Palestine occupée - 21 septembre 2016
Intifada al-Quds en Palestine : Poursuivre le chemin de la libération N° 13 - Septembre 2016
Par Baladi
« Il rêvait de prier dans la mosquée al-Aqsa. Il était parti concrétiser son rêve. Il nous est revenu martyr, après avoir été exécuté par les « Israéliens », de sang-froid. » (Abdallah, le frère du martyr jordanien, Sa’id Amrou, exécuté dans al-Quds).
L’Intifada al-Quds est de nouveau au-devant de la scène, en Palestine occupée, selon même les commentateurs et responsables politiques et militaires sionistes. En réalité, elle ne s’était pas arrêtée, mais juste un peu essoufflée. « Un combattant entraîne l’autre », dira un officier colonial.
C’est la réalité sur le terrain et personne ne peut ni contrôler, ni arrêter, ni prévoir ce que les résistants palestiniens préparent à l’entité sioniste et ses colons. Ils se réveillent un matin, prennent leur courage à deux mains et s’en vont en direction des sionistes, qu’ils soient armés ou non, aux barrages, dans les rues, dans les colonies qui infestent la Cisjordanie occupée et al-Quds, et attaquent. Ces résistants défient une des armées les plus puissantes dans le monde, qu’ils ne veulent plus voir dans leur pays. La spontanéité des attaques ne signifie nullement des actes de désespoir, au contraire. Attaquer l’ennemi qui n’hésite pas à tirer et à exécuter les résistants ou tout simplement des Palestiniens parce qu’ils sont Palestiniens, relève d’un courage exceptionnel et d’une détermination ancrée dans la conscience du peuple palestinien. Les résistants ont réalisé que dans la situation présente, où les services sécuritaires de l’Autorité palestinienne guettent toute possibilité d’attaque et poursuivent les résistants, et même tout simplement les militants, la seule voie qui reste est de passer à l’acte, attaquer et faire mal. Car ce genre d’attaques, quand elles se multiplient, suscitent le chaos et la peur chez l’ennemi, même s’il est super-armé. Elles signifient avant tout que les Palestiniens n’ont pas baissé les bras, malgré la sauvagerie des terroristes sionistes, et c’est ce qui plonge l’entité coloniale dans un défaitisme grandissant. Ni massacres de masses (camp de Sabra et Chatila au Liban, Dawayma dans la région d’al-Khalil, camp de Jénine et mosquée al-Ibrahimi en Cisjordanie , pour ne citer de mémoire que certains) ni exécutions, ni rafles, ni expulsions massives ne peuvent arrêter le chemin vers la libération de la Palestine. C’est ce que disent les jeunes et moins jeunes résistants qui attaquent ou envisagent d’attaquer les sionistes, tous les sionistes, les colonisateurs de la Palestine.
Martyrs palestiniens tombés depuis mi-août 2016
Sari Abu Gharab, 26 ans (Qabatia, 24/8), membre du Jihad islamique en Palestine et ancien prisonnier libéré le 5/7/2016 - Iyad Zakariya Hamad, 38 ans (Silwad 26/8) handicapé, père trois enfants - Abd al-Rahman Dabbagh, (camp al-Breij, Gaza, 9/9), - Lama Moussa, 6 ans (Bayt Laham, 11/9) écrasée par un colon la veille de la fête du sacrifice, - Mustafa Nimr (Camp Shu’fat, 5/9), - Mohamad Sarahin (al-Khalil, 15/9), exécuté après avoir été arrêté dans sa maison, et blessé. Il était recherché par les renseignements sionistes. - Sa’id Amrou, 28 ans (Jordanie, 16/9), en visite en Palestine et il voulait prier dans la mosquée al-Aqsa. - Fares Khadour, 18 ans (Bani Na’im, 16/9),- Mohamad Thalji Rajabi, 16 ans (al-Khalil, 16/9), - Hatem Shaloudi, 25 ans (al-Khalil, 17/9), - Muhannad Rajabi, 21 ans (al-Khalil, 19/9), - Amir Rajabi, 17 ans (Al-Khalil, 19/9) - ‘Issa Tarayra, 16 ans (Bani N’aîm, 20/9).
