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Le Maroc a “aidé Israël à gagner la guerre des Six Jours” en prévenant les renseignements

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  • Le Maroc a “aidé Israël à gagner la guerre des Six Jours” en prévenant les renseignements

    Le Maroc a “aidé Israël à gagner la guerre des Six Jours” en prévenant les renseignements
    Shlomo Gazit : la peur d’une défaite imminente était “majoritaire” en Israël, mais le gratin militaire avait “confiance en notre force”


    Le roi Hassan II a fourni des enregistrements top secrets des discussions entre les dirigeants arabes avant la guerre, dit l’ancien chef des renseignements militaires

    sraël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens.

    Recevez gratuitement notre édition quotidienne par mail pour ne rien manquer du meilleur de lEn 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël.

    Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés – d’importantes disputes ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel-Nasser, et le roi Hussein de Jordanie, mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre, a déclaré ce week-end le général Shlomo Gazit au quotidien Yedioth Ahronoth.

    En se fondant sur ces enregistrements, ainsi que d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre, Israël a lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte.

    Pendant la guerre, qui a pris fin le 10 juin, Israël a saisi la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï à l’Egypte, la Cisjordanie et Jérusalem Est à la Jordanie, et le plateau du Golan à la Syrie.
    Le roi Hassan II avait secrètement enregistré la réunion de 1965 parce qu’il ne faisait pas confiance à ses invités de la Ligue arabe, a annoncé Yedioth.

    Il avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des « Oiseaux », à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence.

    Pourtant, selon Rafi Eitan, homme politique israélien et ancien officier des renseignements, qui codirigeait « les Oiseaux » avec Peter Zvi Malkin, légende du Mossad, les Marocains « nous ont donné les informations nécessaires, et ne nous ont rien refusé » juste après la fin de la conférence. Il n’a pas été précisé si Eitan avait parlé au Yedioth ou avait déjà fait cette déclaration.

    Meir Amit, chef du Mossad à l’époque, avait décrit l’opération marocaine comme « l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien » dans un mémo adressé à Levi Eshkol, alors Premier ministre.

    Les dirigeants arabes s’étaient secrètement réunis en septembre 1965 à l’hôtel de Casablanca, avec leurs chefs des renseignements et des armées, pour discuter de savoir s’ils étaient prêts à une guerre contre Israël, et, dans ce cas, pour décider de créer ou non un commandement arabe commun pour un tel conflit.

    Il y avait eu un accord sur le besoin de se rassembler pour la guerre, a annoncé Yedioth Ahronoth, et les commandants militaires avaient ouvertement parlé de leurs capacités.

    Les enregistrements des discussions avaient été transmis au département de recherche de la Direction des renseignements militaires d’Israël, où ils avaient été traduits en hébreu.

    « Ces enregistrements, qui étaient vraiment une réussite extraordinaire des renseignements, nous ont encore montré que d’une part, les états arabes se dirigeaient vers un conflit auquel nous devions nous préparer. D’autre part, leurs divagations sur l’unité arabe et l’existence d’un front uni contre Israël ne reflétaient pas l’unanimité réelle entre eux », a déclaré Gazit, qui dirigeait à l’époque le département de recherche.

    Grâce aux enregistrements, et à d’autres sources, « nous savions à quel point ils étaient peu préparés à la guerre, a continué Gazit. Nous avons conclu que le Corps des blindés égyptiens était dans un état pitoyable et qu’il n’était pas prêt au combat. »

    Le commandant des Corps blindés de l’armée israélienne à l’époque, le général Israël Tal, « a rejeté notre opinion avec mépris, a déclaré Gazit, disant que leur situation ne pouvait pas été si grave. Nous avons ensuite vu qui avait raison. »

    Les renseignements de ces enregistrements ont donné au gratin militaire israélien le sentiment « que nous allions gagner la guerre contre l’Egypte. Les prophéties de malheur et le sentiment d’une défaite imminente étaient majoritaires en Israël et chez les responsables extérieurs à l’establishment militaire, mais nous avions confiance en nos forces. »

