane lors des affrontements urbains.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Hédi Mejdoub, a affirmé récemment que «le retour des terroristes des zones de conflits constitue l’un des plus compliqués dossiers auxquels fait face son ministère».
La Tunisie compte en effet, d’un contingent de terroristes dans les rangs de Daech, selon le ministre tunisien de la Défense, Ferhat Horchani, qui a précisé que «le nombre de Tunisiens dans les rangs de Daech en Libye serait de l’ordre du millier et qu’ils constituent une menace pour la Tunisie».
Il a ajouté qu’il « est très probable que certains partent vers le Sud, alors que d’autres vont aller vers l’Ouest », plaidant qu’il «faut rester vigilant», en particulier sur la présence de binationaux franco-tunisiens parmi ces terroristes.
Ainsi après leurs sorties de leurs repaires, les cellules dormantes de Daech sont disséminées partout dans le pays en particulier sur les hauteurs où se retranchés d’autres groupes djihadistes qui fomentent des attaques contre les sécuritaires et les sites de tourisme en Tunisie.
Des tentatives de fuite
Des groupes armés de la ville de Zenten avaient intercepté en mai des groupes de combattants de Daech notamment des Tunisiens fuyant en direction de la Tunisie.
Moez Ben Abdelkader Ben Ahmed Al-Fezzani a été arrêté avec plus de 20 autres partisans de Daech entre les villes libyennes de Regdaline et Jemil à l’ouest après avoir fui Syrte sous la pression des combats et des bombardements américains pour essayer de rentrer en Tunisie.
Al-Fezzani, également connu sous le nom d’Abou Nassim, a été désigné terroriste le plus recherché de la Tunisie en février dernier.
Au regard de la vigilance accrue des organes de sécurité tunisiens qui sécurisent la frontière avec la Libye, il devient compliqué pour les combattants de Daech de rentrer par groupes.
La seule possibilité est de se faufiler parmi les voyageurs en traversant les frontières vers la Tunisie.
Une option qui est dangereuse car ces combattants de Daech serviront de cellules dormantes ou de «loups solitaires» prêts à agir en toute clandestinité.
Vigilance accrue
C’est pourquoi même les voyageurs rentrant de Libye doivent faire l’objet d’un suivi minutieux afin de faire barrage aux combattants qui tentent de s’infiltrer sur le territoire national.
Autre précaution à prendre pour empêcher tout retour clandestin des combattants de Daech, il est impérieux de prendre mégardes des trafiquants et autres barons de la contrebande dont certains sont de mèche avec les terroristes et peuvent les convoyer en emprunter des circuits détournés hors des sentiers habituels.
Devant la persistance du chaos sécuritaire en Libye, la vigilance est requise de la part des organes de sécurité et de l’armée tunisienne pour prémunir le pays contre les dangers de cette menace insidieuse qui peut mettre en péril la sécurité
Tunisie numérique
Expulsion définitive de Daech
Daech est désormais confinée dans un seul secteur de la ville et la prise de contrôle totale de Syrte par les forces du gouvernement d’union nationale en Libye n’est plus qu’une question d’heures, selon les déclarations des responsables militaires de l’opération lancée pour libérer la ville.
Grâce aux frappes minutieuses des Américains contre les positions de Daech à Syrte, les troupes gouvernementales libyennes ont pu prendre le dessus sur les djihadistes en dépit des énormes pertes subies.
Longtemps refuge et lieu de ralliement des combattants de Daech fuyant les bombardements de la coalition internationale menée par les Etats-Unis et les bombes larguées par les avions de chasse de la Russie, la Libye était devenue à son tour un endroit hostile pour les Daéchiens qui commencent à fuir pour trouver ailleurs une arrière base.
Selon des rapports de services de renseignements, des centaines de combattants en débandade quittent actuellement la Libye à la recherche d’un endroit sûr pour se cacher en attendant des jours meilleurs.
Le pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, le Tchad et le Niger sont les principales cibles de ces vagues des djihadites qui constituent une menace potentielle et une bombe à retardement.
Victimes dernièrement d’une série d’attaques terroristes, la Tunisie a vu sa sécurité déstabilisée et son économie notamment le secteur touristique, qui est particulièrement exposé à cette menace.
L’objectif est clair: créer un Califat
En effet, l’opération menée par Daech, mars dernier à Ben Guerdane, sur la frontière entre la Tunisie et la Libye, donne une idée sur l’intention réelle de ce groupe terroriste, à savoir établir un Emirat et un Califat.
L’attaque aurait pu être plus désastreuse pour la Tunisie, si les Américains n’avaient pas tué une cinquantaine de terroristes dans le raid sur leur refuge à Sabratha, deux semaines plutôt ou si les services de sécurité et de l’Armée tunisienne n’ont pas été plus réactifs et soutenus et aidés par les habitants de Ben Guerdane lors des affrontements urbains.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Hédi Mejdoub, a affirmé récemment que «le retour des terroristes des zones de conflits constitue l’un des plus compliqués dossiers auxquels fait face son ministère».
La Tunisie compte en effet, d’un contingent de terroristes dans les rangs de Daech, selon le ministre tunisien de la Défense, Ferhat Horchani, qui a précisé que «le nombre de Tunisiens dans les rangs de Daech en Libye serait de l’ordre du millier et qu’ils constituent une menace pour la Tunisie».
Il a ajouté qu’il « est très probable que certains partent vers le Sud, alors que d’autres vont aller vers l’Ouest », plaidant qu’il «faut rester vigilant», en particulier sur la présence de binationaux franco-tunisiens parmi ces terroristes.
Ainsi après leurs sorties de leurs repaires, les cellules dormantes de Daech sont disséminées partout dans le pays en particulier sur les hauteurs où se retranchés d’autres groupes djihadistes qui fomentent des attaques contre les sécuritaires et les sites de tourisme en Tunisie.
Des tentatives de fuite
Des groupes armés de la ville de Zenten avaient intercepté en mai des groupes de combattants de Daech notamment des Tunisiens fuyant en direction de la Tunisie.
Moez Ben Abdelkader Ben Ahmed Al-Fezzani a été arrêté avec plus de 20 autres partisans de Daech entre les villes libyennes de Regdaline et Jemil à l’ouest après avoir fui Syrte sous la pression des combats et des bombardements américains pour essayer de rentrer en Tunisie.
Al-Fezzani, également connu sous le nom d’Abou Nassim, a été désigné terroriste le plus recherché de la Tunisie en février dernier.
Au regard de la vigilance accrue des organes de sécurité tunisiens qui sécurisent la frontière avec la Libye, il devient compliqué pour les combattants de Daech de rentrer par groupes.
La seule possibilité est de se faufiler parmi les voyageurs en traversant les frontières vers la Tunisie.
Une option qui est dangereuse car ces combattants de Daech serviront de cellules dormantes ou de «loups solitaires» prêts à agir en toute clandestinité.
Vigilance accrue
C’est pourquoi même les voyageurs rentrant de Libye doivent faire l’objet d’un suivi minutieux afin de faire barrage aux combattants qui tentent de s’infiltrer sur le territoire national.
Autre précaution à prendre pour empêcher tout retour clandestin des combattants de Daech, il est impérieux de prendre mégardes des trafiquants et autres barons de la contrebande dont certains sont de mèche avec les terroristes et peuvent les convoyer en emprunter des circuits détournés hors des sentiers habituels.
Devant la persistance du chaos sécuritaire en Libye, la vigilance est requise de la part des organes de sécurité et de l’armée tunisienne pour prémunir le pays contre les dangers de cette menace insidieuse qui peut mettre en péril la sécurité
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