Scènes de l’Intifada al-Quds
L’occupant poursuit les familles des martyrs et des prisonniers : Les sionistes crient vengeance, même après avoir exécuté les résistants. Ils poursuivent leurs familles, investissent leurs maisons, si elles n’ont pas été démolies, et trouvent divers moyens pour leur empoisonner la vie. Le frère du martyr Diya’ Talhami, Mahmoud, 24 ans, a été interdit de voyager en Jordanie pour recevoir des soins. Sa mère a attendu 8 heures sur le pont, en revenant de Jordanie, sans explications. Mohammad Talhami, son autre frère, est détenu depuis le mois d’octobre. Le martyr Diya’ Talhami avait mené une opération contre l’occupant, il y a un an (septembre 2015) lors du passage d’un groupe de soldats sur une route coloniale. Il a été tué par l’occupant, de 5 balles. Il était étudiant à la faculté d’ingénieurs à Abu Diss. Les frères Talhami sont les fils de sheikh Abdel Halim Talhami, un des dirigeants fondateurs du mouvement du Jihad islamique en Palestine.
La famille du martyr Muhannad Halabi est également poursuivie par l’occupant. Son frère Muhammad a été arrêté et sa famille menacée d’arrestation. Le martyr Muhannad Halabi avait poignardé trois sionistes, dont deux rabbins, dans la ville d’al-Quds.
Selwan : un bourg menacé par la destruction : Des failles apparaissent de plus en plus dans les maisons situées dans le bourg de Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa, à cause des travaux de creusement menés par les sionistes. La population est menacée par les chutes des pierres, des toits ou des murs de leurs maisons, à tout moment, explique le centre de Wadi Helwa, à Selwan. Même les rues sont touchées. Fakhri Abu Diab, du comité de défense de Selwan, affirme que 45 maisons du quartier et 16 magasins et deux écoles risquent de s’effondrer à cause des creusements permanents sous la terre. D’ailleurs, les sionistes ne cachent pas leurs plans d’expulsion de la population palestinienne du quartier, ils ont menacé de démolir 4980 maisons, prétextant qu’elles sont construites sans autorisation.
Jénine et la solidarité avec l’Intifada et les prisonniers : Il semble bien que la mobilisation des Palestiniens de la région de Jénine autour de la lutte contre les sionistes, que ce soit dans les prisons (grève de la faim de trois prisonniers) ou dans la ville d’al-Quds, n’est pas du goût des services sécuritaires de l’Autorité palestinienne. Elles ont foncé le vendredi 16 septembre sur la marche pacifique de militants de toutes tendances, à l’appel du mouvement du Jihad islamique, arrachant les pancartes et arrêtant les militants et surtout, tirant à bout portant sur les manifestants. Pourtant, un des prisonniers grévistes de la faim est un membre de la police palestinienne (Mohammad Balboul). Ce que craignent ces services sécuritaires qui se sont placées dans la lignée des accords d’Oslo, c’est d’être dépassées par une large mobilisation populaire contre l’entité coloniale, risquant d’embarrasser leurs « partenaires » sionistes. Ce qui confirme une fois de plus que l’Autorité palestinienne née des accords d’Oslo n’est en réalité qu’une structure de protection pour l’entité sioniste.
Résistance
Au cours du mois de septembre, et notamment pendant la période des fêtes d’al-Adha, la résistance palestinienne s’est développée, et surtout dans la ville d’al-Quds et dans la région d’al-Khalil. Les Palestiniens utilisent plusieurs moyens de lutte, le couteau, les bombes incendiaires, les pierres et les armes, pour signifier aux sionistes colons que leur place est ailleurs, dans leur pays d’origine.
