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Maroc: Nabila Mounib...l'héritière naturelle de Medhi Ben Barka?

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  • Maroc: Nabila Mounib...l'héritière naturelle de Medhi Ben Barka?

    A l'instar de " l'Algérienne" Fathia Brahimi, Nabila Mounib consacre toute l'intelligence et la splendeur de la femme du Maghreb. D'où, il y a lieu de s'investir en l'espoir qu'elles amènent: la probité intellectuelle de surcroît.
    ____________________________

    Invitée au grand oral des sciences Po, la chef du PSU Nabila Mounib a tancé la cérémonie de la bey’a.

    « La première occasion que nous avions ratée, pour le Maroc, c’est le fait d’avoir ratifiée la charte de l’indépendance avec l’esprit de la bey’a et non dans un esprit contractuel », lance Nabila Mounib, invitée le 22 septembre du Grand Oral Sciences-Po. La secrétaire générale du PSU (parti socialiste unifié) a détaillé son projet, ses motivations et ses ambitions, mais elle en a aussi profité pour tancer la cérémonie d’allégeance. « C’est inconcevable qu’au XXI e siècle, à l’ère du clic, on croit à la bay’a, à la bonne foi, etc. Nous sommes des gens bien éduqués, et l’éducation n’a aucune relation avec l’esclavage, avec l’humiliation. Le respect doit être total, absolu. » a-t-elle affirmé.

    Source: Tel Quel

  • #2
    Et ell vit au Maroc et fait du législatif
    Elle s approche de la makhzanisation

    Ou bien c est le contraire
    C est le makhzen qui essaie de se faire en mode 21siécle
    La haine aveugle

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    • #3
      @mahjoub: " Nous sommes des gens bien éduqués, et l’éducation n’a aucune relation avec l’esclavage, avec l’humiliation. Le respect doit être total, absolu. ».

      Sinon, alors que prévalent ces critiques de Madame Mounib?

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      • #4
        Cette montée fulgurante de mounib est à suivre, je doute qu'un ait idder, un sassi la laisseront passer si elle sentait l'odeur du mekhzen. On verra, en tout cas, elle a bcp de classe, en plus une femme prof universitaire, ca nous change des autres clowns bas niveau qu'on a sur la scène ...

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        • #5
          Elle est surtout un peu comme louisa Hanoune
          Une surface médiatique qui n'a absolument rien à voir avec son ancrage dans la population
          Et comme c'est le makhzen qui décide qui passe ou pas dans les médias , c'est que d'une certaine manière cela l'arrange

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          • #6
            Le mekhzen après l'échec du PAM, c'est possible qu'il laisse le champ à cette alliance de gauche pour pouvoir se faire une place, histoire de contrer la montée de PJD. La création du PAM été dans ce sens, créer un parti entre gauchistes et friqués pour contrer le PJD. Le mekhzen a l'habitude de casser un parti par un autre ...

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            • #7
              Soufiane
              Pour moi cette femme , au demeurant sympathique mais déconnecté de la majeur partie de la société , est la juste pour attirer la frange intellectuelle révolutionnaire ( ou du moins anti makhzen ) des marocains ....et les neutraliser , pour ne pas qu'ils forment ou rejoignent un mouvement plus crédible
              Il sait très bien que la laïcité de nabila n'a aucune chance dans la société marocaine

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              • #8
                tizout dixit: " Elle est surtout un peu comme louisa Hanoune
                Une surface médiatique qui n'a absolument rien à voir avec son ancrage dans la population
                Et comme c'est le makhzen qui décide qui passe ou pas dans les médias , c'est que d'une certaine manière cela l'arrange"

                Donc,vous reconnaissez que les médias ne sont pas libres au Maroc?

                En revanche, il est vrai que Louiza Hanoune perd du crédit de par son soutien à l'inénarrable Boutef à l'inverse d'une femme admirable qu'est Aminatou Haidar (" la Ghandi marocaine" comme la splendide Fathia Brahimi.
                _____________________

                Incollable sur la procédure
                Alternant humour et rigueur, passant aisément de l'arabe, dont elle maîtrise les sombres recoins, au français, qu'elle pratique sans ce complexe ravageur des maquisards de la 25e heure, incollable sur la procédure, Fatiha Brahimi ne jure que par la loi. Mais, gare à l'accusé qui nie des évidences, ou aux intrusions intempestives d'un avocat ou même du procureur général. La métamorphose est alors brutale : le visage se ferme, le front se plisse, les lèvres se pincent, et le sourire se fige sur une moue qui précède une terrible tempête.

