Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Saâdani : Le parti majoritaire doit gouverner

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Saâdani : Le parti majoritaire doit gouverner

    Une fois n’est pas coutume, le Secrétaire Général du FLN a été plutôt expéditif cet après midi lors d’une prise de parole devant la presse nationale au terme de la réunion d bureau politique.

    Ce qui devait être une percutante rentrée politique de l’homme réputé pour sa faconde et son push a tourné court.

    Amar Saâdani qui revient après une longue absence médiatique, s’est contenté de surfer vaguement sur certaines questions d’actualité. Sur les prochaines élections législatives, le SG du FLN Saâdani s’est engagé devant les journalistes à «couper la route devant les amateurs de la chkara (argent sale)». Dans la même veine, il a exprimé son refus de cautionner que des hommes d’affaires puissent intervenir dans la prise de décision, sans préciser d’avantage sa pensée.

    « Nous n’acceptons aucune influence du pouvoir de l’argent dans la prise de décision» a-t-il déclaré. A l’opposition et à tous ceux qui réclament une transition démocratique, Amar Saâdani réitère une nouvelle fois que «l’ère des périodes de transition est terminée», glissant que : «nous vivons au sein de l’Etat civil».

    La presse nationale, qui était en nombre pour écouter le patron du FLN, a dû être déçue par le refus de celui-ci de se livrer contrairement à son habitude. Il lui a en revanche donné rendez-vous pour mercredi prochain pour un «échange ouvert». Peu loquace, il a tout de même répété sa principale revendication, du reste légitime, de ce que le parti majoritaire aux législatives puisse diriger le gouvernement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

    Il a tout de même consenti à dire un mot sur les déclarations scandaleuses de responsables français à propos de la guerre de libération des moudjahidines. Saâdani a affirmé que le FLN dénonce les déclarations qu’il a qualifiées «irresponsables». Au plan organique, il a annoncé que la date de la réunion du Comité central du parti sera fixée «prochainement».

    Voilà l’essentiel d’un rendez-vous médiatique très attendu de l’un des acteurs politiques les plus en vue de ces dernières années. Pourquoi Saâdani a-t-il refusé de répondre à certaines questions brûlantes de l’actualité en donnant rendez-vous à la presse pour mercredi ? A moins que d’ici là, des décisions importantes pourraient tomber.

    Par Rafik Benasseur
    Algérie 1
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    pour une rare fois, il a raison.
    Quand les élections sont propres, celui qui les gagne a plus de légitimité de gouverner.

    Commentaire


    • #3
      Une fois n’est pas coutume, le Secrétaire Général du FLN a été plutôt expéditif
      Au point de n'avoir fait aucune allusion à Son Excellence Fakhamatouhou !
      De là à conclure qu'il n'est peut-être plus en odeur de sainteté auprès de qui de droit, il n'y a qu'un pas à franchir...
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

      Commentaire


      • #4
        Dans un monde idéal Saidani devrait se contenter de taper dans le bendir pas donner des leçons d'économie politique!oeilfermé
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

        Commentaire


        • #5
          Saâdani : Le parti majoritaire doit gouverner
          Pas vraiment..ça dépend de la volonté du président (la constitution ne lui impose rien par rapport au choix du premier ministre et des ministres)..l’Algérie est un régime présidentiel fort avec un habillage parlementaire (pour la forme).

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par Lombardia
            Au point de n'avoir fait aucune allusion à Son Excellence Fakhamatouhou !
            De là à conclure qu'il n'est peut-être plus en odeur de sainteté auprès de qui de droit, il n'y a qu'un pas à franchir...
            Pour que les gens comprennent que Saadani roule pour un autre groupe émergeant autre que la présidence.

            Commentaire


            • #7
              Pas vraiment..ça dépend de la volonté du président (la constitution ne lui impose rien par rapport au choix du premier ministre et des ministres)..l’Algérie est un régime présidentiel fort avec un habillage parlementaire (pour la forme).
              Mais que si.
              comment un président peut appliquer son programme s'il n'a pas la majorité au parlement,ce sera le cas si il prend un premier ministre d'un parti minoritaire?

              Bien sur le président peut prendre n'importe quel premier ministre,mais ca c'est dans les républiques bananières comme la notre ou le parlement ne sert a rien sauf a entériner les lois de sa majesté.

              Commentaire


              • #8
                Dans un monde idéal Saidani devrait se contenter de taper dans le bendir pas donner des leçons d'économie politique!
                Ideal ,c'est beaucoup...disons transparent ,c'est audelà des esperances !
                une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

                Commentaire

                Chargement...
                X