La Voie Démocratique Lille
Communiqué
Le 7 octobre 2016 des élections législatives ont été organisées au Maroc ; elles étaient boycottées par plus de 80% des inscrits sur les listes électorales. Cette farce, maîtrisée, en grandes parties, de bout en bout par le régime anti-démocratique, entachée, à l’accoutumée, de fraudes et d’achats de voix, n’a rien d’élections libres et démocratiques.
Les indicateurs sont en effet là pour démontrer l’impossibilité d’opérer une alternance politique véritable :
Une constitution octroyée incarnant le pouvoir autocratique et absolu, ne peut qu’accoucher d’un Parlement sans aucune prérogative.
Un code électoral humiliant qui, datant des années de plomb, et mettant tout le processus électoral sous la tutelle du seul Ministre de l’Intérieur, exclut les ressortissants marocains à l’étranger du droit de vote et d’éligibilité.
Une répression, utilisant des milices, s’est abattue sur les militants de la Voie Démocratique pour leur interdire de mener la campagne de boycott, avec des attaques à l’arme blanche et tentative d’assassinat, , la confiscation de tracts l’interdiction du tractage, arrestations, et, des passages à tabac qui ont touché même les camarades de la Fédération de Gauche, pourtant participants à ces élections!
Une campagne électorale médiocre marquée par l’utilisation de la corruption à outrance et l’absence de programmes audacieux en vue d’une alternance politique réelle ;laissant place au seul programme du régime makhzanien fidèle aux directives des institutions financières internationales impérialistes.
L’incapacité de l’État et des partis impliqués dans les élections à convaincre les citoyens à participer à cette mascarade, malgré l’utilisation des minbars des mosquées et des médias publics et privés, et ce jusqu’au dernier jour du scrutin. La falsification du taux de participation demeure pour le régime makhzanien, la seule issue pour rassurer ses alliés occidentaux et les institutions financières comme le FMI
La section de la Voie Démocratique, réunie à Lille ce vendredi 07 octobre,souhaite :
Saluer hautement la position politique de notre organisation de boycotter cette farce électorale et la considère comme une prise de position populaire, au regard de l’immense majorité du peuple qui a boycotté ces élections (80%), et de la sympathie et de l’accueil qui ont été réservés à nos camarades dans les différents lieux de leur passage. Ils ont bénéficié même de la protection populaire contre les forces de répression.
Dénoncer l’attitude des observateurs de l’Union Européenne qui ont fermé les yeux sur toutes les atteintes et les violations commises tout au long du processus électoral, en mettant en avant leurs intérêts économiques légitimés par leur vision néocoloniale.
Considérer que le Parlement, issu du scrutin du 7 octobre, est dépourvu de toute légitimité populaire du fait que plus 20 millions de citoyennes et de citoyens en âge de voter ont boudés les urnes.
Estimer que la gauche marocaine a raté une occasion pour s’unir et exiger de meilleures conditions ouvrant la voie à un véritable changement politique, à commencer par une constitution incarnant la volonté populaire.
Appeler tous les démocrates à renforcer la lutte des organisations militantes, et à construire un large front pour faire face au régime makhzanien, dans la perspective de l’édification d’un Maroc plus démocratique et populaire.
Lille, le 07 octobre 2016
source:
annahj addimocrati
mouvement communiste over blog Publié le 14 octobre 2016
Communiqué
Le 7 octobre 2016 des élections législatives ont été organisées au Maroc ; elles étaient boycottées par plus de 80% des inscrits sur les listes électorales. Cette farce, maîtrisée, en grandes parties, de bout en bout par le régime anti-démocratique, entachée, à l’accoutumée, de fraudes et d’achats de voix, n’a rien d’élections libres et démocratiques.
Les indicateurs sont en effet là pour démontrer l’impossibilité d’opérer une alternance politique véritable :
Une constitution octroyée incarnant le pouvoir autocratique et absolu, ne peut qu’accoucher d’un Parlement sans aucune prérogative.
Un code électoral humiliant qui, datant des années de plomb, et mettant tout le processus électoral sous la tutelle du seul Ministre de l’Intérieur, exclut les ressortissants marocains à l’étranger du droit de vote et d’éligibilité.
Une répression, utilisant des milices, s’est abattue sur les militants de la Voie Démocratique pour leur interdire de mener la campagne de boycott, avec des attaques à l’arme blanche et tentative d’assassinat, , la confiscation de tracts l’interdiction du tractage, arrestations, et, des passages à tabac qui ont touché même les camarades de la Fédération de Gauche, pourtant participants à ces élections!
Une campagne électorale médiocre marquée par l’utilisation de la corruption à outrance et l’absence de programmes audacieux en vue d’une alternance politique réelle ;laissant place au seul programme du régime makhzanien fidèle aux directives des institutions financières internationales impérialistes.
L’incapacité de l’État et des partis impliqués dans les élections à convaincre les citoyens à participer à cette mascarade, malgré l’utilisation des minbars des mosquées et des médias publics et privés, et ce jusqu’au dernier jour du scrutin. La falsification du taux de participation demeure pour le régime makhzanien, la seule issue pour rassurer ses alliés occidentaux et les institutions financières comme le FMI
La section de la Voie Démocratique, réunie à Lille ce vendredi 07 octobre,souhaite :
Saluer hautement la position politique de notre organisation de boycotter cette farce électorale et la considère comme une prise de position populaire, au regard de l’immense majorité du peuple qui a boycotté ces élections (80%), et de la sympathie et de l’accueil qui ont été réservés à nos camarades dans les différents lieux de leur passage. Ils ont bénéficié même de la protection populaire contre les forces de répression.
Dénoncer l’attitude des observateurs de l’Union Européenne qui ont fermé les yeux sur toutes les atteintes et les violations commises tout au long du processus électoral, en mettant en avant leurs intérêts économiques légitimés par leur vision néocoloniale.
Considérer que le Parlement, issu du scrutin du 7 octobre, est dépourvu de toute légitimité populaire du fait que plus 20 millions de citoyennes et de citoyens en âge de voter ont boudés les urnes.
Estimer que la gauche marocaine a raté une occasion pour s’unir et exiger de meilleures conditions ouvrant la voie à un véritable changement politique, à commencer par une constitution incarnant la volonté populaire.
Appeler tous les démocrates à renforcer la lutte des organisations militantes, et à construire un large front pour faire face au régime makhzanien, dans la perspective de l’édification d’un Maroc plus démocratique et populaire.
Lille, le 07 octobre 2016
source:
annahj addimocrati
mouvement communiste over blog Publié le 14 octobre 2016
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