La messe est dite : Milovan Rajevac a démissionné de son poste de sélectionneur des Verts. La FAF a fini par annoncer la nouvelle, s’il en est, dans la nuit dans un communiqué laconique d’une ligne à peine. Avant de s’en aller, le Serbe a exposé à Raouraoua les raisons de son départ. L’une des causes principales serait le rôle néfaste de deux membres de son staff technique, chefs de fil de la rébellion du vestiaire à la fin du match Algérie-Cameroun. Au banc des accusés, Yazid Mansouri principalement et Mickaël Boully très proche de M’Bolhi.
A mesure que l’on creuse pour connaître les circonstances du départ de Milovan Rajevac de l’EN, on est frappé par un sentiment assez mitigé. Les alliances de circonstances, les joueurs qui font bloc, les clans, cela existe dans tous les vestiaires du monde, mais Milovan Rajevac s’est plaint d’avoir été victime d’une machination qu’aurait orchestrée deux membres de son staff technique. Carrément. Lors de son tête-à-tête avec Mohamed Raouraoua ce mardi, le désormais ex-sélectionneur des Verts a accusé ouvertement Yazid Mansouri et Mickaël Boully d’avoir monté une partie du vestiaire contre lui. Illustration parfaite, Raïs Mbolhi avait refusé catégoriquement de prendre part au match de préparation qu’avait livré l’EN face à l’USM Blida, mercredi dernier, laissant le portier Malik Asselah disputer toute la rencontre. Avec son entraîneur, le gardien des Verts a décidé qu’il y avait des risques pour qu’il se blesse. Pour un gardien sans compétition depuis des lustres, c’est le comble !
Un tour de force qui amorce dans les coulisses un mouvement de rébellion qui a abouti à un affrontement frontal dans le vestiaire après le nul concédé face au Cameroun. « Good, good ! » lance timidement Rajevac à ses joueurs lors de son entrée dans le vestiaire. « NO GOOD, NO GOOD !! » lui hurle en pleine face Yacine Brahimi qui est le premier à dégainer et bombarder le coach d’insultes. Le même Raïs Mbolhi a crié à la face du sélectionneur qui pensait bien faire de les féliciter à la fin du match : « Vous avez l’audace de nous féliciter en plus. On va rater une coupe du Monde à cause de vous (sic)« . Une ambiance électrique s’en est suivi calmé non sans mal par Yazid Mansouri. Surpris, le malheureux Rajevac a fui carrément le vestiaire de peur de voir la situation tourner au vinaigre.
Les joueurs se sont unis pour l’intérêt de l’EN
Quant à Yazid Mansouri, outre sa proximité « insolente » avec certains joueurs cadres, jugeait Rajevac, l’ancien milieu controversé et capitaine des Verts est accusé d’avoir fomenter dans les coulisses pour dresser les joueurs contre le coach. Sentant son influence diminué ainsi que son rôle sur le choix de certains joueurs qu’il a tenté d’imposer par affinité, l’ex-adjoint de Christian Gourcuff a savonné la planche pour précipiter le départ de Rajevac en le discréditant au maximum en interne. Ainsi de nombreux joueurs sont partis se plaindre de la méthode de Rajevac auprès de Mohamed Raouraoua dès le stage du Lesotho alors que certains cadres se sont opposés carrément à lui expliquant qu’il était tout simplement incompétent.
Un départ inéluctable mais un mal pour bien
Conscients que l’Équipe nationale n’ira pas bien loin avec un entraineur aussi limité et à qui il ne fallait pas accordé plus de temps que cela, les joueurs ont préféré utiliser la manière forte en mettant le Président de la FAF devant le fait accompli. Faut-il dramatiser pour autant cet incident qui constitue sans doute une première dans les annales ? Si la manière est choquante et égratigne quelque peu l’image de la sélection algérienne, force est de reconnaitre que le départ de Rajevac est un mal pour un bien et qu’il faut désormais très vite tourner la page de cet entraineur serbe au parcours énigmatique. Gageons que la FAF saura réagir très rapidement pour redresser la barre et sortir de cette crise passagère avec une nomination rapide d’un prochain sélectionneur qui devra avoir un profil forcément adapté !
Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec
A mesure que l’on creuse pour connaître les circonstances du départ de Milovan Rajevac de l’EN, on est frappé par un sentiment assez mitigé. Les alliances de circonstances, les joueurs qui font bloc, les clans, cela existe dans tous les vestiaires du monde, mais Milovan Rajevac s’est plaint d’avoir été victime d’une machination qu’aurait orchestrée deux membres de son staff technique. Carrément. Lors de son tête-à-tête avec Mohamed Raouraoua ce mardi, le désormais ex-sélectionneur des Verts a accusé ouvertement Yazid Mansouri et Mickaël Boully d’avoir monté une partie du vestiaire contre lui. Illustration parfaite, Raïs Mbolhi avait refusé catégoriquement de prendre part au match de préparation qu’avait livré l’EN face à l’USM Blida, mercredi dernier, laissant le portier Malik Asselah disputer toute la rencontre. Avec son entraîneur, le gardien des Verts a décidé qu’il y avait des risques pour qu’il se blesse. Pour un gardien sans compétition depuis des lustres, c’est le comble !
Un tour de force qui amorce dans les coulisses un mouvement de rébellion qui a abouti à un affrontement frontal dans le vestiaire après le nul concédé face au Cameroun. « Good, good ! » lance timidement Rajevac à ses joueurs lors de son entrée dans le vestiaire. « NO GOOD, NO GOOD !! » lui hurle en pleine face Yacine Brahimi qui est le premier à dégainer et bombarder le coach d’insultes. Le même Raïs Mbolhi a crié à la face du sélectionneur qui pensait bien faire de les féliciter à la fin du match : « Vous avez l’audace de nous féliciter en plus. On va rater une coupe du Monde à cause de vous (sic)« . Une ambiance électrique s’en est suivi calmé non sans mal par Yazid Mansouri. Surpris, le malheureux Rajevac a fui carrément le vestiaire de peur de voir la situation tourner au vinaigre.
Les joueurs se sont unis pour l’intérêt de l’EN
Quant à Yazid Mansouri, outre sa proximité « insolente » avec certains joueurs cadres, jugeait Rajevac, l’ancien milieu controversé et capitaine des Verts est accusé d’avoir fomenter dans les coulisses pour dresser les joueurs contre le coach. Sentant son influence diminué ainsi que son rôle sur le choix de certains joueurs qu’il a tenté d’imposer par affinité, l’ex-adjoint de Christian Gourcuff a savonné la planche pour précipiter le départ de Rajevac en le discréditant au maximum en interne. Ainsi de nombreux joueurs sont partis se plaindre de la méthode de Rajevac auprès de Mohamed Raouraoua dès le stage du Lesotho alors que certains cadres se sont opposés carrément à lui expliquant qu’il était tout simplement incompétent.
Un départ inéluctable mais un mal pour bien
Conscients que l’Équipe nationale n’ira pas bien loin avec un entraineur aussi limité et à qui il ne fallait pas accordé plus de temps que cela, les joueurs ont préféré utiliser la manière forte en mettant le Président de la FAF devant le fait accompli. Faut-il dramatiser pour autant cet incident qui constitue sans doute une première dans les annales ? Si la manière est choquante et égratigne quelque peu l’image de la sélection algérienne, force est de reconnaitre que le départ de Rajevac est un mal pour un bien et qu’il faut désormais très vite tourner la page de cet entraineur serbe au parcours énigmatique. Gageons que la FAF saura réagir très rapidement pour redresser la barre et sortir de cette crise passagère avec une nomination rapide d’un prochain sélectionneur qui devra avoir un profil forcément adapté !
Nabil Boughanem, La Gazette du Fennec
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