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La Tunisie regrette Ben Ali

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  • La Tunisie regrette Ben Ali

    Zine el-Abidine Ben Ali est né le 3 septembre 1936 à Hammam Sousse, soit deux années après l’emprisonnement du combattant suprême Habib Bourguiba à Borj Le Bœuf, le 3 septembre 1934. Le 3 septembre 1948 est aussi la date des funérailles d’un troisième illustre patriote, Moncef Bey. C’est enfin la date de l’évasion de Mohamed Mzali, le 3 septembre 1986.

    Né dans une famille pauvre du Sahel tunisien, le 3 septembre 1936, le dernier Président patriote, Zine el-Abidine Ben Ali a aujourd’hui 80 ans. Il les fête dans son exil forcé en Arabie Saoudite, loin du peuple auquel il avait tout donné et qui le lui a bien rendu le 14 janvier 2011, à la suite d’un plan de déstabilisation américain dont l’émirat islamo-mafieux du Qatar a été le fer de lance.

    Depuis Hannibal, c’est dans la nature du peuple tunisien « d’honorer » de cette façon ses héros et ses meilleurs enfants. Ce n’est pas un hasard si Hannibal avait laissé dans son testament cette phrase terrible et mémorable : « Terre ingrate, tu n’auras jamais mes cendres ». Autrement dit, même mort, je ne voudrai pas que ma dépouille retourne à Carthage. Et pour cause, c’est par les siens et par ses plus proches qu’Hannibal a été trahi.

    Après six années de régime « démocratique » et hyper-révolutionnaire, les Tunisiens sont aujourd’hui conscients du mal qu’ils ont fait à leur propre pays et infligé au monde arabe, particulièrement à la Libye et à la Syrie. Beaucoup d’entre eux, la quasi-majorité, regrette Ben Ali et souhaite son retour. Mais les mercenaires qui sont au pouvoir et les affairistes véreux qui ont fait fortune à l’époque de Ben Ali s’y opposent. On peut les comprendre ! Après Ben Ali, il y a eu trois "présidents": le traître Foued Mebazza, le mercenaire du Qatar Moncef Marzouki, et l'avocat d'affaire, Béji Caïd Essebsi. Qui sera le prochain ?

    En quittant la Tunisie dans des conditions qui restent mystérieuses pour beaucoup mais pas pour nous, Ben Ali a laissé un pays moderne et paisible, à l’abri du terrorisme islamiste, économiquement prospère et socialement civilisé. Tout pour être une démocratie responsable, un Rubicon que Ben Ali n’a pas osé franchir, tout comme Bourguiba avant lui. Peut-être eurent-ils raison lorsqu’on voit à quel point d’incivilité, de sous-développement et d’anarchie sont arrivés les Tunisiens.

    Bourguiba, précisément, a été jeté en prison à Borj Le Bœuf le 3 septembre 1934, à la suite de la création du Néo-Destour, le 2 mars 1934. A cette époque, les tunisiens n’étaient pas si nombreux à s’élever contre les exactions des colons et l’emprisonnement de celui qui deviendra leur leader dans la longue marche vers l’indépendance. La plupart s’accommodait bien du protectorat français et de la compromission de certains Beys. Exactement comme aujourd’hui, où le président règne, le « cheikh » gouverne et le néo-colonisateur ordonne.

    Parmi ces Beys, il y eut un grand, qui n’était pas comme les autres, raison pour laquelle les colons français l’avaient exilé à Pau, le 17 octobre 1945, où il est décédé le 1er septembre 1948. C’est le 3 septembre 1948 qu’avaient eu lieu ses funérailles à Tunis. Beaucoup de ceux qui avaient oublié le Bey nationaliste dans son exil sont sortis pour l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure.

    Le 3 septembre 1986, un homme qui avait aussi consacré toute sa vie au service de sa Patrie la quittait par les frontières algériennes. Il s’agit du défunt Mohamed Mzali, le premier-ministre de Bourguiba du 23 avril 1980 au 8 juillet 1986. Son exil en France avait duré près de seize années…inutilement et injustement. Mohamed Mzali est décédé le 23 juin 2010, soit six mois avant la destruction de la Tunisie et l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans.

    Moncef Bey, Bourguiba, Ben Ali, Mohamed Mzali, chacun a eu le destin qu’il n’a pas choisi. Ils n’étaient pas des hommes parfaits, mais leur attachement à leur Patrie était exemplaire. Leur culte était la Souveraineté et leur mission, l’élévation de la Nation dans la pérennité de l’Etat. Six année après la « révolution » bouazizienne, il ne reste plus de la Nation qu’une populace, une poussière d’individus, comme disait Bourguiba ; et il ne reste plus de l’Etat qu’une apparence et un hymne quotidiennement trahi.

    Nebil Ben Yahmed
    Afrique Asie
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Comme certains citoyens de l'ex URSS regrettent Staline, ou que les Algériens fiers pensent avec nostalgie à l'ère de Boumédiène , époque durant laquelle les marchandises étaient rationnées mais l'Algérien respecté et pris comme modèle dans le monde des hommes libres.

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    • #3
      Surtout ceux qui mangeaient dans les casseroles.