                Face à cette dame de fer enrobée de velours, des hommes d'influence perdent de leur superbe. Comme Abou Djerra Soltani, le très misogyne ministre d'État cité à la barre des témoins. Interrogé sur sa responsabilité au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, l'islamiste présumé « modéré » du Mouvement de la société pour la paix tente de la prendre de haut : « Un ministère que je quitte, c'est comme une femme que je répudie, je n'y remets jamais les pieds ! » Fatiha Brahimi le remet en place : « Calmez-vous, Monsieur le ministre d'État, sinon on va tous s'énerver ! »

                Dans le décor en trompe-l'oeil d'un procès balisé par les sacro-saintes lignes rouges de l'arrêt de renvoi, elle a réussi à réécrire une partie du scénario. Et à dévoiler dans toute sa laideur, une justice sous influence qui protège les puissants du sérail et accable les seconds couteaux.

                Pas de langue de bois
                Par une liberté de ton qui a répudié la langue de bois et une maîtrise exceptionnelle du dossier, la magistrate a failli réhabiliter auprès des Algériens l'image d'une justice discréditée, otage du pouvoir politique. En témoignent les centaines de lettres qui atterrissent chaque jour sur son bureau : du corbeau dénonçant un voisin suspect de corruption, au père de famille désespéré à la recherche d'un logement. « Malheureusement, je ne peux distribuer que des jugements » déplore-t-elle.

                Lorsque Ali Belhadj, le tonitruant chef salafiste, pénètre dans la salle d'audience et prend place parmi le public, tout le monde retient son souffle. Imperturbable, Fatiha Brahimi le jauge du coin de l'oeil et continue, mine de rien, son interrogatoire de l'accusé du jour. Sous la froide carapace, la dame de coeur se révèle parfois d'une sensibilité insoupçonnable chez la femme de loi. Émue avant de clore les débats, le 8 mars dernier, elle étouffe un sanglot, puis fond en larmes.

                Réaction inattendue dans ce procès surréaliste, avocats, journalistes, accusés et leurs familles, toute l'assistance se lève pour l'ovationner longuement.

                Source: Le Figaro.fr

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                • #9
                  Il sait très bien que la laïcité de nabila n'a aucune chance dans la société marocaine
                  C'est discutable, elle a bien liée son parti au mouvement national dans ses discours, elle a répétée l'idée que son parti est créé par al moujahid ait idder, elle a aussi répétée l'idée que son parti est pro islam marocain. Elle recalibre le discours de son parti dans un sens bien précis: Pro islam marocain, nationaliste, pro sahara, un parti d'histoire créé par un grand moujahid, parti de gauche ... Ce n'est pas une laïque ayant une vie compliquée anti coutumes marocains, elle dit qu'elle a aimée son mari étant étudiants, ils se sont mariés et ils ont 3 enfants, donc ca coïncide avec le standard Marocain. Pour faire passer l'idée que la femme doit s'intégrer en politique et dans les postes de responsabilités, elle fait passer ironiquement l'idée que la femme marocaine s'occupe déjà de la cuisine, enfant, mari, etc elle fait de la politique très bien chez elle donc elle pourra y exceller en la faisant réellement au niveau de l'état. Pour passer l'idée de jeunes qui s'embrassent et la police les a arrêter, elle fait passer l'idée en disant que c'est honteux d’arrêter des jeunes qui ne savent rien, qui expérimentent la vie, au lieu de leur montrer les choses, leur expliquer, on les arrête, elle sait surfer sur la mentalité marocaine en faisant passer la pilule sans l'offenser. J'ai suivi son discours et le jeux qu'elle joue, ca va percer dans les années à venir. Si benki continu à se courber devant M6, et si le PSU réussit à percer avec qq éléments au parlement, ils le feront de coups bien dures de nombreuses fois c'est sure, ce qui leur attirera encore plus de popularité. D'ailleurs al Sassi a dit qu'ils visent cette fois le parlement, les vraies élections pour eux c'est en 2020, ils sont réalistes. De plus, cette alliance de gauche a promit de faire annuler la retraite des parlementaires et des ministres, c'est le seul parti politique qui a donné une telle promesse jusqua maintenant ...

                  Depuis qq temps badil info, qui sert le PAM, les critique farouchement, en plus du mouvement amal qu'ils ont viré car il été en liaison louche avec le PAM, comme quoi les relais du mekhzen sont entrain de les travailler au corps à corps, même s'ils focalisent toute leur énergie actuellement sur le PJD, c'est lui le principal danger pr le mekhzen pr le moment.

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                  • #10
                    *Les langues se délient
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      No Comment !!!

                      « C’est inconcevable qu’au XXI e siècle, à l’ère du clic, on croit à la bay’a, à la bonne foi, etc. Nous sommes des gens bien éduqués l’éducation n’a aucune relation avec l’esclavage, avec l’humiliation.
                      Le respect doit être total, absolu. »
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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