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Maroc pédophilie: arrestation d'un pédophile recherché en France

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  • Maroc pédophilie: arrestation d'un pédophile recherché en France

    Agadir: arrestation d'un pédophile recherché en France

    30/08/2016
    Un pédophile septuagénaire faisant l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par Interpol a été arrêté par les autorités marocaines, le 27 août à Agadir.
    Poursuivi pour avoir violé un enfant en France, un ressortissant français, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par Interpol, a récemment été arrêté par les services de police de la préfecture d'Agadir.

    Agé de 71 ans, l'individu avait quitté la France et s'était rendu à Marrakech où il a séjourné pendant un moment avant de se diriger vers Agadir, nous apprennent des sources bien informées. Le prédateur sexuel a été arrêté, le 27 août, dans un hôtel de la capitale du Souss.

    Le mis en cause a été placé en garde à vue sous la supervision du Parquet de Rabat qui doit examiner les modalités de son extradition vers la France.

    Par Le360
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    Un prêtre américain accusé de pédophilie se serait caché à Tanger pendant près de 25 ans

    Un prêtre américain accusé de pédophilie se serait caché à Tanger pendant près de 25 ans. Un prêtre américain coulait des jours tranquilles à Tanger au Maroc. Installé dans la ville du Détroit depuis 1992, il y détenait un appartement et un travail. Une vie rangée qui..

    C’est une plainte d’une de ses victimes qui déclenche l’affaire. Nous sommes en avril dernier lorsque parvient à Tanger une curieuse lettre signée Kenneth Wolter. L’homme de 35 ans venait de servir une citation à comparaître à Arthur Perrault, un ancien prêtre qu’il accuse d’avoir abusé sexuellement de lui quand il était âgé de 10 et 11 ans. « Tenir Arthur Perrault loin des enfants est la priorité numéro 1 pour moi surtout s’il est toujours entouré d’enfants parce qu’il ne changera jamais », témoigne Kenneth Wolter dans l’. Les craintes de l’homme sont fondées, le ****raste présumé, continuait encore d’être en contact avec des enfants à l’American Language Center de Tanger.

    7 plaintes et un homme introuvable

    Remontons les faits pour bien comprendre. Après avoir servi à Jemez Springs dans le Nouveau-Mexique aux Etats-Unis, le prêtre Arthur Perrault est affecté en 1967 à l’archidiocèse de Santa Fe, la capitale de l’Etat américain du Nouveau Mexique. A ce titre, il couvre plusieurs écoles et paroisses dont celui d’Albuquerque. Nous sommes au début des années 70 et le prêtre y aurait mené une vie pas très "catholique" qui n’a été révélée qu’après la plainte Wolter.

    Marlene Debrey-Nowak qui témoigne dans le journal local rapporte que le prêtre aurait abusé de 2 de ses enfants dans les années 70 et qu’il a échappé à la justice en dépit de nombreux avertissements de parents aux responsables de l’église. Mark Romero, ancien enfant de chœur d’une église située à Santa Fe a témoigné publiquement lors d’un rassemblement qu’Arthur Perrault a également abusé de lui. Mark Wolter, auteur de la plainte quant à lui fait partie de la liste des dernières victimes. En 1991, il a 10 ans quand Arthur Perrault a abusé sexuellement de lui alors qu’il officiait pour l’autel. L’année suivante, en 1992, il a à nouveau été violé par l’homme d’église sur une base où Perrault était aumônier.

    En septembre 1992, Albert Perrault annonce à ses fidèles sa résignation (démission) et sa retraite sabbatique. Il achète un billet en direction de Vancouver au Canada puis disparaît. Sans doute avait-il senti venir la suite. 11 jours plus tard, 7 personnes portent plainte contre l’archidiocèse et expliquent qu’il a abusé d’enfants. Des recherches montrent que le premier établissement où il a servi avait été fermé sous des accusations de pédophilie sur les prêtres. Mais Arthur Perrault est introuvable.

    Aussitôt localisé, aussitôt disparu

    C’est grâce à un informateur marocain que l’on découvre que l’homme est installé à Tanger et qu’il enseignerait même à l’école américaine. « Vous avez un homme qui a ruiné la vie d’enfants - certains d'entre eux ont pris leur propre vie - et il est au Maroc. Il y a quelque chose qui cloche », peste Mark Romero. « C’est bien qu’il ait été localisé, mais je ne le croirais que quand je le verrais. C’est un individu fugace » prédit Kenneth Wolter.

