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Développement de satellites : l’Algérie affiche ses ambitions

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  • Développement de satellites : l’Algérie affiche ses ambitions

    L’Algérie dispose désormais de cinq satellites dans l’espace, après le lancement réussi d’Alsat-1B, Alsat-2B et Alsat-1N, effectué lundi depuis l’Inde. Les efforts fournis dans le cadre de ces projets ont été une nouvelle fois loués par l’Agence spatiale algérienne (Asal) lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 28 septembre à Alger.
    Une maîtrise de la technologie « par pallier »

    Lundi, l’Algérie procédait au lancement de deux satellites d’observation de la Terre à moyenne et à haute résolution (Alsat-1B et Alsat-2B) ainsi que la mise en orbite d’un nano-satellite (Alsat-1N) développé dans le cadre d’un partenariat avec l’Agence spatiale britannique. Ces programmes intègrent un transfert de savoir-faire et une maîtrise technologique que Azzedine Oussedik, directeur général de l’Asal, estime être en « nette progression » sur les quinze dernières années.
    Depuis 2000, le nombre de scientifiques algériens impliqués dans les programmes menées par l’ASAL a quintuplé. On recense par exemple 254 ingénieurs, des professionnels qui sont âgés de « 25 à 35 ans et qui peuvent se projeter vers 2040 », ajoute le responsable. « Le savoir-faire acquis par nos ingénieurs est inquantifiable », déclare-t-il, en ajoutant que l’appropriation de ce savoir-faire technologique se fait par pallier.
    Actuellement, l’Algérie maîtrise entièrement plusieurs segments de développements des projets nationaux de satellites d’observation de la Terre. On évoque notamment la conception et la réalisation, le délicat transport des satellites vers les sites de lancement effectué en collaboration avec le MDN, et l’exploitation des images récoltées par les satellites, qui se fait au niveau de plusieurs sites nationaux dont le Centre de développement des satellites d’Oran. La seule opération, intégralement réalisée à l’étranger reste le lancement qui est effectué depuis l’Inde, pays choisi pour son taux de réussite et son rapport qualité-prix intéressant, explique un responsable de l’Asal.



    Réduction des coûts

    Sur le plan financier, la progression en matière de maîtrise technologique permet une nette réduction des coûts. L’Alsat-2A, satellite algérien lancé en 2010, avait coûté « environ 3 milliards de dinars » alors que l’Alsat-2B, lancé lundi et dont l’objectif est de renforcer les capacités de couverture du territoire a coûté approximativement « 1,9 milliard de dinars ». Cette différence réside dans le fait qu’il ait été réalisé par des Algériens, avance M. Oussedik qui cite également l’apport de ces technologies en matière de protection et de sécurité du territoire, de prévention des risques naturels et des connaissances des ressources naturelles au sol et en sous-sol.
    Les données récoltées par l’Algérie sont aussi des ressources financières. Ces informations obtenues depuis l’espace, sont utilisées par les services nationaux tels que la Protection civile et le MDN. Les satellites algériens, « ont un usage pacifique », précise le DG de l’Asal et permettent aussi de fournir des images et de procéder à des études en Afrique et dans le monde. « Les produits spatiaux de l’Asal sont commercialisables dans tous les pays, nous avons par exemple vendus des images et études à la Mauritanie, Tchad, Niger, Sénégal et Tunisie », précise Azzedine Oussedik.
    « Nous avons trois satellites en plus à exploiter dans l’espace donc l’Asal va être plus agressive sur le plan commercial », détaille M. Oussedik qui annonce la création prochaine d’une filiale commerciale indépendante.
    Un satellite de télécommunication pour l’été 2017

    Les avancées du programme spatial algérien ne concerneront plus seulement l’observation de la Terre puisque le satellite de communication Alcomsat-1 devrait être lancé avant juin 2017 dans le cadre d’un partenariat avec la Chine. Il permettra à l’Algérie de renforcer sa « souveraineté nationale dans les domaines de la télécommunication, la télédiffusion et la radio, la téléphonie, l’internet et les applications de transmission de données au niveau du territoire national », a révélé M. Oussedik.
    « Nous avons un programme de formation très vaste avec la Chine. Il y a par exemple 150 Phd et Master en formation dans ce pays et 170 autres qui participent et apprennent à réaliser un satellite Alcomsat. La formation constitue la priorité de ce programme spatial », poursuit le responsable qui aspire à une réalisation 100% algérienne pour le futur satellite Alcomsat-2. TSA

  • #2
    Je suis sur que iridium et certains vont nous prouver que ce n'est que de la propagande.Si si,car il vont surement nous mettre un lien dont il ne comprennent pas le sens.

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    • #3
      Je suis sur que iridium et certains vont nous prouver que ce n'est que de la propagande.Si si,car il vont surement nous mettre un lien dont il ne comprennent pas le sens.
      les études topographique du projet auto-route est-oust ont connue beaucoup de retard ,c'est le même cas pour les réseaux fourvière du chemin du fer .son citer les besoin nécessiteux pour l’amélioration des System préventif en cas des catastrophe naturel
      dz(0000/1111)dz

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