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Il s'est également comparé à Hitler, qui a tué « 3 millions de juifs »...
Rodrigo Duterte, le président des Philippines, s'est en quelque sorte comparé à Hitler en affirmant qu'il serait « très heureux de massacrer » les millions de drogués du pays dans sa guerre sanglante contre le crime.
Dans sa ville, Davao, l'ancien procureur a confié aux journalistes qu'il a été comparé à « un cousin d'Hitler » par ses détracteurs.
« Si l'Allemagne a eu Hitler, les Philippines ont... », a-t-il déclaré, en marquant une pause et en indiquant sa personne.
« Hitler a massacré trois millions de juifs... Nous avons trois millions de drogués. Je serais heureux de les massacrer », a-t-il déclaré.
Le gouvernement allemand a condamné ces déclarations jugées inacceptables.
« Il est impossible d'établir une comparaison quelconque avec les atrocités uniques de la Shoah et de l'Holocauste », a déclaré Martin Schaefer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial, a qualifié les déclarations de Duterte de « révoltantes », et a exigé qu'il présente ses excuses et retire ses propos.
La drogue est un véritable fléau. Mais ce que le président Duterte a dit est non seulement profondément inhumain, mais cela démontre aussi un manque de respect ahurissant pour la vie humaine ; cela brise le coeur de la part d'un dirigeant démocratiquement élu dans une grande nation.
Phil Robertson, vice-directeur de la section asiatique de Human Rights Watch, s'est dit choqué que quelqu'un tienne à se comparer à « l'un des plus grands meurtriers de l'Histoire ».
« Est-ce qu'il veut être envoyé à la Cour pénale internationale ? Parce qu'il fait tout pour », a-t-il ajouté.
Duterte a passé les trois premiers mois de son mandat à mener une campagne d'assassinats à l'encontre des trafiquants de drogue, ainsi que des toxicomanes, ce qui a provoqué l'indignation de groupes de défense des droits de l'Homme, ainsi que de certains gouvernements étrangers.
Plus de 3 500 trafiquants de drogue présumés et toxicomanes ont été tués, dont un tiers lors d'opérations policières. La majorité d'entre eux a donc été victime de milices populaires. Duterte a publiquement encouragé les civils à tuer les toxicomanes, affirmant qu'il ne poursuivrait pas en justice les policiers qui se livraient à des exécutions sommaires.
« Vous savez, mes victimes, je voudrais qu'ils soient tous des criminels afin d'en finir avec ce problème dans mon pays, et sauver les prochaines générations de la perdition », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en début de journée.
Rodrigo Duterte est un véritable OVNI politique. Depuis son élection à la tête de son pays, il a multiplié les déclarations sensationnelles et s'est fortement distancé des États-Unis, dont les Philippines furent autrefois une colonie, et qui utilisaient ce pays comme avant-poste militaire en Asie.
Le président philippin a également déclaré vouloir « manger vifs » les militants de Daech qui se cachent dans certaines îles des Philippines.
En outre, il s'en est également pris au pape François, suite à l'embouteillage gigantesque provoqué à Manille par la venue du souverain pontif : « Il nous a fallu cinq heures pour aller de l'hôtel à l'aéroport. J'ai demandé qui on attendait. Ils ont répondu que c'était le Pape, je voulais l'appeler. Le Pape, fils de ****, rentre chez toi. Ne viens plus nous rendre visite ».
Avocat de formation, Duterte a déclaré qu'il offrirait une récompense de 24 000 euros à quiconque lui apporterai la tête d'un chef de gang, à condition que cette dernière soit entreposée dans « un sac de glace, pour qu'elle ne sente pas trop mauvais ».
Prêt à « tuer [ses] propres enfants s'ils se droguent », Duterte a clairement affirmé avant son élection que s'il était élu, il fallait « oublier les droits de l'Homme. Ça va saigner ! »
Enfin, récemment, il avait qualifié Barack Obama, président des États-Unis d'Amérique, de « fils de **** », regrettant par la suite qu'Obama ait pris cette insulte à titre personnel. Obama avait par la suite annulé son entretien prévu avec l'homme d'État philippin, pour des raisons diplomatiques évidentes.
Avec un tel palmarès, il apparait probable qu'une révolution « populaire » (qui a dit « coup d'État piloté par les États-Unis » ?!, ndlr), un cancer du Sida parkinsonien fulgurant, une retombée de déjection aérienne supersonique sur sa personne ou une banale chute sur une tronçonneuse qui se serait mise en marche toute seule pendant son sommeil (avant de tomber dans un baril de béton frais retrouvé au matin immergé au large du vieux port de Marseille, comme dans le célèbre sketch du JT de Marseille des Inconnus), bref, une mort tout à fait naturelle, aura raison de cet homme qui ne fait certes pas l'unanimité parmi la classe politique mondiale (ce qui n'est pas forcément un critère primordial pour juger de la sincérité du coeur d'un homme), mais qui semble disposer d'une paire de cojones faite d'un matériaux plus solide encore que les fameux passeports retrouvés post-attentats.
