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3 millions de mines toujours enfouies en Algérie

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  • 3 millions de mines toujours enfouies en Algérie

    3 millions de mines implantées par l'armée française toujours enfouies dans le sol algérien
    destruction de minesAlger - Trois millions de mines antipersonnel sur les onze millions implantés par l'armée française, au temps de la guerre de libération, sont toujours enfouies le long des frontières algériennes, a affirmé jeudi à Alger, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès. "Sur les onze millions de mines antipersonnel semées par l'armée coloniale, huit millions ont été détruites et trois millions restent encore enfouies dans le sol, le long des frontières", a déclaré M. Ould Abbès dans une allocution prononcée à l'occasion du premier colloque de formation sur la prise en charge des victimes des mines antipersonnel.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    En voilà une nouvelle rassurante.

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    • #3
      Mais en principe, l'Algérie devrait pouvoir obtenir l'emplacement de ses mines anti-personnels par la France. Cette arme est odieuse car elle tue ou handicape encore de nos jours alors certains conflits ont pris fin depuis des décennies.

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      • #4
        Sur les 11 millions de mines antipersonnel semées par la France durant la guerre de Libération nationale, 3 millions souillent toujours les frontières algériennes, a affirmé, jeudi à Alger, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, dans une allocution prononcée lors du colloque de formation sur la prise en charge des victimes des mines antipersonnel.

        Le gouvernement avait, déjà, déclaré que 3 064 180 mines restent enfouies dans les 5676 km2 le long de 1049 km des lignes de Morice et de Challe, sur la zone frontalière avec la Tunisie et le Maroc. De novembre 2004 au 31 mars 2006, l’ANP en a détruit 190 858, ce qui représente un taux de 6%. Ces restes explosifs ne font que rappeler les atrocités du colonialisme. En novembre 2005, lors de la cérémonie de clôture de l’opération de destruction du dernier lot du stock algérien de mines antipersonnel, qui s’est déroulée à Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, le président Bouteflika avait dénoncé le passé de la France coloniale, eu égard, a-t-il souligné, au nombre important « de mines antipersonnel et de mines en général », qui ont été semées à travers le territoire national, regrettant par la même occasion « le fait que la France n’ait pas daigné nous fournir la cartographie pouvant faciliter le déminage de ces régions ». Il a rappelé, à ce titre, les souffrances endurées par le pays depuis l’indépendance, du fait, a-t-il relevé, des mines qui ont été semées par le colonialisme. Pour ce qui est du colloque de jeudi, M. Ould Abbas a expliqué que l’objectif recherché est l’amélioration des conditions de vie de « ceux qui ont été atteints dans leur intégrité physique afin d’éviter que ces armes insidieuses fassent encore de nouvelles victimes ». Selon le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, les mines antipersonnel ont tué près de 4000 personnes et provoqué 13 000 blessés. Ainsi, l’assistance aux victimes de mines antipersonnel nécessite, selon le ministre, « la mobilisation d’importants moyens humains, financiers et matériels ». Il a rappelé, en outre, que l’Algérie a été l’un des premiers pays à avoir signé, le 3 décembre 1997, la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, dont la ratification qui s’est déroulée le 9 octobre 2001 est entrée en vigueur le 1er avril 2002. L’Algérie a accompli la destruction de sa réserve le 21 novembre 2005. Présentes au colloque, des associations nationales ont plaidé pour l’instauration d’un statut particulier aux victimes des mines, l’augmentation de leur pension et leur meilleure prise en charge. Lors de son intervention, le président de l’association Solidarité des handicapés et victimes des mines, Youcef Rafai, a lancé un appel au gouvernement pour l’élaboration d’un statut particulier pour les victimes de mines, appelant, par la même occasion, à la majoration des salaires. Il affirme que malgré l’intérêt porté par l’Etat pour cette catégorie, la prise en charge demeure insuffisante notamment par rapport au pouvoir d’achat. D’autres intervenants ont mis, également, en évidence l’importance que revêt l’instauration d’un statut particulier pour les victimes des mines antipersonnel et leur insertion dans le monde du travail, estimant que « beaucoup reste à faire dans ce cadre ». D’autres associations, quant à elles, ont appelé à la révision de la loi sur les handicapés de 2002 qui « est loin de répondre aux besoins des handicapés ».

        Mustapha Rachidiou


        avant de parler cooperation ou de partenariat strategique
        le president serait avise de mettre sous le nez de debre le rapport de l un des insidieux travail du colonialisme
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Le danger des mines le long des frontières...

          Encore trois millions de mines le long des frontières



          Sur les onze millions de mines antipersonnel semées par l’armée coloniale, huit millions ont été détruites et trois millions restent encore enfouies dans le sol, le long des frontières.

