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--------Un Nobel pour Dylan, un médiator pour Ngugi Wa Thiong'o-------
Par D. Rayan
Le monde de la littérature est indigné. Il est sous le choc après que la prestigieuse académie suédoise ait porté son choix sur le musicien et poète américain Bob Dylan en lui attribuant son prix Nobel. Beaucoup voient de mauvais oeil cette distinction et, si certains accusent le coup sans broncher, d'autres comme le romancier et membre du jury Goncourt Pierre Assouline estime que "c'est un geste méprisant pour les écrivains". Le jeune romancier et poète haïtien Makenzy Orcel quant à lui parle de « coup dur pour la littérature » C'est aussi le point de vue de l'académicien Marc Lambron dans l'interview qu'il a accordé au Point.fr qui estime que "Le monde chute ! ""
Quel est le message , diront les autres ? La poésie pour l'oreille ? Non, mais la poésie, c'est pour les yeux, la tête, tout le corps, l'âme, pas pour l'oreille. »
L'écrivain écossais Irvine Welsh abonde dans le même sens et se laisse aller en de termes moins sobres. Sur son compte Twitter, le romancier de talent estime que le prix attribué à Dylan, 75 ans, était le choix de « vieux hippies baragouinant aux prostates rances.
En attendant la prochaine distinction, Ngugi Wa Thiong'o, peut toujours rêver s'il lui arrive à se défaire de sa plume ; un médiator et une ibanez, c'est devenu tentant pour la postérité.
Par D. Rayan
Le monde de la littérature est indigné. Il est sous le choc après que la prestigieuse académie suédoise ait porté son choix sur le musicien et poète américain Bob Dylan en lui attribuant son prix Nobel. Beaucoup voient de mauvais oeil cette distinction et, si certains accusent le coup sans broncher, d'autres comme le romancier et membre du jury Goncourt Pierre Assouline estime que "c'est un geste méprisant pour les écrivains". Le jeune romancier et poète haïtien Makenzy Orcel quant à lui parle de « coup dur pour la littérature » C'est aussi le point de vue de l'académicien Marc Lambron dans l'interview qu'il a accordé au Point.fr qui estime que "Le monde chute ! ""
Quel est le message , diront les autres ? La poésie pour l'oreille ? Non, mais la poésie, c'est pour les yeux, la tête, tout le corps, l'âme, pas pour l'oreille. »
L'écrivain écossais Irvine Welsh abonde dans le même sens et se laisse aller en de termes moins sobres. Sur son compte Twitter, le romancier de talent estime que le prix attribué à Dylan, 75 ans, était le choix de « vieux hippies baragouinant aux prostates rances.
En attendant la prochaine distinction, Ngugi Wa Thiong'o, peut toujours rêver s'il lui arrive à se défaire de sa plume ; un médiator et une ibanez, c'est devenu tentant pour la postérité.