    On décide de lui envoyé une plainte par courrier qui est réceptionné par l’école américaine et signé par un responsable, comme témoigne un avocat d’Ancillary Legal Corp, spécialisé dans ce genre de procédure. La copie de la plainte envoyée à son domicile n’a quant à elle pas été réceptionnée à son appartement tangérois. « Lui envoyer les courriers et le traduire en justice est ce qui devrait arriver », explique la mère des enfants abusés en 1970.

    L’Amercan Language Center nie que l’homme soit un employé en dépit d’avoir réceptionné le courrier pour l’ancien prêtre. Arthur Perrault, aujourd’hui âgé de 79 ans, n’a pas répondu aux courriers des plaintes. Il demeure encore introuvable. Se victimes espèrent le retrouver afin qu’il fasse enfin face aux accusations portées contre lui.
    ********
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      Maroc pédophilie: arrestation d'un pédophile recherché en France

      Il n'a pu s'échapper qu'au pays où il est le mieux protégé.

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      • #4
        Algérie : des scandales de pédophilie éclaboussent des écoles coraniques

        La pédophilie, cette atteinte innommable à l’intégrité de l’enfance, s’immisce dans des enceintes que l’on croyait immunisées contre ce mal, et après les scandales en chaîne qui ont ébranlé l’Eglise catholique, c’est au tour des écoles coraniques en Algérie d’être éclaboussées par des affaires de mœurs sordides.
        L’impensable s’est produit là où il était inconcevable qu’il survienne, et au cours de ces derniers mois, plusieurs cas d’agressions sexuelles sur mineurs ont traumatisé l’opinion algérienne.
        Derrière les murs protégés, ou supposés l’être, des sanctuaires de la foi, certains imams abusent de leur pouvoir pour assouvir des pulsions criminelles, à l’instar de cet enseignant coranique de la mosquée de la commune de Boudjebha-El-Bordj, près de Sidi Bel-Abbès, qui vient d’être condamné à 10 ans de prison ferme pour abus sexuel sur un garçonnet de 6 ans.
        Considérant que cet enseignant, qui a fait subir un calvaire à son jeune élève, a gravement déshonoré sa fonction et l’islam, la religion dont il était censé prêcher la bonne parole et inculquer les grands préceptes, le tribunal de Sidi Bel-Abbès a voulu faire un exemple.
        Les faits étaient effectivement accablants pour l’accusé qui, non content d’avoir enfermé sa proie innocente dans la classe pour se livrer à un viol caractérisé, a également menacé l’enfant si jamais il en parlait à sa famille. Mais ce dernier a puisé en lui le courage nécessaire pour tout révéler à ses parents, un médecin confirmant l’agression sexuelle dont il avait été victime.
        Sensibilisée à ce phénomène très alarmant, l’association Djazairouna a brisé le tabou, et la chape de plomb du silence qui l’entoure, pour enquêter en 2010 sur ces crimes abominables. Le fruit de son investigation sur 431 écoles coraniques a jeté une lumière crue sur une réalité honteuse : dans la seule wilaya de Blida, 28% des enfants, inscrits dans des écoles coraniques, avaient subi des attouchements sexuels.

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        • #5
          Un imam algérien justifie la pédophilie

          ALGERIE (Tamurt) – Les imams algériens semblent faire une sérieuse concurrence à leurs homologues Saoudienne, en matière d’ignorance et de perversion bien sûr. Chams Dine, un imam vedette de la chaîne islamiste algérienne d’Ennahar, a poussé le bouchon plus loin que personne ne l’imagine.
          Dans une émission radiophonique à la radio algérienne Jil FM, il a justifié et a même défendu la pédophilie. Pour lui, le viol par un homme de 37 ans d’une fillette de 12 ans s’explique scientifiquement. L’imam a déclaré« Il y a une explication scientifique pour cet amour entre cet homme de 37 ans et cette fillette de 12 ans. Lui, il a 37 ans dans le corps, mais dans l’esprit, il a peut-être le même âge que la fille ». Le quotidien francophone algérien l’Expression, qui a rapporté l’information, a indiqué que Chams aurait déclaré qu’il « se peut qu’il soit adulte même dans son esprit et que cette fille de 12 ans soit mûre. 12 ans, mais c’est une femme ! S’ils s’aiment tous les deux. Dans ce cas, si ses intentions sont sincères, c’est-à-dire qu’il la veut pour épouse, je ne vois pas de contrainte à ce genre de mariage ».
          Des déclarations qui font froid au dos. L’Imam est remercié même et considéré comme un savant très sage et une référence pour la société algérienne.
          Lounès B pourTamurt