          C’est ce qu’a indiqué jeudi le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès, lors du premier colloque de formation sur la prise en charge des victimes des mines antipersonnel. Le ministre a souligné que la tenue de cette rencontre marque le début d’un programme de sensibilisation en faveur des populations vivant dans les zones encore polluées par les mines et les associations des handicapés de ces mêmes régions. Ould Abbès a expliqué que l’objectif recherché à travers ce colloque est l’amélioration des conditions de vie de «ceux qui ont été atteints dans leur intégrité physique afin d’éviter que ces armes insidieuses fassent encore de nouvelles victimes». Soulignant les efforts consentis par l’Etat pour la mise en place et le développement des structures de soins, de réadaptation fonctionnelle et de réinsertion socioprofessionnelle, le ministre a rappelé que l’Algérie a été l’un des premiers pays à avoir signé, le 3 décembre 1997, la convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction. Présent à ce colloque, l’ambassadeur du Canada en Algérie,

          M. Robert Peck, a salué l’Algérie pour le rôle important qu’elle a joué en adhérant à la convention d’Ottawa et pour celui qu’elle assume actuellement dans le cadre des ateliers visant à mettre en oeuvre cet important aspect du traité humanitaire.

          Le même diplomate a indiqué que la fin du projet relatif à l’atelier sur la prise en charge des victimes coïncidera probablement avec la tenue de la deuxième conférence d’examen de la convention prévue en 2009. M. Peck s’est dit convaincu que les rapports que l’Algérie présentera à cette occasion seront enrichissants et refléteront une excellente mise en place du plan d’action de Nairobi.

          Par ailleurs, de nombreuses associations qui ont pris part à ce colloque ont plaidé pour l’instauration d’un statut particulier pour les personnes victimes des mines, l’augmentation de leur pension et leur meilleure prise en charge. D’autres associations ont appelé à la révision de la loi sur les handicapés de 2002 qui, selon elles, «est loin de répondre aux besoins des handicapés».

          Intervenant lors des travaux du colloque, le président du comité interministériel ad-hoc, le colonel Gherabi, a rappelé que l’Algérie a achevé la destruction de la totalité de son stock de mines antipersonnel le 21 novembre 2005, indiquant ainsi que notre pays a rempli ses obligations conventionnelles au titre de l’article 4 de la convention d’Ottawa. Le même responsable a souligné, dans ce sens, qu’une montée en cadence de la lutte contre les mines est même attendue après la conclusion, le mois dernier, du projet d’appui des Nations unies à l’Algérie en la matière.

          Pour sa part, le directeur du programme Algérie Handicap International, Laurent Cabourg, a mis en relief les principaux objectifs de cette rencontre, qui visent le soutien et l’accompagnement des victimes des mines dans leur processus de réadaptation et leur projet de vie. Il s’agit également, selon le même intervenant, de l’application du volet d’assistance aux victimes de la convention d’Ottawa pour amener les associations de personnes handicapées des zones minées à mieux accompagner et orienter cette catégorie de population.

          -Le Quotidien d'Oran

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          • #6
            Si mes souvenirs sont bons, les champs de mines doivent respecter un ordre particulier, et réglementaire. Quand on en trouve une, on trouve les autres. Communiquer l'endroit où se trouvent les champs de mines ne doit pas mettre la France en péril. Je serais trés étonné que l'ANP avec les excellentes relations que nous avons avec elle n'ait rien dans les cartons. Peut-être sont-ils encore utiles ?

            Hier sur la chaîne Histoire, je regardais l'émission : Algérie 1988-2002 autopsie d’une catastrophe. Jamais je n'ai ressenti un pareil écoeurement : l'horreur absolue ! Et malheureusement l’Algérie n’a pas encore exorcisé l’horreur, et ça pourrait à nous aussi nous pendre au nez si nous campons sur des positions zéroualistes qu’excellent notre classe politique Le pen compris mis à part Sarko.

            Le général Lamari (sous réserve de l’orthographe) me paraît plus utile pour l’Algérie que certains carriéristes. Boutef, même s’il peut ? mieux faire, mention très honorable. Excellente intervention d’un commandant qui ne déparerait pas l’armée française. L’ANP vaut mieux que ce que je peux en lire sur ce forum.

            Chez nous, quand la religion s’est mêlée de tout, nous avons eu régression économique et guerres civiles.
            En Angleterre ça va péter sous peu. En France ? Avis à la population !

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            • #7
              a joandemilan

              Pourtant la religion ne nous interdit pas de créer des richesses etc...au contraire,elle nous incité à avancer et ane pas s'en mettre plein les poches et être bon envers autrui!!

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