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Université d’été du FCE à Constantine Haddad se plaint de la lenteur des réformes

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  • Université d’été du FCE à Constantine Haddad se plaint de la lenteur des réformes

    Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) réclame davantage de réformes et il le fait savoir à partir de Constantine à la faveur de la deuxième édition de l’université d’été, tenue au Marriott du 28 au 30 septembre.


    «Des réformes et encore des réformes», a martelé Ali Haddad, son président, comme préalable à la réussite de la politique du redressement économique, entamée par le pays. Pour mieux se faire entendre, il est venu en force, accompagné de décideurs de haut rang : deux membres du gouvernement à la tête de ministères régaliens, à savoir Abdessalem Bouchouareb (Industrie) et Abdeslam Chelghoum (Agriculture, Développement rural et Pêche) ; trois anciens ministres, Hamid Temmar, Abdellatif Benachenhou et Abderrahmane Benkhalfa ainsi que l’ex-PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar et le secrétaire général de la centrale syndicale UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. Que des spécialistes et experts en industrie, finances et stratégie.

    Une caution pour réussir un rendez-vous économique propice à la synthèse des concessions de l’Etat au patronat et sa disposition manifeste à en recevoir davantage. Le FCE a mis tous les atouts de son côté afin de faire de ce conclave une tribune pour exiger un supplément de réformes et facilitations pour la libre entreprise. «En plaçant l’entreprise au cœur du processus de développement et en adoptant la liberté d’entreprendre comme fondement de la nouvelle politique économique, le gouvernement a résolument opté pour la construction d’une économie diversifiée, compétitive et ouverte sur l’environnement international», a rappelé Ali Haddad, avant de préciser que «les réformes structurelles doivent être cependant menées afin de consacrer dans les faits cette volonté politique affirmée de sortir de la dépendance des hydrocarbures».

    A ce propos, l’université d’été a coïncidé avec le Forum international sur les énergies, organisé à Alger. L’accord inattendu sur la réduction de la production de l’OPEP, arraché à l’issue d’une réunion informelle, n’a pas échappé au patron des patrons. «Une réussite totale pour l’Algérie, rompue à relever les défis», s’est-il repris puisque dans son discours inaugural, il avait parié sur la poursuite de la dégringolade du marché pétrolier : «Nous devons admettre que la baisse des prix des hydrocarbures n’est pas un phénomène conjoncturel mais qu’elle constitue une tendance lourde devant laquelle nous avons accepté de faire preuve de résilience.»

    Et de revenir, encore une fois, sur les efforts consentis par le gouvernement, drivé par Abdelmalek Sellal : «Des efforts sensibles ont été faits dans la prise en charge des problèmes entravant l’investissement et freinant l’activité économique. Mais cela n’est pas suffisant pour assurer la pérennité du processus de redressement économique du pays.» Pour ce faire, le gouvernement, dont une partie était dans la salle, est appelé à augmenter la cadence et le rythme des réformes : «Nous sommes confrontés à une contrainte majeure qui est le temps. Nous avons trois à quatre ans pour réussir le passage d’une économie de rente à une économie fondée sur la production.»

    Celui qui a qualifié dans un passé récent les réformes de l’Etat de «pas très courageuses» reconnaît toutefois que «l’adoption du nouveau code de l’investissement et les récentes décisions relatives à l’assouplissement des procédures en matière d’exportation et de gouvernance économique nous confortent dans notre optimisme, qui reste mesuré». L’enthousiasme affiché quant à une économie en marche semble ainsi retombé : «La réussite d’une politique économique ne se mesure ni aux intentions ni aux nombre de textes réglementaires adoptés, elle reste fondamentalement tributaire de la praxis et de ses effets sur l’emploi et le pouvoir d’achat.» Et le président du FCE d’appeler de ses vœux à une politique un peu plus offensive en matière de «maîtrise des comptes publics, de lutte contre la bureaucratie, de la levée de l’ensemble des entraves à la liberté d’entreprendre».


    Par : Naima Djekhar
    EL Watan
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