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          • #6
            La pédophilie fait des ravages en Algérie

            Plus de 1000 victimes par an comptabilisées. Le phénomène de la pédophilie ne cesse de prendre de l’ampleur en Algérie. Si les victimes des violences sexuelles se comptent parmi toutes les catégories d’âge et sans distinction de sexe, il n’en demeure pas moins que les mineurs restent les cibles les plus privilégiées des agresseurs. Attentat à la pudeur, viol, acte indécent, inceste... sont autant de maux qui continuent bel et bien d’exister dans notre société qui, souvent, refuse de regarder en face ces phénomènes. Il ne se passe pas un jour sans que ce genre de violence occupe les manchettes des journaux. Si l’on se fie aux décomptes des différents services de lutte contre ce phénomène, c’est près d’un millier de cas qui a été recensé durant l’année 2008. Mais la réalité est tout autre.


            Combien y a-t-il de victimes ? « En réalité beaucoup plus, certainement 3 à 4 fois plus de ce qui est rendu public », commente le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Khiati. Contacté hier, il estime que « c’est un phénomène qui ne fait que croître parce que les gens en parlent et le signalent de plus en plus ». Sans omettre de préciser que « d’autres cas de violences sexuelles existent à des taux qui restent à préciser ». En tout état de cause, pour ce spécialiste des enquêtes sur la violence à l’égard des enfants, « les parents transgressent les tabous et déclarent ces violences qui étaient auparavant cachées ». Pour lui, « les chiffres donnés aujourd’hui traduisent les plus grandes communications des personnes touchées mais restent en deçà de la réalité ». Pourquoi ? « Difficile de connaître cette réalité, car il s’agit de distinguer la vérité que disent les enfants », selon le Pr Khiati qui nuance : « Pour parler de la violence, il faut qu’il y ait des situations et surtout des déclarations des enfants qui confortent les auteurs. » Il cite le cas des attouchements où, selon lui, « les déclarations des enfants sont en fonction de leur âge et de leur niveau intellectuel ». Il explique : « Lorsqu’il s’agit d’attouchements, c’est encore plus compliqué. Pour ce cas d’abus, il faut mettre cela entre les mains de personnels très avisés, des juges bien formés, des psychologues, des points d’écoute, des éducateurs et des maîtres d’école », explique-t-il. C’est pourquoi le Pr Khiati pense qu’« une meilleure information dirigée avec tact envers les enfants pourrait nous donner une projection plus réaliste ». Cela étant, l’abus sexuel est souvent découvert suite à une fugue de la victime alors que l’acte se déroule souvent dans une maison cloîtrée, sur un chantier ou dans un endroit isolé. Bien sûr, chez les familles, savoir que son enfant a subi d’atroces sévices est quelque chose d’insupportable. La douleur est profonde. Chez la victime, le viol laisse une empreinte indélébile. S’il est déjà une atteinte physique, le viol est aussi une souillure psychologique qui l’accompagne toute sa vie ; la victime demeure prisonnière de cet acte abject et condamnable tant qu’elle n’aura pas exorcisé son mal. L’inceste reste un tabou Les abus sexuels intrafamiliaux sont aussi plus fréquents au moment de la puberté, celui le plus souvent rencontré est l’inceste qui conduit à des conséquences encore plus fâcheuses sur le plan psychologique. « L’inceste reste un tabou "jalousement gardé", il n’y a que les adolescentes (ou les adolescents) qui le révèlent quand elles (ils) quittent la maison », selon Pr Khiati. C’est dire que cette forme de criminalité requiert un combat sans merci contre ses auteurs qui, en usant de violence, font aussi preuve de lâcheté et de vilenie pour ne citer que ces deux adjectifs qui sont encore loin de décrire la gravité de l’acte du viol. Pour y faire face, des ONG imaginent souvent des outils pédagogiques de sensibilisation et d’information au profit des enfants. Est-ce suffisant ? « Il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de prise en charge immédiatement », estime M. Khiati. Plus explicite, notre interlocuteur invite les pouvoirs publics à « créer des mécanismes de coordination entre les associations qui s’occupent des enfants et les différents organes de protection, la GN, la police et la justice, mais aussi les structures d’accueil ».
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            Son constat : « D’une façon générale, la prise en charge des enfants victimes de maltraitance est déficitaire et les mécanismes sont très lents à mettre en place. » Il est vrai que les structures d’accueil en font défaut. Beaucoup de victimes demeurent sans prise en charge – psychologique surtout – après avoir été victimes d’abus sexuels. Il n’y a pas d’assistance sociale. Pire que cela, « il n’y a pas de structures en dehors de celles habituelles, police, Gendarmerie nationale et tribunaux pour déposer plainte ». C’est pourquoi d’ailleurs, « même le nombre de plaintes est un chiffre à reconsidérer, car les gens en parlent plus », selon M. Khiati, qui indique que « selon des chiffres des différents organes de lutte depuis début 2000 à aujourd’hui, le nombre de plaintes a été multiplié par 4 ». Peu importe, n’est-il pas temps pour les pouvoirs publics de sortir de leur hibernation et d’entamer un travail d’accompagnement et de sensibilisation pour venir à bout de cette absurdité ? Cela, sans compter que la famille doit elle aussi jouer son rôle.

