Une fois n’est pas coutume, le Secrétaire Général du FLN a été plutôt expéditif cet après midi lors d’une prise de parole devant la presse nationale au terme de la réunion d bureau politique.
Ce qui devait être une percutante rentrée politique de l’homme réputé pour sa faconde et son push a tourné court.
Amar Saâdani qui revient après une longue absence médiatique, s’est contenté de surfer vaguement sur certaines questions d’actualité. Sur les prochaines élections législatives, le SG du FLN Saâdani s’est engagé devant les journalistes à «couper la route devant les amateurs de la chkara (argent sale)». Dans la même veine, il a exprimé son refus de cautionner que des hommes d’affaires puissent intervenir dans la prise de décision, sans préciser d’avantage sa pensée.
« Nous n’acceptons aucune influence du pouvoir de l’argent dans la prise de décision» a-t-il déclaré. A l’opposition et à tous ceux qui réclament une transition démocratique, Amar Saâdani réitère une nouvelle fois que «l’ère des périodes de transition est terminée», glissant que : «nous vivons au sein de l’Etat civil».
La presse nationale, qui était en nombre pour écouter le patron du FLN, a dû être déçue par le refus de celui-ci de se livrer contrairement à son habitude. Il lui a en revanche donné rendez-vous pour mercredi prochain pour un «échange ouvert». Peu loquace, il a tout de même répété sa principale revendication, du reste légitime, de ce que le parti majoritaire aux législatives puisse diriger le gouvernement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Il a tout de même consenti à dire un mot sur les déclarations scandaleuses de responsables français à propos de la guerre de libération des moudjahidines. Saâdani a affirmé que le FLN dénonce les déclarations qu’il a qualifiées «irresponsables». Au plan organique, il a annoncé que la date de la réunion du Comité central du parti sera fixée «prochainement».
Voilà l’essentiel d’un rendez-vous médiatique très attendu de l’un des acteurs politiques les plus en vue de ces dernières années. Pourquoi Saâdani a-t-il refusé de répondre à certaines questions brûlantes de l’actualité en donnant rendez-vous à la presse pour mercredi ? A moins que d’ici là, des décisions importantes pourraient tomber.
Par Rafik Benasseur
Algérie 1
Ce qui devait être une percutante rentrée politique de l’homme réputé pour sa faconde et son push a tourné court.
Amar Saâdani qui revient après une longue absence médiatique, s’est contenté de surfer vaguement sur certaines questions d’actualité. Sur les prochaines élections législatives, le SG du FLN Saâdani s’est engagé devant les journalistes à «couper la route devant les amateurs de la chkara (argent sale)». Dans la même veine, il a exprimé son refus de cautionner que des hommes d’affaires puissent intervenir dans la prise de décision, sans préciser d’avantage sa pensée.
« Nous n’acceptons aucune influence du pouvoir de l’argent dans la prise de décision» a-t-il déclaré. A l’opposition et à tous ceux qui réclament une transition démocratique, Amar Saâdani réitère une nouvelle fois que «l’ère des périodes de transition est terminée», glissant que : «nous vivons au sein de l’Etat civil».
La presse nationale, qui était en nombre pour écouter le patron du FLN, a dû être déçue par le refus de celui-ci de se livrer contrairement à son habitude. Il lui a en revanche donné rendez-vous pour mercredi prochain pour un «échange ouvert». Peu loquace, il a tout de même répété sa principale revendication, du reste légitime, de ce que le parti majoritaire aux législatives puisse diriger le gouvernement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Il a tout de même consenti à dire un mot sur les déclarations scandaleuses de responsables français à propos de la guerre de libération des moudjahidines. Saâdani a affirmé que le FLN dénonce les déclarations qu’il a qualifiées «irresponsables». Au plan organique, il a annoncé que la date de la réunion du Comité central du parti sera fixée «prochainement».
Voilà l’essentiel d’un rendez-vous médiatique très attendu de l’un des acteurs politiques les plus en vue de ces dernières années. Pourquoi Saâdani a-t-il refusé de répondre à certaines questions brûlantes de l’actualité en donnant rendez-vous à la presse pour mercredi ? A moins que d’ici là, des décisions importantes pourraient tomber.
Par Rafik Benasseur
Algérie 1
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