Le résistant Sari Abu Ghrab parvient à blesser un soldat près de la colonie de Itsar, près de Nablus (24/8) . Deux policiers sionistes ont été blessés par une attaque dans la ville d’al-Quds menée par Ayman al-Kurd, 20 ans. Le résistant a été gravement blessé par les tirs des sionistes (19/9). Un officier de l’armée sioniste a été blessé par une attaque près de la colonie Efrat, au sud de Bayt Lahem. Le résistant ayant mené l’attaque est Baha’ Eddine Awda (20 ans), gravement blessé par les sionistes. Trois soldats sionistes ont été blessés près de Nablus, lorsque leur véhicule a basculé.
Selon les sionistes, plusieurs ateliers de fabrication d’armes artisanales se trouveraient en Cisjordanie . Il a lancé une campagne pour les détruire. Il aurait trouvé 22 ateliers, fin août, dans la région d’al-Khalil et Bayt Laham et 300 armes dont se servent les résistants.
Des affrontements ont eu lieu tout au long de ce mois, entre la population et les forces d’occupation sionistes, dans plusieurs localités d’al-Quds et dans la Cisjordanie occupée. 3 Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements dans la région de Jénine –village de Zabouba (16/9). Ce même jour, les habitants du camp de Qalandia ont accompli la prière collective sur les ruines des 11 maisons démolies il y a un mois par l’occupation, pour affirmer qu’ils ne quittent pas le lieu, malgré les démolitions. Le 12/9, plusieurs affrontements ont eu lieu à l’est de Bayt Lahem, où une soldat sioniste a été blessée, et dans la région de Nablus, où trois Palestiniens ont été blessés dans le village de Qasra. Le 11/9, les jeunes de la région d’al-Khalil se sont opposés à l’occupant près du pont de Halhoul, en lançant des pierres. Des affrontements ont eu lieu dans le camp de Jénine, où les forces d’occupation sont entrées. Le jeune Ra’fat Saadi, 25 ans, a été gravement blessé.
Intifada al-Quds en Palestine : Poursuivre le chemin de la libération N° 13 - Septembre 2016
Par Baladi
« Il rêvait de prier dans la mosquée al-Aqsa. Il était parti concrétiser son rêve. Il nous est revenu martyr, après avoir été exécuté par les « Israéliens », de sang-froid. » (Abdallah, le frère du martyr jordanien, Sa’id Amrou, exécuté dans al-Quds).
L’Intifada al-Quds est de nouveau au-devant de la scène, en Palestine occupée, selon même les commentateurs et responsables politiques et militaires sionistes. En réalité, elle ne s’était pas arrêtée, mais juste un peu essoufflée. « Un combattant entraîne l’autre », dira un officier colonial.
C’est la réalité sur le terrain et personne ne peut ni contrôler, ni arrêter, ni prévoir ce que les résistants palestiniens préparent à l’entité sioniste et ses colons. Ils se réveillent un matin, prennent leur courage à deux mains et s’en vont en direction des sionistes, qu’ils soient armés ou non, aux barrages, dans les rues, dans les colonies qui infestent la Cisjordanie occupée et al-Quds, et attaquent. Ces résistants défient une des armées les plus puissantes dans le monde, qu’ils ne veulent plus voir dans leur pays. La spontanéité des attaques ne signifie nullement des actes de désespoir, au contraire. Attaquer l’ennemi qui n’hésite pas à tirer et à exécuter les résistants ou tout simplement des Palestiniens parce qu’ils sont Palestiniens, relève d’un courage exceptionnel et d’une détermination ancrée dans la conscience du peuple palestinien. Les résistants ont réalisé que dans la situation présente, où les services sécuritaires de l’Autorité palestinienne guettent toute possibilité d’attaque et poursuivent les résistants, et même tout simplement les militants, la seule voie qui reste est de passer à l’acte, attaquer et faire mal. Car ce genre d’attaques, quand elles se multiplient, suscitent le chaos et la peur chez l’ennemi, même s’il est super-armé. Elles signifient avant tout que les Palestiniens n’ont pas baissé les bras, malgré la sauvagerie des terroristes sionistes, et c’est ce qui plonge l’entité coloniale dans un défaitisme grandissant. Ni massacres de masses (camp de Sabra et Chatila au Liban, Dawayma dans la région d’al-Khalil, camp de Jénine et mosquée al-Ibrahimi en Cisjordanie , pour ne citer de mémoire que certains) ni exécutions, ni rafles, ni expulsions massives ne peuvent arrêter le chemin vers la libération de la Palestine. C’est ce que disent les jeunes et moins jeunes résistants qui attaquent ou envisagent d’attaquer les sionistes, tous les sionistes, les colonisateurs de la Palestine.