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            • #7
              Kidnapping d’enfants en Algérie : « La première cause est la pédophilie »

              Professeur Mostefa Khiati est le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche. Dans cet entretien, il revient sur le phénomène de kidnapping d’enfants en Algérie et les raisons de la recrudescence de la violence au sein de la société.
              Est-ce que le kidnapping d’enfants est un phénomène qui prend réellement de l’ampleur?

              D’abord, il faut distinguer entre les disparitions qui peuvent atteindre 150 cas par an et qui ne concernent que des enfants de plus de dix ans qui fuguent et les kidnappings. Selon les bilans de la DGSN et de la gendarmerie, on a enregistré une moyenne de deux kidnappings d’enfants par an en Algérie au cours de ces vingt dernières années. C’est un phénomène inquiétant dont on ne parlait pas beaucoup auparavant et qui est amplifié aujourd’hui notamment par les réseaux sociaux. Mais nous n’avons pas des chiffres réels que depuis 1995.
              Quelles sont les causes à l’origine de ces kidnappings en Algérie ?

              La première cause en Algérie est l’agression sexuelle (pédophilie) qui est généralement suivie d’assassinat. La deuxième cause est le chantage et le règlement de comptes comme on l’a vu avec l’affaire de Dely Brahim à Alger. La troisième cause est liée au problème de sorcellerie. Nous avons un cas de figure à Aïn Defla où on a trouvé une enfant âgée de sept ans. On lui avait enlevé ses yeux. On a parlé alors de trafic d’organes mais celui-ci reste impossible à réaliser en Algérie sur le plan technique. Nos hôpitaux n’arrivent même pas à faire une centaine de greffes par an.
              Les mesures prises jusqu’à présent pour lutter contre ce phénomène semblent insuffisantes. Pourquoi ?

              En 2013, après l’assassinat des deux enfants à Constantine après avoir été agressés sexuellement auparavant par leurs ravisseurs, le ministère de l’Intérieur a réagi et a mené des discussions avec des représentants de la société civile concernant ce sujet. Des propositions ont été faites mais qui n’ont pas vu le jour. On s’attendait à beaucoup de choses avec la loi sur la protection de l’enfance. Lorsqu’elle a été présentée à l’Assemblée populaire nationale, on s’est rendu compte qu’il s’agissait d’un texte axé sur l’enfant délinquant. Un seul article a été consacré aux enfants victimes d’enlèvement relatif à la diffusion de l’information. Ce n’est pas sérieux !



