C’est l’histoire d’une étudiante américaine et d’un jeune marocain installé dans un camp de réfugiés en Grèce, que le destin a réunis. Une idylle racontée par le site d’information américain USA Today.
Tout a commencé en décembre 2015, quand la jeune américaine, alors en voyage avec son cousin, visionne sur les réseaux sociaux une vidéo montrant les conditions de vie dans un camp de réfugiés en Grèce. Carly « On s’est dit tous les deux: ‘on voyage pourquoi, pour le fun’? On a ressenti le besoin d’aller là-bas ».
La jeune américaine tente de contacter les organisateurs du camp Moria, situé sur l’île grecque du même nom, multiplie les appels, en vain. De guerre lace, elle décide de se rendre sur place. « On a simplement débarqué dans le camp, et demandé comment on pouvait aider. Puis on a posé nos bagage et travaillé sur place pendant près d’un mois ».
Et il faut dire qu’il y a fort à faire: près de 2000 personnes vivent dans ce camp censé accueillir 700 réfugiés en théorie. Les volontaires, parmi lesquels Carly, aident les réfugiés qui arrivent en hypothermie à sortir de l’eau gelée et à se réchauffer, les placent dans le bus qui les achemine à Moria, leur distribue du thé chaud et des habits…
Un beau jour, un jeune homme lance à Carly qu’elle a de jolis yeux, rapporte USA Today. Elle le remercie, sans plus.
Mais il revient à la charge. Carly apprend qu’il s’appelle Soufiane El Yassami, qu’il vient du Maroc, qui n’est pas un des pays dont la Grèce accepte les réfugiés. Ce qui semble-t-il n’a pas dissuadé le jeune homme, qui pensait que les frontières européennes étaient ouvertes…
Une fois arrivés, les Nord-Africains ont un statut d’immigrés, et non de réfugiés, ce qui pose problème, car ils ne peuvent ni bénéficier de l’asile, ni retourner dans leur pays.
Alors que le séjour de la jeune étudiante prend fin, Soufiane lui demande s’il peut l’embrasser. Elle refuse. Les deux conviennent néanmoins de se revoir le lendemain matin avant son départ.
Mais quand Carly revient voir Soufiane, le camp est sens dessus-dessous. « Les volontaires couraient dans tous les sens, ils criaient: ‘ils ont emprisonné les Marocains, ils les ont arrêtés », raconte Harris.
Que s’est-il passé ? « Soufiane et un groupe de Nord-Africains se sont rendus au poste de police pour recevoir des papiers pour aller en Europe, comme cela leur a été promis, au lieu de quoi, ils ont été arrêtés et emprisonnés sur l’île. Selon El Yassami, il y aurait plus de 600 Marocains et Algériens en priso », écrit USA Today.
“Je me suis sentie très mal, je ne lui avais pas dit au revoir ni pris de ses nouvelles. C’est à ce moment que je me suis rendue compte que je tenais vraiment à lui », raconte Carly.
Mais la jeune américaine le retrouve sur Facebook et lui demande par message si tout allait bien. Soufiane lui répond quelques jours plus tard, après avoir soudoyé un policier pour obtenir le code wifi.
Après un mois passé en prison, la police lui propose de le laisser sortir s’il retourne au Maroc, ce qu’il accepte.
De retour au pays, Soufiane trouve un emploi. Carly le rejoint, fait connaissance avec sa famille et assiste au mariage de son frère.
Durant les derniers jours, les deux tourtereaux ont acheté des couvertures qu’ils ont distribuées aux sans-abris à Casablanca. « Soufiane voulait aider les nécessiteux tout comme Carly l’a aidé la première fois qu’ils se sont rencontrés… », peut-on lire dans l’article consacré au couple.