Martyrs palestiniens tombés depuis mi-août 2016
Sari Abu Gharab, 26 ans (Qabatia, 24/8), membre du Jihad islamique en Palestine et ancien prisonnier libéré le 5/7/2016 - Iyad Zakariya Hamad, 38 ans (Silwad 26/8) handicapé, père trois enfants - Abd al-Rahman Dabbagh, (camp al-Breij, Gaza, 9/9), - Lama Moussa, 6 ans (Bayt Laham, 11/9) écrasée par un colon la veille de la fête du sacrifice, - Mustafa Nimr (Camp Shu’fat, 5/9), - Mohamad Sarahin (al-Khalil, 15/9), exécuté après avoir été arrêté dans sa maison, et blessé. Il était recherché par les renseignements sionistes. - Sa’id Amrou, 28 ans (Jordanie, 16/9), en visite en Palestine et il voulait prier dans la mosquée al-Aqsa. - Fares Khadour, 18 ans (Bani Na’im, 16/9),- Mohamad Thalji Rajabi, 16 ans (al-Khalil, 16/9), - Hatem Shaloudi, 25 ans (al-Khalil, 17/9), - Muhannad Rajabi, 21 ans (al-Khalil, 19/9), - Amir Rajabi, 17 ans (Al-Khalil, 19/9) - ‘Issa Tarayra, 16 ans (Bani N’aîm, 20/9).
Scènes de l’Intifada al-Quds
L’occupant poursuit les familles des martyrs et des prisonniers : Les sionistes crient vengeance, même après avoir exécuté les résistants. Ils poursuivent leurs familles, investissent leurs maisons, si elles n’ont pas été démolies, et trouvent divers moyens pour leur empoisonner la vie. Le frère du martyr Diya’ Talhami, Mahmoud, 24 ans, a été interdit de voyager en Jordanie pour recevoir des soins. Sa mère a attendu 8 heures sur le pont, en revenant de Jordanie, sans explications. Mohammad Talhami, son autre frère, est détenu depuis le mois d’octobre. Le martyr Diya’ Talhami avait mené une opération contre l’occupant, il y a un an (septembre 2015) lors du passage d’un groupe de soldats sur une route coloniale. Il a été tué par l’occupant, de 5 balles. Il était étudiant à la faculté d’ingénieurs à Abu Diss. Les frères Talhami sont les fils de sheikh Abdel Halim Talhami, un des dirigeants fondateurs du mouvement du Jihad islamique en Palestine.
La famille du martyr Muhannad Halabi est également poursuivie par l’occupant. Son frère Muhammad a été arrêté et sa famille menacée d’arrestation. Le martyr Muhannad Halabi avait poignardé trois sionistes, dont deux rabbins, dans la ville d’al-Quds.