              Quelles sont ces propositions ?

              Il s’agit d’une panoplie de mesures dont la mise en place officielle du plan alerte et une communication axée sur la sensibilisation des parents avec la participation des écoles. Une autre proposition portait aussi sur la mise en place d’une base de données concernant les pédophiles ou des personnes qui ont des penchants maladifs.
              Le dispositif d’alerte et de vigilance existant est-il défaillant ?

              Le dispositif d’alerte ne répond pas aux critères demandés. Dans l’affaire Nihal, il s’agissait d’un enfant âgé de moins de six ans. Dans ce genre de situation, lorsque la mère s’aperçoit de la disparition, le dispositif doit être mis en place 15 minutes après. Il est inconcevable qu’on réagisse plusieurs heures plus tard. Je pense aussi qu’il faut intervenir beaucoup plus tôt avec les personnes soupçonnées de pédophilie en mettant une base de données nationale. Lorsque les pédophiles sont arrêtés, il faut leur mettre un bracelet électronique de surveillance ou leur injecter une puce. Toutes les études ont montré que les pédophiles sont des récidivistes.
              Des voix s’élèvent pour l’application de la peine de mort. Quelle est votre position sur ce sujet ?

              Je pense qu’on devrait abolir la peine de mort exception faite de cette situation notamment quand il s’agit de trois crimes successifs : enlèvement, agression sexuelle puis assassinat. Seuls les parents doivent avoir le droit de pardonner et de surseoir à la peine de mort. L’autre solution est de faire comme en Inde. C’est-à-dire de procéder à la castration des personnes tout en leur faisant subir une peine de 35 ans de prison par exemple.
              La peine de mort pourrait servir à quoi ?

              Les parents et la société civile estiment que le prix doit être payé. Chaque année, des milliers de personnes sont libérées de prison et les gens ont l’impression qu’il y a un laxisme et que les crimes restent impunis.
              Comment expliquez-vous cette recrudescence de la violence dans la société après la Décennie noire ?

              Depuis la fin de la Décennie noire, nous assistons à une augmentation exponentielle de la violence, que ce soit au niveau de la famille, des stades ou de la rue. La violence est devenue presque banale. Le problème est que nous n’avons pas montré d’intérêt pour la prise en charge des enfants victimes de violence dans les années 1990. Moins de 50.000 enfants atteints de traumatisme ont été pris en charge sur le plan psychologique sur les un million estimés. Ces enfants sont aujourd’hui des adultes. À cette époque aussi, on ne contrôlait pas ce qui passait à la télévision, on montrait des têtes coupées, des bébés au four. Il y avait également le ouï-dire qui a créé un climat de psychose et de trauma ambiant.

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              • #8
                Le visage de la pédophilie en Algérie

                Elle se baladait dans son quartier. Lina*, 12 ans, 5e année primaire, jouait avec d’autres enfants de son âge, comme elle le fait souvent après les cours. Elle est loin de se l’imaginer, mais très vite le pire arrive.

                Lina rentre chez elle et se confie maladroitement à sa mère. Le cauchemar se transforme en silence jusqu’au jour où la mère de Lina réalise que sa fille est enceinte. Elle compose le 3033 (numéro vert du réseau Nada pour les enfants victimes de maltraitance) et c’est toute l’équipe du programme Je t’écoute qui se voit bouleversée par ce drame, ce qui est loin d’être un cas isolé.
                «C’est le cas le plus marquant qu’on ait eu à traiter ces dernières semaines», confie Salima Barça, psychologue clinicienne, coordinatrice de Je t’écoute lancé en 2008.
                Numéro vert: «Je t’écoute»

