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Rfi
Publié le 30-09-2016 Modifié le 30-09-2016 à 15:45
La recherche d’une unité en Libye sera sur la table d'une réunion à Paris, la semaine prochaine. Suite à la visite du Premier ministre libyen Fayez el-Sarraj à Paris et à sa rencontre avec le président français, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a en effet annoncé une réunion autour de la Libye qui aura lieu à Paris, à une date qui n'est pas encore arrêtée. Cette réunion se tiendra en présence de l’Egypte, de la Turquie, des Émirats arabes unis et du Qatar.
Aucune date précise à cette réunion de Paris n'a encore été fixée, le ministère des Affaires étrangères étant en train de l'organiser avec discrétion. Il sera question de la réconciliation nationale en Libye en proie au chaos.
Pour l’instant, aucune information n’a filtré pour savoir à quel niveau les pays participants seront représentés. Idem pour les partis et personnalités libyennes, qui participeront à cette nouvelle tentative de réconciliation compliquée et difficile.
En revanche, ce qui est certain, c'est que Paris avait opposé une fin de non-recevoir à une demande formulée par une délégation libyenne à la France pour obtenir une position qui dénoncerait l'offensive du maréchal Khalifa Haftar sur les champs pétroliers. C'est ce qu’assurent à RFI des sources proches de la délégation qui a accompagné Fayez al-Sarraj lors de sa visite parisienne.
Ces mêmes sources affirment que des conseils ont été formulés au chef du gouvernement d'union nationale libyen afin d'initier la réconciliation en Libye. Ces mêmes conseils avaient déjà été prodigués au Premier ministre la semaine dernière en marge d’une réunion aux Nations unies. Plusieurs voix s'élèvent en Libye pour que le dialogue national dans sa nouvelle étape regroupe tous les partis, surtout ceux qui n'ont pas été conviés jusqu'à maintenant.
Parmi eux, Mouhamad Kadhafi, le cousin de Mouammar, et dirigeant du Front libyen de lutte nationale veux faire partie de ce dialogue : « Depuis la tribune des Nations unies monsieur al-Sarraj, avait appelé à une réconciliation nationale et un dialogue entre les Libyens. Il a affirmé qu’il n’y aurait pas d’exclusion, d'injustice ou une marginalisation d’une partie des Libyens de ce dialogue. Nous avons immédiatement salué cette initiative. Nous saluons le dialogue de Paris. C’est notre pays et personne ne peut nous exclure du paysage ou du dialogue. Dans ce cas, nous n’aurons pas besoin des pays occidentaux qui veulent imposer leurs gouvernements ou leurs hommes ».
Publié le 30-09-2016 Modifié le 30-09-2016 à 15:45
La recherche d’une unité en Libye sera sur la table d'une réunion à Paris, la semaine prochaine. Suite à la visite du Premier ministre libyen Fayez el-Sarraj à Paris et à sa rencontre avec le président français, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a en effet annoncé une réunion autour de la Libye qui aura lieu à Paris, à une date qui n'est pas encore arrêtée. Cette réunion se tiendra en présence de l’Egypte, de la Turquie, des Émirats arabes unis et du Qatar.
Aucune date précise à cette réunion de Paris n'a encore été fixée, le ministère des Affaires étrangères étant en train de l'organiser avec discrétion. Il sera question de la réconciliation nationale en Libye en proie au chaos.
Pour l’instant, aucune information n’a filtré pour savoir à quel niveau les pays participants seront représentés. Idem pour les partis et personnalités libyennes, qui participeront à cette nouvelle tentative de réconciliation compliquée et difficile.
En revanche, ce qui est certain, c'est que Paris avait opposé une fin de non-recevoir à une demande formulée par une délégation libyenne à la France pour obtenir une position qui dénoncerait l'offensive du maréchal Khalifa Haftar sur les champs pétroliers. C'est ce qu’assurent à RFI des sources proches de la délégation qui a accompagné Fayez al-Sarraj lors de sa visite parisienne.
Ces mêmes sources affirment que des conseils ont été formulés au chef du gouvernement d'union nationale libyen afin d'initier la réconciliation en Libye. Ces mêmes conseils avaient déjà été prodigués au Premier ministre la semaine dernière en marge d’une réunion aux Nations unies. Plusieurs voix s'élèvent en Libye pour que le dialogue national dans sa nouvelle étape regroupe tous les partis, surtout ceux qui n'ont pas été conviés jusqu'à maintenant.
Parmi eux, Mouhamad Kadhafi, le cousin de Mouammar, et dirigeant du Front libyen de lutte nationale veux faire partie de ce dialogue : « Depuis la tribune des Nations unies monsieur al-Sarraj, avait appelé à une réconciliation nationale et un dialogue entre les Libyens. Il a affirmé qu’il n’y aurait pas d’exclusion, d'injustice ou une marginalisation d’une partie des Libyens de ce dialogue. Nous avons immédiatement salué cette initiative. Nous saluons le dialogue de Paris. C’est notre pays et personne ne peut nous exclure du paysage ou du dialogue. Dans ce cas, nous n’aurons pas besoin des pays occidentaux qui veulent imposer leurs gouvernements ou leurs hommes ».
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