Confronté à une baisse indédite de ses revenus, le royaume va emprunter pour la première fois de son histoire sur les marchés. Et beaucoup: 10 milliards de dollars.
Quand elle a besoin d'argent, l'Arabie saoudite a l'habitude de puiser dans son sol, qui contient les plus grosses réserves de pétrole au monde.
Mais cette fois, face à la baisse des prix du pétrole qu'elle a elle-même initiée pour tuer dans l'oeuf l'industrie naissante du pétrole de schiste américain, elle va lancer son premier emprunt souverain. Ses représentants feront mercredi une série de présentations aux investisseurs obligataires dans l'optique, a-t-on appris lundi auprès des banques chargées de l'opération.
L'opération, qui doit permettre à Ryad de compenser en partie la baisse des recettes budgétaires liée à la chute du prix du pétrole, devrait être l'un des plus gros emprunts jamais lancés par un pays émergent, certains spécialistes évoquant un montant de plus de 10 milliards de dollar.
Ryad a choisi Citigroup, HSBC et JPMorgan pour coordonner cet emprunt très attendu et sept autres banques seront teneurs de livres, précise un communiqué.
Des réunions auront lieu à Londres mercredi et jeudi, suivies de trois jours de présentations aux Etats-Unis, ont précisé les banques. Parmi les représentants du royaume présents à ces réunions devraient figurer le ministre d'Etat Mohamed al Cheikh, le directeur de la trésorerie du géant pétrolier Saudi Aramco et divers responsables du ministère des Finances et de la banque centrale, précise le communiqué.
lecho
Quand elle a besoin d'argent, l'Arabie saoudite a l'habitude de puiser dans son sol, qui contient les plus grosses réserves de pétrole au monde.
Mais cette fois, face à la baisse des prix du pétrole qu'elle a elle-même initiée pour tuer dans l'oeuf l'industrie naissante du pétrole de schiste américain, elle va lancer son premier emprunt souverain. Ses représentants feront mercredi une série de présentations aux investisseurs obligataires dans l'optique, a-t-on appris lundi auprès des banques chargées de l'opération.
L'opération, qui doit permettre à Ryad de compenser en partie la baisse des recettes budgétaires liée à la chute du prix du pétrole, devrait être l'un des plus gros emprunts jamais lancés par un pays émergent, certains spécialistes évoquant un montant de plus de 10 milliards de dollar.
Ryad a choisi Citigroup, HSBC et JPMorgan pour coordonner cet emprunt très attendu et sept autres banques seront teneurs de livres, précise un communiqué.
Des réunions auront lieu à Londres mercredi et jeudi, suivies de trois jours de présentations aux Etats-Unis, ont précisé les banques. Parmi les représentants du royaume présents à ces réunions devraient figurer le ministre d'Etat Mohamed al Cheikh, le directeur de la trésorerie du géant pétrolier Saudi Aramco et divers responsables du ministère des Finances et de la banque centrale, précise le communiqué.
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