                Depuis le début de l’année, le réseau accueille de plus en plus de cas de maltraitance, de violence, de discrimination et d’abus sexuels sur enfants. Lina fait partie des 16.310 personnes qui ont demandé assistance à ces professionnels durant la période allant de juin 2012 à mai 2013.
                «Les abus sexuels sur mineurs prennent de l’ampleur. On le remarque jour après jour sur le terrain», constate Abderrahmane Aarar, président du réseau Nada.
                L’affaire de Lina rappelle l’horreur de l’assassinat, en mars 2013 à Constantine, de Haroun (10 ans) et Ibrahim (9 ans), qui ont été laissés pour morts après avoir été agressés sexuellement, ou encore l’histoire de Chaïma(8 ans), kidnappée chez elle à Zéralda, en décembre 2012. Elle a été retrouvée morte trois jours plus tard. Elle a, elle aussi, été victime d’abus sexuels. Plusieurs autres cas ont défrayé la chronique cette dernière année.
                Il y aurait eu plus d’un millier de rapts d’enfants ces dix dernières années en Algérie. Le premier motif de ces kidnappings serait l’agression sexuelle.
                915 cas de violence sur des mineurs ont été pris en charge par la Gendarmerie nationale durant les quatre premiers mois de l’année, dont 4 incestes et 34 viols. Le phénomène prend incontestablement de l’ampleur.
                Les résultats de la dernière enquête réalisée par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem) en 2007 sur les abus sexuels sur mineurs donne froid dans le dos. Entre 10.000 et 13.000 enfants sont victimes d’abus sexuels chaque année. Petit calcul pour rendre cette réalité plus nauséabonde: près de 850 cas par mois, plus de 27 par jour. Une agression sexuelle contre un enfant par heure dans un des quatre coins du pays.
                Depuis, aucune enquête n’a été faite pour corroborer et /ou mesurer l’évolution du phénomène, «faute de financement», explique le professeur Mustapha Khiati, résident de la Forem.
                Déni des pouvoirs publics

                Aux problèmes de financement s’ajoutent d’autres obstacles: les tabous continuent d’avoir la peau dure et le déni dans lequel s’enferment les pouvoirs publics ne trouvent pas d’épilogue. Cinq années après le lancement du Plan national pour la protection de l’enfance (2008-2014) sous l’égide de la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Nouara Djaafar, le problème perdure et s’aggrave même.
                Pour le président du réseau Nada, il existe un véritable malaise en matière de prise en charge de l’enfant algérien.
                «Le phénomène des abus sexuels et de plusieurs autres formes de maltraitance d’enfants prend de l’ampleur, mais aucune mesure n’est prise parce que c’est loin de constituer une priorité pour les pouvoirs publics.»
                50.000 enfants sont maltraités chaque année, plus de 350.000 travaillent et 20.000 vivent dans la rue, selon les estimations de la Forem. Ceci pour les cas connus et répertoriés. Qu’en est-il de tous ces enfants dont les agressions restent secrètes?
                Maltraitance, discrimination, exploitation, agression sexuelle… les atteintes aux droits de l’enfant prennent différentes formes. On intimide, on frappe, on rabroue. Pire, on viole, on exploite. 80% des cas de violence à l’encontre des enfants ont lieu au sein même de la cellule familiale, ce qui rend le combat presque perdu d’avance. Le réseau Nada plaide pour la relance du projet de loi sur la protection sociale et judiciaire de l’enfance.
                Pour Abderrahmane Aarar, «au vu des mutations sociales qui s’accélèrent, il faut une prise de conscience, lever les tabous, aller vers une éducation sexuelle pour empêcher toute cette détresse de s’approfondir dans notre société».
                Mais que peuvent les lois quand la violence s’infiltre dans les foyers et qu’elle s’exerce souvent naturellement du sommet de l’Etat vers le bas? Pour le psychiatre, docteur en sciences biomédicales, Mahmoud Boudarene, qui réagissait en mars dernier au meurtre de Haroun et Ibrahim à Constantine, le mal est profond et relève de questions de gouvernance.
                Mépris et hypocrisie
                «Un simulacre de moralisation irresponsable et vain, une diversion qui cache mal la volonté de détourner le regard du désastre engendré par une gouvernance marquée par l’injustice sociale et le mépris. Une gouvernance qui est responsable du délabrement actuel de la société et du pays.»
                Et d’ajouter:
                «Comme si le simple fait de rappeler que l’Algérie est une nation musulmane suffisait à rétablir l’ordre social.»
                Un autre petit calcul: 50.000 cas de maltraitance par an, plus de 4.000 par mois, 140 par jour. Un enfant maltraité à chaque intervalle entre les cinq prières de la journée. Une nation musulmane ne devrait-elle pas justement faire de ce combat l’un de ses premiers préceptes de gouvernance?
                * Le prénom a été changé pour préserver l’anonymat de l’enfant
                Fella Bouredji (El Watan)

