La fin du règne de Tayeb El-Houari sur l’Organisation nationale des enfants de chouhada, (Onec), a-t-elle sonné ? Contesté depuis longtemps par une bonne partie des adhérents, le SG de l’Onec et non moins député du FLN, a été, en tout cas, obligé à quitter, hier, le siège national de l’organisation, sis au boulevard Zighoud-Youcef à Alger, sous la pression des adhérents assiégeant les locaux depuis une semaine. Selon Rachid Bedjaoui, un des animateurs de ce mouvement anti-El-Houari, membre du bureau de wilaya de Béjaïa, ils seraient des dizaines, voire des centaines d’adhérents, issus d’au moins 28 wilayas, à se relayer depuis le lundi 29 août, au rassemblement ininterrompu qui se poursuit toujours au siège de l’organisation.
Ce qui, affirme-t-il, avait contraint le SG contesté, El-Houari, à céder à la pression pour quitter les lieux, dans la matinée d’hier. Soit huit jours après l’enclenchement de l’action de protestation, durant lesquels, nous raconte le même protestataire, il s’est “réfugié, avec sa smala” au premier étage du siège, non sans tenter d’étouffer le mouvement. Ainsi, le siège de l’Onec est désormais “récupéré” par ses opposants qui promettent d’organiser dans les tout prochains jours l’élection du nouveau conseil national de l’organisation lequel, précise notre interlocuteur, sera chargé de restructurer l’Onec avant d’aller vers la tenue d’un congrès en toute “transparence et démocratie”. Tayeb El-Houari, faut-il le rappeler, est déclaré “persona non grata” notamment depuis le 5e et dernier congrès de l'Organisation, tenu le 17 janvier 2015 à l’hôtel Sofitel d’Alger. Un congrès que ses opposants qualifient d’“illégal”. Selon eux, à l’occasion de ce congrès, Tayeb El-Houari aurait “tout ficelé à l’avance”.
Les contestataires avaient alors aussitôt engagé une action en justice contre lui. Selon eux, même le bureau national aurait retiré sa confiance au SG contesté de l’Onec. Devant la justice qui tarde à rendre son verdict sur cette affaire, même après plusieurs appels, les adhérents de l’Organisation avaient déjà, rappelons-le, observé un premier rassemblement le 21 juin dernier avant de revenir à la charge cette fois-ci. Ils reprochent à leur SG, notamment ses “démêlés avec la justice”, mais aussi ce qu’ils qualifient de tentatives de “division des rangs” des enfants de chouhada.
par : Farid Abdeladim
liberté
Ce qui, affirme-t-il, avait contraint le SG contesté, El-Houari, à céder à la pression pour quitter les lieux, dans la matinée d’hier. Soit huit jours après l’enclenchement de l’action de protestation, durant lesquels, nous raconte le même protestataire, il s’est “réfugié, avec sa smala” au premier étage du siège, non sans tenter d’étouffer le mouvement. Ainsi, le siège de l’Onec est désormais “récupéré” par ses opposants qui promettent d’organiser dans les tout prochains jours l’élection du nouveau conseil national de l’organisation lequel, précise notre interlocuteur, sera chargé de restructurer l’Onec avant d’aller vers la tenue d’un congrès en toute “transparence et démocratie”. Tayeb El-Houari, faut-il le rappeler, est déclaré “persona non grata” notamment depuis le 5e et dernier congrès de l'Organisation, tenu le 17 janvier 2015 à l’hôtel Sofitel d’Alger. Un congrès que ses opposants qualifient d’“illégal”. Selon eux, à l’occasion de ce congrès, Tayeb El-Houari aurait “tout ficelé à l’avance”.
Les contestataires avaient alors aussitôt engagé une action en justice contre lui. Selon eux, même le bureau national aurait retiré sa confiance au SG contesté de l’Onec. Devant la justice qui tarde à rendre son verdict sur cette affaire, même après plusieurs appels, les adhérents de l’Organisation avaient déjà, rappelons-le, observé un premier rassemblement le 21 juin dernier avant de revenir à la charge cette fois-ci. Ils reprochent à leur SG, notamment ses “démêlés avec la justice”, mais aussi ce qu’ils qualifient de tentatives de “division des rangs” des enfants de chouhada.
par : Farid Abdeladim
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