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Le grand bond en avant des drones chinois

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  • Le grand bond en avant des drones chinois

    Les drones chinois inquiètent l’Occident. Pékin, qui perce sur le marché de l’armement, vend à qui veut bien acheter. Ces appareils pourraient-ils se retrouver entre les mains de terroristes ?

    Son nom est poétique, pourtant l’Arc-en-ciel (Cai Hong en mandarin) est à classer parmi les redoutables machines de guerre. Doté d’un long rayon d’action (3 000 kilomètres), capable d’emporter 900 kilos de missiles sous ses ailes, ce drone made in China robuste et bon marché est bien placé pour remporter le même genre de succès que la kalachnikov, le fusil d’assaut le plus répandu au monde.

    Entre quatre et seize fois moins cher que ses homologues américains, (les prix sont des secrets bien gardés), l’Arc-en-ciel est déjà vendu, dans différentes versions, aux armées d’Irak, du Nigeria, d’Egypte, du Pakistan, d’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis. En 2015, les commandes ont battu tous les records, affirment ses constructeurs dans la presse chinoise. Ce n’est qu’un début, et c’est bien le problème.

    Un rapport du Pentagone de l’an dernier indique que Pékin prévoit de construire 41 800 drones militaires d’ici à 2023. Une centaine d’entreprises s’y emploient déjà.

    Or, alors que les Etats-Unis limitent la vente de leurs drones Reapers ou Predators à leurs proches alliés – Royaume-Uni, France et Italie –, "la politique d’exportation de la Chine consiste, elle, à vendre à qui achète, indique Thomas Lanson, spécialiste des industries de défense à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

    La crainte est donc forte de voir un jour ces armes tomber aux mains de terroristes". Un danger qui concerne également les drones civils, secteur dans lequel la Chine montre déjà sa puissance.

    Ainsi, l’entreprise DJI, basée à Shenzhen, contrôle à ce jour environ 70 % du marché mondial, avec des engins dont les premiers prix tournent autour de 600 euros. "C’est surtout de la prolifération de ces drones, faciles à équiper d’une charge explosive en vue d’un attentat, que pourrait venir le danger", explique Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l’Iris.

    En attendant, les entreprises chinoises rivalisent d’innovations pour affirmer leur supériorité. Lors du dernier Consumer Electronics Show de Las Vegas, la société Ehang a dévoilé son 184 AAV, un engin sans pilote capable de transporter un passager sur une courte distance. Simple gadget, jugent les spécialistes. Mais un efficace coup marketing dans une guerre des drones qui ne fait que commencer.

    Jean Rombier
    Cet article est tiré du magazine GEO n°448 (juin 2016)
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Ces appareils pourraient-ils se retrouver entre les mains de terroristes ?
    Je ne sais pas si 'est les appareils dont tu parle,mais l'EI possede au moins un drone:

    Irak : un drone piégé blesse gravement deux commandos français à Erbil
    L’engin, qui a aussi tué deux peshmergas kurdes, aurait été envoyé par un groupe lié à l’organisation Etat islamique, un mode d’action inédit contre les forces françaises.Le Monde

    Maintenant ils ne vont pas cracher sur des plu performants,peut importe le pays qui les fabrique.

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