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                • #9
                  Algérie - Pourquoi la pédophilie progresse

                  A la une du quotidien El Watan daté du 6 mai, un dossier spécial sur un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur en Algérie: les abus sexuels contre les enfants. Les chiffres donnés par les services de sécurité du pays sont alarmants.
                  En 2010, 2.507 cas de mineurs victimes de pédophilie ont été recensés, en 2011 ils étaient 3.988 et pour les seuls quatre premiers mois de cette année, 847 cas ont été enregistrés.
                  Autre révélation: l'âge des victimes est compris entre deux et dix-huit ans, la moyenne est de 8 ans et les filles sont généralement plus confrontées aux viols que les garçons.
                  Si l’augmentation est si nette entre 2010 et 2011 —elle a presque doublé—, c’est peut-être aussi parce que de plus en plus de cas sont portés devant le tribunal.
                  Mais selon le quotidien, ces chiffres ne représentent qu’une infime partie de la réalité.
                  La loi du silence qui règne en Algérie n’y est pas pour rien.
                  La plupart de ces crimes sont commis au sein même de la cellule familiale, briser le silence et dénoncer ses proches reste quasi impossible.
                  Interrogé, Abdelkader Araar, président du réseau Nada, une association qui défend les droits de l’enfant et reçoit chaque jour de nouvelles plaintes, confirme:
                  «Nous constatons, à travers les plaintes que nous recevons, que les victimes de violences sexuelles sont de plus en plus parmi les plus proches des enfants. Les filles sont les premières à se plaindre du comportement de leur père, frère, cousin ou autres membres de la famille. Cela va de l’attouchement jusqu’au viol. Les conséquences sont désastreuses. La fille fugue du domicile familial et se retrouve dans la rue, notamment lorsqu’elle est enceinte», explique-t-il.
                  Pire encore, la commissaire de police en charge de la délinquance juvénile et de la violence contre les femmes, Kheira Messaoudène, explique qu’un nouveau phénomène se développe:
                  «Les violences sexuelles commises par les enfants contre d’autres enfants sont en train de connaître une hausse importante. Les raisons sont multiples et souvent, ce sont la télévision et Internet qui sont à l’origine de ces actes».
                  Elle ajoute que la recrudescence des cas d’abus sexuel contre les enfants est la conséquence directe d’une crise morale de la société algérienne.
                  Même son de cloche pour Me Farouk Ksentini, le président de la commission nationale consultative pour la promotion et la défense des droits de l’homme qui pense que les mœurs de la société algérienne ont changé. Une évolution dûe en partie à la banalisation de la pornographie «européenne», qui, selon ses dires, inonde la télévision et l’Internet algérien et participe activement à la «perversion des mœurs».
                  Tous deux plaident pour la création d’un tribunal spécial pour juger les crimes et délits commis contre les mineurs ainsi que celle de lois plus strictes pour instaurer la dénonciation des auteurs de tels crimes.
                  L’enquête le rappelle, les violences pédophiles touchent toutes les catégories sociales et l’ensemble du pays.

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                  • #10
                    Bonne lecture.

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                    • #11
                      Ah j’oublie, pour plus d'information mettre juste "pédophilie en Algérie" sur google et vous serez servis.

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                      • #12
                        un ressortissant français, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par Interpol, a récemment été arrêté par les services de police de la préfecture d'Agadir.
                        donc le maroc gracie ceux qui violent ses enfants et capture ceux qui violent les enfants des autres! les enfant francais valent mieux que ces propres enfants.

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                        • #13
                          et emprisonne les algeriens...
                          what else?

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                          • #14
                            1/ Maroc pédophilie: arrestation d'un pédophile recherché en France

                            2/ Un prêtre américain accusé de pédophilie se serait caché à Tanger pendant près de 25 ans
                            c'est pas pour rien qu'on le surnomme la thailande du monde arabe et destination privilégiée et de prédilection du tourisme sexuel dans le monde.

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                            • #15
                              non

                              Seulement les frustrés sexuelles algériens.et jamais en face réellement devant des marocains, mais toujours derrière un écran.

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