Selwan : un bourg menacé par la destruction : Des failles apparaissent de plus en plus dans les maisons situées dans le bourg de Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa, à cause des travaux de creusement menés par les sionistes. La population est menacée par les chutes des pierres, des toits ou des murs de leurs maisons, à tout moment, explique le centre de Wadi Helwa, à Selwan. Même les rues sont touchées. Fakhri Abu Diab, du comité de défense de Selwan, affirme que 45 maisons du quartier et 16 magasins et deux écoles risquent de s’effondrer à cause des creusements permanents sous la terre. D’ailleurs, les sionistes ne cachent pas leurs plans d’expulsion de la population palestinienne du quartier, ils ont menacé de démolir 4980 maisons, prétextant qu’elles sont construites sans autorisation.
Jénine et la solidarité avec l’Intifada et les prisonniers : Il semble bien que la mobilisation des Palestiniens de la région de Jénine autour de la lutte contre les sionistes, que ce soit dans les prisons (grève de la faim de trois prisonniers) ou dans la ville d’al-Quds, n’est pas du goût des services sécuritaires de l’Autorité palestinienne. Elles ont foncé le vendredi 16 septembre sur la marche pacifique de militants de toutes tendances, à l’appel du mouvement du Jihad islamique, arrachant les pancartes et arrêtant les militants et surtout, tirant à bout portant sur les manifestants. Pourtant, un des prisonniers grévistes de la faim est un membre de la police palestinienne (Mohammad Balboul). Ce que craignent ces services sécuritaires qui se sont placées dans la lignée des accords d’Oslo, c’est d’être dépassées par une large mobilisation populaire contre l’entité coloniale, risquant d’embarrasser leurs « partenaires » sionistes. Ce qui confirme une fois de plus que l’Autorité palestinienne née des accords d’Oslo n’est en réalité qu’une structure de protection pour l’entité sioniste.
Résistance
Au cours du mois de septembre, et notamment pendant la période des fêtes d’al-Adha, la résistance palestinienne s’est développée, et surtout dans la ville d’al-Quds et dans la région d’al-Khalil. Les Palestiniens utilisent plusieurs moyens de lutte, le couteau, les bombes incendiaires, les pierres et les armes, pour signifier aux sionistes colons que leur place est ailleurs, dans leur pays d’origine.
Le résistant Sari Abu Ghrab parvient à blesser un soldat près de la colonie de Itsar, près de Nablus (24/8) . Deux policiers sionistes ont été blessés par une attaque dans la ville d’al-Quds menée par Ayman al-Kurd, 20 ans. Le résistant a été gravement blessé par les tirs des sionistes (19/9). Un officier de l’armée sioniste a été blessé par une attaque près de la colonie Efrat, au sud de Bayt Lahem. Le résistant ayant mené l’attaque est Baha’ Eddine Awda (20 ans), gravement blessé par les sionistes. Trois soldats sionistes ont été blessés près de Nablus, lorsque leur véhicule a basculé.
Selon les sionistes, plusieurs ateliers de fabrication d’armes artisanales se trouveraient en Cisjordanie . Il a lancé une campagne pour les détruire. Il aurait trouvé 22 ateliers, fin août, dans la région d’al-Khalil et Bayt Laham et 300 armes dont se servent les résistants.
Des affrontements ont eu lieu tout au long de ce mois, entre la population et les forces d’occupation sionistes, dans plusieurs localités d’al-Quds et dans la Cisjordanie occupée. 3 Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements dans la région de Jénine –village de Zabouba (16/9). Ce même jour, les habitants du camp de Qalandia ont accompli la prière collective sur les ruines des 11 maisons démolies il y a un mois par l’occupation, pour affirmer qu’ils ne quittent pas le lieu, malgré les démolitions. Le 12/9, plusieurs affrontements ont eu lieu à l’est de Bayt Lahem, où une soldat sioniste a été blessée, et dans la région de Nablus, où trois Palestiniens ont été blessés dans le village de Qasra. Le 11/9, les jeunes de la région d’al-Khalil se sont opposés à l’occupant près du pont de Halhoul, en lançant des pierres. Des affrontements ont eu lieu dans le camp de Jénine, où les forces d’occupation sont entrées. Le jeune Ra’fat Saadi, 25 ans, a été gravement blessé.
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