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La Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) est en difficulté. Romdhan Souid son PDG tire la sonnette d’alarme.
La Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) a perdu 60% de sa capacité de production, a indiqué samedi son PDG Romdhan Souid.
Dans un entretien accordé au journal Le Maghreb, M. Souid a relevé que le niveau de production de l’entreprise est en deçà des prévisions, se situant à 2,5 millions de tonnes depuis le début de l’année, alors que « le secteur connait une concurrence des plus féroce au niveau international ».
Selon lui, la CPG figure désormais en bas du tableau des compagnies exportatrices de phosphate. Le défi de la compagnie est de recouvrer les parts de marchés perdues et rétablir sa réputation mondiale, a-t-il ajouté.
M. Souid n’a pas manqué de souligner que ce défi ne peut être relever qu’à travers l’assainissement de la situation sociale délétère qui règne au niveau du site de production depuis plusieurs mois, notamment les blocages intempestifs des sites de production par les diplômés-chômeurs qui réclament des postes d’emploi.
Le secteur du phosphate a enregistré, depuis 2010, un manque à gagner de près de 5 milliards de dinars, avait estimait M. Souid en mars dernier.
Maghreb émergent
La Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG) a perdu 60% de sa capacité de production, a indiqué samedi son PDG Romdhan Souid.
Dans un entretien accordé au journal Le Maghreb, M. Souid a relevé que le niveau de production de l’entreprise est en deçà des prévisions, se situant à 2,5 millions de tonnes depuis le début de l’année, alors que « le secteur connait une concurrence des plus féroce au niveau international ».
Selon lui, la CPG figure désormais en bas du tableau des compagnies exportatrices de phosphate. Le défi de la compagnie est de recouvrer les parts de marchés perdues et rétablir sa réputation mondiale, a-t-il ajouté.
M. Souid n’a pas manqué de souligner que ce défi ne peut être relever qu’à travers l’assainissement de la situation sociale délétère qui règne au niveau du site de production depuis plusieurs mois, notamment les blocages intempestifs des sites de production par les diplômés-chômeurs qui réclament des postes d’emploi.
Le secteur du phosphate a enregistré, depuis 2010, un manque à gagner de près de 5 milliards de dinars, avait estimait M. Souid en mars dernier.
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