Carly est retournée aux Etats-Unis, pour sa dernière année à l’Université de l’Utah, où elle étudie la linguistique. Elle a obtenu une promesse d’embauche pour un poste en Guinée Bissau, où elle et Soufiane comptent bientôt s’installer.
khabarpress
Tout a commencé en décembre 2015, quand la jeune américaine, alors en voyage avec son cousin, visionne sur les réseaux sociaux une vidéo montrant les conditions de vie dans un camp de réfugiés en Grèce. Carly « On s’est dit tous les deux: ‘on voyage pourquoi, pour le fun’? On a ressenti le besoin d’aller là-bas ».
La jeune américaine tente de contacter les organisateurs du camp Moria, situé sur l’île grecque du même nom, multiplie les appels, en vain. De guerre lace, elle décide de se rendre sur place. « On a simplement débarqué dans le camp, et demandé comment on pouvait aider. Puis on a posé nos bagage et travaillé sur place pendant près d’un mois ».
Et il faut dire qu’il y a fort à faire: près de 2000 personnes vivent dans ce camp censé accueillir 700 réfugiés en théorie. Les volontaires, parmi lesquels Carly, aident les réfugiés qui arrivent en hypothermie à sortir de l’eau gelée et à se réchauffer, les placent dans le bus qui les achemine à Moria, leur distribue du thé chaud et des habits…
Un beau jour, un jeune homme lance à Carly qu’elle a de jolis yeux, rapporte USA Today. Elle le remercie, sans plus.
Mais il revient à la charge. Carly apprend qu’il s’appelle Soufiane El Yassami, qu’il vient du Maroc, qui n’est pas un des pays dont la Grèce accepte les réfugiés. Ce qui semble-t-il n’a pas dissuadé le jeune homme, qui pensait que les frontières européennes étaient ouvertes…
Une fois arrivés, les Nord-Africains ont un statut d’immigrés, et non de réfugiés, ce qui pose problème, car ils ne peuvent ni bénéficier de l’asile, ni retourner dans leur pays.
Alors que le séjour de la jeune étudiante prend fin, Soufiane lui demande s’il peut l’embrasser. Elle refuse. Les deux conviennent néanmoins de se revoir le lendemain matin avant son départ.
Mais quand Carly revient voir Soufiane, le camp est sens dessus-dessous. « Les volontaires couraient dans tous les sens, ils criaient: ‘ils ont emprisonné les Marocains, ils les ont arrêtés », raconte Harris.
Que s’est-il passé ? « Soufiane et un groupe de Nord-Africains se sont rendus au poste de police pour recevoir des papiers pour aller en Europe, comme cela leur a été promis, au lieu de quoi, ils ont été arrêtés et emprisonnés sur l’île. Selon El Yassami, il y aurait plus de 600 Marocains et Algériens en priso », écrit USA Today.
“Je me suis sentie très mal, je ne lui avais pas dit au revoir ni pris de ses nouvelles. C’est à ce moment que je me suis rendue compte que je tenais vraiment à lui », raconte Carly.
Mais la jeune américaine le retrouve sur Facebook et lui demande par message si tout allait bien. Soufiane lui répond quelques jours plus tard, après avoir soudoyé un policier pour obtenir le code wifi.
Après un mois passé en prison, la police lui propose de le laisser sortir s’il retourne au Maroc, ce qu’il accepte.
De retour au pays, Soufiane trouve un emploi. Carly le rejoint, fait connaissance avec sa famille et assiste au mariage de son frère.
Durant les derniers jours, les deux tourtereaux ont acheté des couvertures qu’ils ont distribuées aux sans-abris à Casablanca. « Soufiane voulait aider les nécessiteux tout comme Carly l’a aidé la première fois qu’ils se sont rencontrés… », peut-on lire dans l’article consacré au couple.
Carly est retournée aux Etats-Unis, pour sa dernière année à l’Université de l’Utah, où elle étudie la linguistique. Elle a obtenu une promesse d’embauche pour un poste en Guinée Bissau, où elle et Soufiane comptent bientôt s’installer.
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