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Agriculture: Le projet algéro-américain à El-Bayadh

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  • Agriculture: Le projet algéro-américain à El-Bayadh


    Le projet algéro-américain d'élevage de vaches laitières et de production céréalière et fourragère à El-Bayadh entrera en production dès 2017», a précisé, Smaïl Chikhoune, président du Conseil d’affaires algéro-américain. S’étendant sur une superficie de 25.000 hectares et réalisé à El-Bayadh, en coopération avec un consortium d’entreprises américaines, selon la règle 51/49, régissant les investissements étrangers, le premier mégaprojet de production laitière, fourragère, céréalière et maraichère commencera à fournir ses premières productions, en début de l’année 2017.

    C’est du moins ce qu’a estimé, le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, reçu hier à l’émission «L’Invité de la rédaction», de la Chaine III de la radio algérienne. M. Chikhoune a précisé que ce grand partenariat algéro-américain est le premier du genre, entre un consortium d’entreprises américaines spécialisées dans l'élevage et la culture céréalière, et le groupe privé algérien Lacheb. Il dit également que 20.000 hectares de ce projet seront, «à partir de janvier», réservés progressivement à la culture de blé dur, d’orge, de maïs, de fourrage et de pomme de terre, «à raison de deux plantations par an».

    Énonçant quelques chiffres, il indique qu’il y est attendu des productions annuelles de 72.000 tonnes de blé dur, 76.000 tonnes de fourrage, 77.000 tonnes d’ensilage de maïs et 385.000 tonnes de pomme de terre, signalant que les premières quantités seront livrées «à partir du mois de mai de 2017».

    Justement, en ce qui concerne la variété de la semence de pomme de terre que les Américains vont planter en Algérie, il est précisé que celle-ci «est plus performante que celle imposée par les importateurs». L’objectif à travers le partenariat avec les Américains, dit M. Chikhoune, est de réduire l’importation des semences. À ce propos, il tient à lever tout équivoque. Ces semences n’ont rien à voir avec les OGM (organismes génétiquement modifiés). «Il s’agit juste de création de nouvelles variétés. Il se trouve que les rendements des variétés proposées par les Américains sont meilleurs que celles utilisées présentement par nos agriculteurs. Les variétés américaines permettent un rendement estimé entre 100 et 120 tonnes par hectare, contre 35 et 40 ha pour les semences importées actuellement», précise-t-il.

    Aussi, dans un premier temps, ces cultures, produites sur une surface de 1.440 hectares, se composeront de 7.200 tonnes de blé dur, 7.700 tonnes d’orge, 17.800 tonnes d’ensilage de maïs, 7.600 tonnes de fourrage et de 24.200 tonnes de pomme de terre. Il ajoute que les superficies cultivables augmenteront graduellement de 5.000 hectares par an.

    Pour la production laitière, M. Chikhoune a fait savoir que cette mégaferme sera dotée de 20.000 spécimens en 2019, dont l'importation est prévue pour la fin de 2016. Sur le plan de l'emploi, les deux partenaires tablent sur la création de 1.000 postes de travail à la maturité du projet, avec le recrutement, dès janvier prochain, de 400 employés.

    M. Chikhoune a également annoncé la signature, dans le même domaine, de deux autres contrats entres des investisseurs algériens et américains. Il s'agit d'un mégaprojet de 50.000 hectares et d'un autre de 25.000 hectares, dans la wilaya d'El-Bayadh également.

    Le président du Conseil d'affaires algéro-américain annonce, à la même à occasion, la visite d'une mission d'hommes d'affaires américains en Algérie, du 10 au 12 octobre. Lors de son séjour en Algérie, cette mission multisectorielle aura, notamment des rencontres avec les responsables des ministères chargés de l'Industrie, de l'Énergie et des Travaux publics, afin d'examiner les possibilités de partenariat dans ces secteurs.

    Selon lui, deux grandes compagnies américaines faisant partie de cette mission sont à la recherche de partenaires algériens pour la production locale dans certains créneaux industriels. «L'une de ces deux compagnies cherche à nouer un partenariat dans la production de valves utilisées dans les raffineries et dans le secteur hydraulique. Les firmes américaines sont intéressées par d’autres créneaux, tels que le façonnage de pièces détachées automobiles, l’assemblage et la production de véhicules, et le développement de filières agricoles et agroalimentaires».
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