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      • #4
        Quand je vois ce qui se passe en Tunisie, et la manifestation de casablanca, sans parler de la Lybie, le Yemen et la Syrie, je suis de plus en plus convaincu que les peuples arabes ne sont pas mûrs pour des pratiques démocratiques.

        C'est tristes mais c'est comme cela

        La Tunisie manque cruellement d'un homme FORT pour mettre fin à l'anarchie causé par un syndicalisme débridé et un affairisme prédateur.
        Et c'est paradoxlement ce remède qui a déclenché la révolution

        Je suis de plus en plus convaincu et d'accord avec Jacque Attali qui a ecrit que de toutes les régions du monde seul le monde arabe est figé dans un blocage historique
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Je ne suis pas d'accord,
          Parce-que les dirigeants arabes trop égoïstes pour penser au peuple, ont tout fait pour le maintenir sous le joug oppressant de leur dictature et du sous développement ceci pour qu'il soit docile et obéissant.

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          • #6
            on peu dire que c'est l'analphabétisme qui rend les gens peut apte a jouer le jeux démocratique

            mais les pays arabes du moyens orient nettement plus avancé dans ce domaine comme la Syrie, le Liban et l'Irak sont pires et les Maghrébins sont nettement plus ouvert à protéger la minorité qu'eux promptes à l'écraser à la première occasion venue.

            Par ailleurs, l'Inde ou l'analphabétisme domine encore est depuis longtemps une démocratie malgré tout

            C'est un blocage culturel et historique comme a dit Attali

            Je l'avait contredit au lendemain du printemps arabe mais après qu ce printemps est devenu hiver, son affirmation s'est avérée véridique
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              La Tunisie est passé trop vite d'un régime ultra policier à une démocratie libéral
              Ce genre de choc avait produit aussi en Russie, au début des années 90 , chaos et désorganisation !
              Sans compter que en Tunisie , il existe le même débat de sourd ultra clivant entre " moderniste occidentalisant " et " traditionaliste musulman "
              D'une manière ou d'une autre il va falloir rétablir l'autorité de l'État car non seulement les entreprises étrangères ne viennent plus ,mais plus grave , elles s'en vont !

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              • #8
                mais les pays arabes du moyens orient nettement plus avancé dans ce domaine comme la Syrie, le Liban et l'Irak sont pires et les Maghrébins sont nettement plus ouvert à protéger la minorité qu'eux promptes à l'écraser à la première occasion venue.

                Il faut revenir à l'origine du mal
                Le moyen orient est multiculturel et multiconfessionel depuis toujours .
                L'empire ottoman et la logique du califat faisait vivre cette mosaïque bon grès mal grès . son découpage en état nations multiconfessionel portait dès l'origine les racines de son éclatement
                L'etat nation en vérité ne tolère la différence que a la marge , à partir du moment où des forces contradictoires , des visions du monde différentes s'équilibrent , alors ce genre de construction politique devient ingouvernable

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                • #9
                  Ben Ali a laissé un pays moderne et paisible, à l’abri du terrorisme islamiste, économiquement prospère et socialement civilisé. Tout pour être une démocratie responsable,
                  Dire qu'il y'en a qui croiront à ce genre de fables!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Et les algériens regrettent....chadli

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                    • #11
                      salam les tunisiens on fait preuves de naivete en pensant qu il pourraient changer le systeme et creer une democratie ,comme la libye etc etc!!

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                      • #12
                        Les Tunisiens n'avaient pas le choix
                        ils devaient virer Benali
                        C'était devenu impossible

                        Maintenant il faudra gérer tout cela

                        Cela ne va pas être facile
                        mais avec un peu de chance ils peuvent y arriver

                        Préserver la paix aujourdhui est deja une prouesse
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

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                        • #13
                          Envoyé par Citation de l'article
                          Après six années de régime « démocratique » et hyper-révolutionnaire, les Tunisiens sont aujourd’hui conscients du mal qu’ils ont fait à leur propre pays et infligé au monde arabe, particulièrement à la Libye et à la Syrie. Beaucoup d’entre eux, la quasi-majorité, regrette Ben Ali et souhaite son retour.[
                          What's the hell !

                          C'est une plaisanterie, j'espère, c'est quoi ce tissu de mensonge à l'encontre de tous les Tunisien. Aucune crédibilité...

                          Si vous croyez que l'Algérie est corrompue, alors vous n'avez pas vu la Tunisie du temps de cette enflure de Ben Ali, c'est 100 fois pire, la corruption, l'injustice régnait en maître, une seule famille s'accaparait les richesses du pays, je connais beaucoup de tunisien, je connais très bien ce beau pays que j'adore , aucun ne regrette ce déchet de premiere.

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                          • #14
                            Aucun tunisien ne regrette les rapaces de la coiffeuse.

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                            • #15
                              Salam,


                              Les Tunisiens n'avaient pas le choix
                              ils devaient virer Benali
                              C'était devenu impossible
                              Absolument.

                              Maintenant il faudra gérer tout cela
                              Oui, mais comment ???, la société n'est pas homogène, donc, on ne peut pas trouver une formule qui fonctionne avec toutes les catégories de la population.
                              C'est le dilemme....

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