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La pression monte autour de la question du Sahara

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  • La pression monte autour de la question du Sahara

    Géopolitique Le conflit territorial qui oppose le Maroc et l’Algérie depuis quarante ans revient sur le devant de la scène avec la menace terroriste.

    Par Alain Jourdan.26.09.2016.La Tribune de Genève..

    A cause de la menace qu’il constitue pour la paix, la sécurité et la stabilité, le problème du Sahara occidental est en train de revenir tout doucement sur le devant de la scène. Si les armes se sont tues depuis longtemps, les revendications territoriales du Polisario sont toujours sources de tensions entre l’Algérie et le Maroc.

    Querelle ancienne

    Rabat propose un statut d’autonomie au sein du royaume, Alger pousse un projet d’indépendance porté par la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Ce conflit vieux de plus de quarante ans est un héritage de la guerre froide et de la décolonisation. Avec le soutien d’Alger, son principal bailleur de fonds, le Polisario a, depuis le début des années 70, réussi à gagner des soutiens parmi les pays de l’Union africaine, en Europe mais aussi parmi les intellectuels et les organisations non gouvernementales. Mais ces dernières années, l’image du Polisario et des leaders sahraouis s’est ternie.
    Les liens de plus en plus évidents avec l’armée et les services algériens, le détournement de l’aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf et l’implication des membres du Polisario dans des trafics en tous genres ont poussé un certain nombre de pays à se montrer beaucoup plus prudents sur la question sahraouie.
    Depuis quelques années, Rabat essaie de renverser la vapeur en rappelant que l’Histoire lui donne raison. Ces territoires sahariens, rattachés jadis à l’empire chérifien, lui ayant été arrachés par les Espagnols. L’amertume des Marocains est d’autant plus grande que les cadres du FLN qu’elle a hébergés, soutenu et même financé durant la guerre d’Algérie, s’étaient engagés à restituer la bande de terre saharienne aux frères marocains. Aujourd’hui, le problème sahraoui est porteur d’une dynamique qui contraint la communauté internationale à se saisir sérieusement de la question, d’où des offensives diplomatiques marocaines et algériennes tous azimuts dont Genève, New York et Bruxelles sont le théâtre.

    Un nouvel enjeu

    Invité par une ONG proche du Maroc, le chercheur et universitaire Charles Saint-Pro, auteur du «Sahara Marocain, le dossier d’un conflit artificiel», était à Genève il y a quelques jours pour rétablir la vérité historique et rappeler les enjeux de cette «fausse querelle» qui contient aujourd’hui une réelle charge explosive. Si, à Alger, certains responsables politiques et militaires ont manifesté récemment leur souhait de trouver une solution amicale et négociée, leur voix a vite été écrasée par celle des caciques du régime algérien qui arborent des postures beaucoup plus belliqueuses.
    En dehors du cas de la Corée du Nord et de la Corée du Sud, le Maroc et l’Algérie sont les seuls pays voisins à maintenir leur frontière fermée. Une situation «inconcevable» pour Charles Saint-Pro. «Ce conflit freine la nécessaire union du Maghreb arabe et le développement de la coopération économique dans la région. Ce sont environ 2 à 3 points de PIB en moins et donc des centaines de milliers d’emplois par an de perdu», affirme-t-il.
    Si les coups de menton de la diplomatie marocaine sur la question du Sahara agacent parfois les diplomates occidentaux, le lobbying d’Alger, lui, ne rencontre plus la même adhésion. Le tollé soulevé par les déclarations pro-polisario de Ban Ki-moon lors de son déplacement récent dans les camps de Tindouf ne s’est pas cantonné au palais royal et au Ministère des affaires étrangères marocains. Les chancelleries occidentales et les analystes y ont vu une «bourde» qui vient clore un deuxième mandat du secrétaire général de l’ONU peu glorieux.
    Aujourd’hui, les cartes sont en passe d’être redistribuées. Peut-être parce que la montée en puissance des groupes extrémistes politico-religieux dans la région sahélo-saharienne est venue changer la donne régionale. Aux yeux des Etats-Unis mais aussi des Européens, le partenaire de confiance dans la lutte contre le terrorisme n’est plus Alger mais Rabat.


    (TDG)

  • #2
    https://youtu.be/aYAuaTI8LP0

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    • #3
      Qui est Alain Jourdan ?
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        Qui est Alain Jourdan ?
        un Jordanien

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        • #5
          [un Jordanien]
          Savez-vous ou il passe ses vacances en Mai?
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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          • #6
            La preuve

            Est la
            Vous sautez sûr tout ce qui est Sahara

            Et quelques post sûr le reste

            Et n amenez pas l ancienne musique, le forum est algérien et tralala
            La haine aveugle

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            • #7
              Vous sautez sûr tout ce qui est Sahara
              pour l instant c est Serpico qui saute sur Alain Jourdan La preuve

              Est la

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              • #8
                Magh.
                Gallek les ouvriers vont manger leurs moutons tranquillrs.
                Gallek on attend les ouvriers qui sont allé manger leurs moutons tranquillement.

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