(Agence Ecofin) - L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a annoncé, dans un communiqué publié le 7 octobre, le maintien des notes du Maroc pour les émissions souveraines de long et de court termes, en devises étrangères et en monnaie locale, à «BBB-/A-3», avec perspectives stables.
S&P a expliqué sa décision par la stabilité politique et sociale dont jouit le royaume, les bonnes perspectives de croissance économique et l’amélioration de la situation des finances publiques.
L’agence s’attend à ce que la croissance de l’économie marocaine ralentisse à 1,5%, en 2016, contre 4,5% en 2015, en raison notamment d’une récolte céréalière plus faible que prévu. La croissance économique devrait cependant rebondir à un niveau d’environ 3% par an, en moyenne, durant les prochaines années, même si elle restera dépendante des conditions météorologiques. Un probable ralentissement économique dans la zone euro, qui demeure la principale partenaire économique du Maroc, pourrait par ailleurs se répercuter négativement sur le commerce, les envois de fonds des migrants et les investissements étrangers.
La persistance de la faiblesse des prix du pétrole pourrait, d’autre part, réduire les montants des financements et des investissements, en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe.
Sur un autre plan, S&P s’attend à ce que les déficits extérieur et budgétaire du Maroc continuent à s’améliorer, au cours des prochaines années, grâce aux bas prix des produits énergétiques, à la hausse des exportations des secteurs de l'automobile et de l'aéronautique et à la mise en œuvre de plusieurs réformes. Elle prévoit, dans ce cadre, un déficit budgétaire de 3,5% du PIB, en 2016, contre 4,3% du PIB, en 2015, grâce à la baisse des subventions aux produits de base, à la réduction de la masse salariale dans le secteur public et à la chute des prix des hydrocarbures dont le Maroc est importateur net.
La dette publique devrait, quant à elle, tourner autour de 50% du PIB, durant la période 2016-2019 contre 38%, en 2011.
S&P a expliqué sa décision par la stabilité politique et sociale dont jouit le royaume, les bonnes perspectives de croissance économique et l’amélioration de la situation des finances publiques.
L’agence s’attend à ce que la croissance de l’économie marocaine ralentisse à 1,5%, en 2016, contre 4,5% en 2015, en raison notamment d’une récolte céréalière plus faible que prévu. La croissance économique devrait cependant rebondir à un niveau d’environ 3% par an, en moyenne, durant les prochaines années, même si elle restera dépendante des conditions météorologiques. Un probable ralentissement économique dans la zone euro, qui demeure la principale partenaire économique du Maroc, pourrait par ailleurs se répercuter négativement sur le commerce, les envois de fonds des migrants et les investissements étrangers.
La persistance de la faiblesse des prix du pétrole pourrait, d’autre part, réduire les montants des financements et des investissements, en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe.
Sur un autre plan, S&P s’attend à ce que les déficits extérieur et budgétaire du Maroc continuent à s’améliorer, au cours des prochaines années, grâce aux bas prix des produits énergétiques, à la hausse des exportations des secteurs de l'automobile et de l'aéronautique et à la mise en œuvre de plusieurs réformes. Elle prévoit, dans ce cadre, un déficit budgétaire de 3,5% du PIB, en 2016, contre 4,3% du PIB, en 2015, grâce à la baisse des subventions aux produits de base, à la réduction de la masse salariale dans le secteur public et à la chute des prix des hydrocarbures dont le Maroc est importateur net.
La dette publique devrait, quant à elle, tourner autour de 50% du PIB, durant la période 2016-2019 contre 38%, en 2011.
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