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Surveillance des élections : Benflis répond à Ouyahia

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  • Surveillance des élections : Benflis répond à Ouyahia

    Ali Benflis, a répondu ce samedi à Ahmed Ouyahia à propos de la désignation d’Abdelwahab Derbal à la tête de la haute instance de surveillance des élections.

    Haute instance de surveillance des élections : que cherche à prouver Bouteflika ?

    Le président Bouteflika veut désigner Abdewahab Derbal à la tête de la haute instance indépendante de surveillance des élections présidentielles. Mais avant d’officialiser cette nomination, il a décidé, comme l’exige la Constitution, de consulter les partis politiques.

    Un exercice qui parait dès le départ miné. Les partis, du moins ceux de l’opposition, ne reconnaissent pas la haute instance créée par la présidence. À la place, ils réclament la mise en place d’une commission indépendance chargée de l’organisation des élections. Une revendication ignorée dans la nouvelle Constitution. D’ailleurs, l’opposition avait boycotté en bloc la cérémonie du vote qui s’est déroulée le 7 février dernier au Palais des Nations.

    Dans ce contexte, l’opposition a-t-elle réellement un avis à donner sur le choix du Président de cette instance qui n’a, en réalité, aucune existence pour elle ? Le Président n’est pas sans ignorer ce détail. Mais il sait aussi qu’en vertu de la nouvelle Constitution, la décision finale lui revient de droit. L’article 194 de la Constitution parle « de consultation » seulement. Bouteflika n’est tenu par aucun article de loi de suivre les recommandations des partis consultés. Cela explique l’annonce du nom de la personnalité choisie, avant même le début des « consultations ». Un choix qui sera sans aucun doute approuvé, voir applaudi, par les partisans du pouvoir. But : donner à l’instance une « légitimité ».


    Reste à savoir ce qui motive le choix du Président. Abdelwahab Derbal est un ancien cadre du parti Ennahda avant de divorcer avec l’opposition et de rejoindre le pouvoir. Ce parcours lui a valu d’ailleurs le statut de « personnalité nationale ». Certes, depuis plusieurs années, l’homme est resté loin des conflits entre le pouvoir et l’opposition en Algérie. Mais il a définitivement choisi son camp, celui du président Boutefllika. Comment le Président compte-t-il convaincre l’opposition de l’indépendance et de la neutralité d’une instance gérée par un de ses hommes ?

    En réalité, l’annonce de la nomination de Derbal est un non-événement pour l’opposition. Ce choix prouve encore une fois que le pouvoir ne veut rien concéder à l’opposition et qu’il compte gérer, comme il l’a toujours fait, les choses à son niveau dans un cercle extrêmement fermé.

    En fait, en lançant « les consultations » avec les acteurs politiques, Bouteflika voulait se conformer à une disposition purement réglementaire à quelques mois des législatives. Une démarche administrative, ni plus ni moins afin de clore la page de la haute instance.

    10 octobre 2016 | Par Achira Mammeri / TSA
    S’il ne s’exprime pas expressément sur le choix du personnage, le président de Talaie El Houariat soutient que l’instance que l’ancien responsable islamiste dirigera ne va pas changer les pratiques qui ont présidé jusque-là à l’organisation des scrutins.


    « Le régime politique en place a toujours préféré le soliloque à la concertation et au dialogue sur tout ce qui engage le présent et l’avenir de la Nation. Et s’il rompt avec cette solide tradition, aujourd’hui, c’est pour des consultations sur la présidence d’une instance dont la performance, quelle qu’elle soit, ne changera rien au cours discrédité des processus électoraux nationaux », note ce parti dans un communiqué rendu public.

    Selon l’ancien chef du gouvernement, l’instance de surveillance des élections n’est pas conçue comme instrument de prévention et de dissuasion de la fraude. « Elle n’a pour raison d’être que de la perpétuer sous de nouvelles formes qui sont vouées à être de nul effet sur la sincérité, l’intégrité et la transparence des scrutins à venir », dit-il. Pour lui, « notre pays a besoin d’un changement qui lui ouvre de nouveaux horizons (…) ».

    « L’on ne peut que s’en désoler, mais les prochaines échéances électorales, tenues avec le même esprit et dans les mêmes conditions que leurs devancières, ne sont pas de celles dont on peut légitimement attendre une réponse déterminante aux vrais problèmes politiques, économiques et sociaux qui sont tous dans l’attente d’un traitement réel, effectif et diligent », conclut le texte..
    Par Riyad Hamadi
    TSA
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Il faudrait pas que ses conseils bruillants, brouillons et tapageurs, ne s'évaporent pas comme les observateurs qu'il avait affirmé surveiller son intronisation en 2014... Jamais 2 sans 3...
    Othmane BENZAGHOU

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