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Commune d’Ifigha et Le diktat des bandits

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  • Commune d’Ifigha et Le diktat des bandits

    les revendications irraisonables et illogiques de la part d'une population manipulée comme le départ de la gendarmerie a engendré un climat favorable aux bandits et aux voleurs !
    la région a enregistré plusieurs cas de cambriolage ces dérnieres années

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    Une commune entière livrée à la loi des gangs, c’est le cas d’Ifigha, située seulement à 15 km du chef-lieu de daïra, Azazga. Une dizaine de villages, 8000 habitants, un détachement de la garde communale ne répondant qu’à la réquisition des autorités militaires basées 30 km plus loin, à Yakouren.

    La brigade de gendarmerie de Boubhir, dans la commune d’Illoula, est confinée depuis des années, se contentant d’enregistrer les plaintes. La vacuité des services de l’Etat a engendré un climat d’insécurité qui a connu son paroxysme ces derniers jours, avec des cambriolages en série, au chef-lieu d’Ifigha et au village Aït Issad. Cinq locaux commerciaux ont été visités dans ce village, la semaine dernière. Vendredi, c’est le cabinet dentaire au chef-lieu qui a été cambriolé. Pourtant éclairé et situé à 50 m du siège de l’APC, le cabinet a été investi par les malfaiteurs qui ont trouvé le temps d’arracher un barreaudage pour s’emparer d’un climatiseur. Remué par cette affaire, le chirurgien-dentiste, qui a exercé un mandat en tant que président d’APC dans la même commune, se pose la question sur la poursuite de son activité professionnelle dans une localité désertée par l’autorité. Dans la même nuit, et certainement par le même groupe, une effraction a été commise contre un kiosque situé à quelques mètres seulement du siège de la garde communale. Le détachement de ce corps de sécurité, constitué de 24 éléments, reste confiné en permanence dans sa base, ne participant qu’à de rares opérations entrant dans la lutte antiterroriste. La connexion entre le milieu de la délinquance et le maquis terroriste n’est pas à exclure, puisque des produits alimentaires ont été subtilisés à deux reprises d’un local commercial sur la place du village. Au siège de l’APC, l’inquiétude est aussi vive que chez le simple citoyen. « Nous avons vainement tenté d’obtenir l’affectation de deux agents de la garde communale au siège de l’APC, qui est une institution de l’Etat. Nous pouvons faire l’objet de toute sorte de dépassement ou d’agression, sans qu’il y ait intervention de la force publique », nous dit un membre de l’exécutif. Il est paradoxal que la commune n’obtienne pas la protection de la garde communale, un corps de sécurité créé pour être mis sous l’autorité du P/APC, mais les textes portant état d’urgence en ont décidé autrement. L’on craint, du côté des élus, que ce climat d’insécurité mette un frein au développement de la commune. Un entrepreneur a été victime ces derniers jours d’un vol d’équipement. Les liens entre les gangs du cambriolage et le milieu de la drogue, sont quasi certains. De récentes affaires de vol, et même de meurtre (assassinat d’une vieille femme à Ighraïene) ont révélé que les auteurs étaient des consommateurs de stupéfiants, s’approvisionnant, entre autres,à Ifigha, devenue la plaque tournante de ce trafic dans la région. Ce commerce se tient de jour, face au siège de l’APC, narguant et ignorant toute notion d’autorité et de répression. Les faux barrages se suivent sur le CW 251. Des patrouilles ou des barrages des services de sécurité auraient enrayé la menace sur les routes. Pour l’heure, l’impunité est assurée aux gangs en cours de formation. A Ifigha, les champs d’oliviers restent déserts. L’on ne va plus à la récolte des olives en abandonnant la maison aux cambrioleurs.

    Djaffar Tamani

  • #2
    Pauvre Ifigha.

    Les liens entre les gangs du cambriolage et le milieu de la drogue, sont quasi certains. De récentes affaires de vol, et même de meurtre (assassinat d’une vieille femme à Ighraïene) ont révélé que les auteurs étaient des consommateurs de stupéfiants, s’approvisionnant, entre autres,à Ifigha, devenue la plaque tournante de ce trafic dans la région.

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    • #3
      la délinquence en kabylie pratiquement dans les villages est un phénoméne nouveau , ces dérniérs temps !

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      • #4
        Sensib

        Il y a même des terroristes et l'armée......
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          zwina

          le terro sont en general dans la région de akfadou , beni ksila , touja à ( béjaia ) et du sud ouest de tizi ouzou , mais la delinquence que je te parle c'est dans les villages !!!

          c'est vrai ! avant dans les années 90 les terro ont été partout en kabylie !

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          • #6
            Reponse sur l'autre post
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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