Par Abashi SHAMAMBA | Edition N°:4874 Le 12/10/2016
L'emploi des jeunes est l’échec absolu de la politique économique. Tous les gouvernements, encore plus le précédent conduit par le PJD, ont lamentablement échoué sur ce front. Les chiffres font froid dans le dos: 42% des «15-24 ans» sont au chômage en milieu urbain (Source HCP, 1er trimestre 2016).
C’est ce chiffre qui renseigne sur l’état réel de l’emploi dans le pays, le chômage de masse étant surtout un phénomène urbain. Trop faible, la croissance économique ne crée pas assez d’opportunités, ni d’emplois pour absorber les 150.000 jeunes qui arrivent sur le marché tous les ans.
Le traitement à coup de subventions et d’aides publiques à certains secteurs économiques n’arrive pas non plus à endiguer la montée du chômage des jeunes.
Plus grave, plus d’un jeune sur quatre parmi les 15-24 ans (28%) n’est ni en emploi, ni en formation (qualification), ni à l’école. Cette génération des «NEET», pour «Neither in Employment nor in Education or Training», ces jeunes déscolarisés sans emploi, constitue une véritable bombe à retardement. C’est dans cette population que se recrutent «tous ceux qui n’ont plus rien à perdre», disent les sociologues et les spécialistes de la criminalité.
Les rangs des NEET grossissent chaque année de tous les jeunes qui quittent le système éducatif sans diplôme et en partie, par les décrocheurs du premier cycle des facultés. Au moins 30% des étudiants en licence fondamentale à l’université abandonnent avant la fin de la première année.
Le traitement du chômage des jeunes ne pourra pas se baser sur la prescription d’antalgiques aussi puissants soient-ils. Il faudra une chirurgie lourde. Le prochain gouvernement est prévenu.
L'emploi des jeunes est l’échec absolu de la politique économique. Tous les gouvernements, encore plus le précédent conduit par le PJD, ont lamentablement échoué sur ce front. Les chiffres font froid dans le dos: 42% des «15-24 ans» sont au chômage en milieu urbain (Source HCP, 1er trimestre 2016).
C’est ce chiffre qui renseigne sur l’état réel de l’emploi dans le pays, le chômage de masse étant surtout un phénomène urbain. Trop faible, la croissance économique ne crée pas assez d’opportunités, ni d’emplois pour absorber les 150.000 jeunes qui arrivent sur le marché tous les ans.
Le traitement à coup de subventions et d’aides publiques à certains secteurs économiques n’arrive pas non plus à endiguer la montée du chômage des jeunes.
Plus grave, plus d’un jeune sur quatre parmi les 15-24 ans (28%) n’est ni en emploi, ni en formation (qualification), ni à l’école. Cette génération des «NEET», pour «Neither in Employment nor in Education or Training», ces jeunes déscolarisés sans emploi, constitue une véritable bombe à retardement. C’est dans cette population que se recrutent «tous ceux qui n’ont plus rien à perdre», disent les sociologues et les spécialistes de la criminalité.
Les rangs des NEET grossissent chaque année de tous les jeunes qui quittent le système éducatif sans diplôme et en partie, par les décrocheurs du premier cycle des facultés. Au moins 30% des étudiants en licence fondamentale à l’université abandonnent avant la fin de la première année.
Le traitement du chômage des jeunes ne pourra pas se baser sur la prescription d’antalgiques aussi puissants soient-ils. Il faudra une chirurgie lourde. Le prochain gouvernement est prévenu.
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