Croa
Rodrigo Duterte, le président des Philippines, s'est en quelque sorte comparé à Hitler en affirmant qu'il serait « très heureux de massacrer » les millions de drogués du pays dans sa guerre sanglante contre le crime.
Dans sa ville, Davao, l'ancien procureur a confié aux journalistes qu'il a été comparé à « un cousin d'Hitler » par ses détracteurs.
« Si l'Allemagne a eu Hitler, les Philippines ont... », a-t-il déclaré, en marquant une pause et en indiquant sa personne.
« Hitler a massacré trois millions de juifs... Nous avons trois millions de drogués. Je serais heureux de les massacrer », a-t-il déclaré.
Le gouvernement allemand a condamné ces déclarations jugées inacceptables.
« Il est impossible d'établir une comparaison quelconque avec les atrocités uniques de la Shoah et de l'Holocauste », a déclaré Martin Schaefer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.
Ronald Lauder, président du Congrès juif mondial, a qualifié les déclarations de Duterte de « révoltantes », et a exigé qu'il présente ses excuses et retire ses propos.
La drogue est un véritable fléau. Mais ce que le président Duterte a dit est non seulement profondément inhumain, mais cela démontre aussi un manque de respect ahurissant pour la vie humaine ; cela brise le coeur de la part d'un dirigeant démocratiquement élu dans une grande nation.
Phil Robertson, vice-directeur de la section asiatique de Human Rights Watch, s'est dit choqué que quelqu'un tienne à se comparer à « l'un des plus grands meurtriers de l'Histoire ».
« Est-ce qu'il veut être envoyé à la Cour pénale internationale ? Parce qu'il fait tout pour », a-t-il ajouté.
Duterte a passé les trois premiers mois de son mandat à mener une campagne d'assassinats à l'encontre des trafiquants de drogue, ainsi que des toxicomanes, ce qui a provoqué l'indignation de groupes de défense des droits de l'Homme, ainsi que de certains gouvernements étrangers.
Plus de 3 500 trafiquants de drogue présumés et toxicomanes ont été tués, dont un tiers lors d'opérations policières. La majorité d'entre eux a donc été victime de milices populaires. Duterte a publiquement encouragé les civils à tuer les toxicomanes, affirmant qu'il ne poursuivrait pas en justice les policiers qui se livraient à des exécutions sommaires.
« Vous savez, mes victimes, je voudrais qu'ils soient tous des criminels afin d'en finir avec ce problème dans mon pays, et sauver les prochaines générations de la perdition », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en début de journée.
Rodrigo Duterte est un véritable OVNI politique. Depuis son élection à la tête de son pays, il a multiplié les déclarations sensationnelles et s'est fortement distancé des États-Unis, dont les Philippines furent autrefois une colonie, et qui utilisaient ce pays comme avant-poste militaire en Asie.
Le président philippin a également déclaré vouloir « manger vifs » les militants de Daech qui se cachent dans certaines îles des Philippines.
En outre, il s'en est également pris au pape François, suite à l'embouteillage gigantesque provoqué à Manille par la venue du souverain pontif : « Il nous a fallu cinq heures pour aller de l'hôtel à l'aéroport. J'ai demandé qui on attendait. Ils ont répondu que c'était le Pape, je voulais l'appeler. Le Pape, fils de ****, rentre chez toi. Ne viens plus nous rendre visite ».
Avocat de formation, Duterte a déclaré qu'il offrirait une récompense de 24 000 euros à quiconque lui apporterai la tête d'un chef de gang, à condition que cette dernière soit entreposée dans « un sac de glace, pour qu'elle ne sente pas trop mauvais ».
Prêt à « tuer [ses] propres enfants s'ils se droguent », Duterte a clairement affirmé avant son élection que s'il était élu, il fallait « oublier les droits de l'Homme. Ça va saigner ! »
Enfin, récemment, il avait qualifié Barack Obama, président des États-Unis d'Amérique, de « fils de **** », regrettant par la suite qu'Obama ait pris cette insulte à titre personnel. Obama avait par la suite annulé son entretien prévu avec l'homme d'État philippin, pour des raisons diplomatiques évidentes.
Avec un tel palmarès, il apparait probable qu'une révolution « populaire » (qui a dit « coup d'État piloté par les États-Unis » ?!, ndlr), un cancer du Sida parkinsonien fulgurant, une retombée de déjection aérienne supersonique sur sa personne ou une banale chute sur une tronçonneuse qui se serait mise en marche toute seule pendant son sommeil (avant de tomber dans un baril de béton frais retrouvé au matin immergé au large du vieux port de Marseille, comme dans le célèbre sketch du JT de Marseille des Inconnus), bref, une mort tout à fait naturelle, aura raison de cet homme qui ne fait certes pas l'unanimité parmi la classe politique mondiale (ce qui n'est pas forcément un critère primordial pour juger de la sincérité du coeur d'un homme), mais qui semble disposer d'une paire de cojones faite d'un matériaux plus solide encore que les fameux passeports retrouvés post-attentats.
Croa
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