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Un commandant d’Al-Nosra : « Les Américains sont de notre côté ! »

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  • Un commandant d’Al-Nosra : « Les Américains sont de notre côté ! »

    ürgen Todenhöfer, un journaliste allemand qui suit les rebelles syriens depuis des années et a même passé plusieurs semaines auprès de Daech il y a quelques années, a interviewé le 16 septembre un commandant d’Al-Nosra.

    Celui-ci lui a parlé ouvertement des objectifs du groupe et du soutien externe dont il jouit de la part des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Koweït, etc. L’interview, réalisée dans une carrière près d’Alep, a été publiée le 26 septembre dans le Kölner Stadtanzeiger.

    « Nous sommes une des composantes d’Al-Qaïda », a déclaré ce commandant, qui se fait appeler Abou al-Ezz. Les Américains soutiennent les rebelles, a-t-il reconnu, mais pas directement.

    Ils soutiennent les pays qui nous soutiennent. Mais nous ne sommes pas satisfaits de ce soutien. (…) Nous voulons plus d’armes sophistiquées (en particulier des missiles TOW).

    Il est vrai que l’armée djihadiste a déjà reçu des missiles TOW, non pas « indirectement, par l’intermédiaire de l’Armée syrienne libre », comme le supposait Todenhöfer, mais directement des États-Unis, qui les a livrés « à un certain groupe ».

    Lorsque Al-Nosra était assiégé par l’armée syrienne, explique al-Ezz,
    Nous avions des officiers turcs, qataris, saoudiens, israéliens et américains, qui étaient des experts dans l’utilisation de satellites, de missiles, dans le travail de reconnaissance, les caméras thermiques de surveillance.
    Oui, a-t-il confié à Todenhöfer,
    Les Américains étaient de notre côté.

    Par ailleurs, il a évoqué les fonds envoyés par les gouvernements saoudien et koweïtien pour financer des opérations militaires. Le commandant Al-Ezz a d’ailleurs reconnu qu’après le monde arabe, c’est l’Europe que son groupe veut soumettre.

    Et sans hésitation il déclare :
    Nous ne reconnaissons pas le cessez-le-feu. Nous allons repositionner nos troupes. Nous allons lancer dans les jours à venir une attaque écrasante contre le régime.
    À propos du convoi humanitaire attaqué sur le chemin d’Alep le 19 septembre, il prévient :
    Nous ne laisserons pas passer ces camions. Le régime doit se retirer de toutes les zones avant qu’on les laisse passer.

    Tous les groupes d’opposition, selon al-Ezz, partagent ce rejet du cessez-le-feu.
    Chaque groupe a son nom, mais la croyance est homogène. Le nom général est le Front al-Nosra. Quelqu’un a recruté, par exemple, 2000 combattants. A partir de là, il crée un nouveau groupe et le nomme ’Ahrar al-Sham’.
    Si quelqu’un te propose de « faire de toi un ’rebelle modéré’ et t’offre à manger et à boire, accepteras-tu ou pas ? »
    Par ailleurs, comme Todenhöfer l’a souligné dans d’autres interviews, tout le monde sait que les armes fournies par les États-Unis et d’autres aux rebelles « modérés » finissent dans les mains des djihadistes, parfois dans les heures suivant leur livraison.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,
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