    Gazit a été nommé à la tête des renseignements militaires après l’échec de ceux-ci à anticiper les attaques de l’Egypte et de la Syrie contre Israël à Yom Kippour en octobre 1973.
    time of israel


    Ariel Sharon, au centre, commandant d'une division blindée dans le Sinaï lors de la guerre des Six Jours,e en juin 1967. (Crédit : archives de l'armée israélienne)
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens
    des revelations de satan en personne sur le maroc trouveraient preneur ici

    creusez
    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
    Johann Wolfgang von Goethe

    Commentaire


    • #3
      des revelations de satan en personne sur le maroc trouveraient preneur ici
      des bougnoules je te dis ......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

      Commentaire


      • #4
        les pauvres, ils sont tellement aveuglés par la haine
        "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
        Johann Wolfgang von Goethe

        Commentaire


        • #5
          La vérité est difficiles a lire lorsqu'il s'agit de son pays et de son dictateur et vendu de roi

          Commentaire


          • #6
            bien-sur, la vérité selon le chef des renseignements militaires israéliens ne peut souffrir d'aucun doute
            "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
            Johann Wolfgang von Goethe

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            • #7
              C'est le troisième topic ouvert sur le sujet en moins de 12 heures.

              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=386915
              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=386921


              On se calme.

              Je ne sais pas ce qui se passe dans les têtes de certains mais je dois leur dire qu'ils ne sont pas très doués parce qu'ils ne peuvent pas imaginer à quel point les marocains s'en tapent de cette histoire.

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              • #8
                Par défaut Le Maroc a “aidé Israël à gagner la guerre des Six Jours” en prévenant les renseignements
                Les incohérence historiques sont si gros que l'article est sujet a caution.

                C'est a croire que la guerre des 6 jours a été gagné a Casablanca presque deux ans avant les débuts des hostilités.

                L'article ne donne absolument pas aucunes perspectives sur le déroulement historique des préparatifs de cette guerre .

                On le sait par les témoignages des uns et des autres que cette guerre provoqué et suscité par l'Egypte en imposant le blocus d'aqaba a été conçu sur une très mauvaise appréciation de l'état majors égyptien.

                Nasser a cru a la capacité militaire de son armée sous les mauvais conseils de celui ci.

                C'est la seule donnée qui explique le désastre arabe

                Il faut être totalement crédule pour croire que la guerre des 6 jours fût perdu par une trahison suppossé de Hassan II 2 ans avant

                Ce genre d'article ne fait que apporter du blé a moudre pour les convaincus de toujours .

                Il ne reste plus qu 'un article du net qui explique la demi défaite de la guerre du Kipour

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                • #9
                  Regarder sur google bande d'hybrides et vous verrez que c'est le beau frère de Nasser et ce chien qui vit aujourd'hui en Israël. Je vois maintenant comment boutèf a été élu sur un fauteuil.Pauvre de vous.Malgré la punition que dieu vous a infligé,oumat7echmouch.
                  Dernière modification par ayrod, 17 octobre 2016, 15h22.
                  Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

                  Commentaire


                  • #10
                    Il paraît que le beau frère de nasser Ashraf marwan était l espion qui a donné le plan de l aviation égyptienne en 67 aux israeliens . Il aurait été liquidé à Londres en 2007.

                    Il aurait averti les israliens d une imminente attaque en 73, mais pas pris au sérieux.
                    Dernière modification par upup, 17 octobre 2016, 16h47.

                    Commentaire


                    • #11
                      media et source israelienne ou marocaine c'est du kif kif la bonne source pour les gheraybo
                      ceci d'une part d'autre, ya pas de nouveau tout le monde le savait et le sait , les traitres et les criminels ou ils sont,, depuis de looooooongue date
                      les oujdis en savent encore un peu plus des autres
                      المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

                      Commentaire


                      • #12
                        Les dirigeants arabes s’étaient secrètement réunis en septembre 1965 à l’hôtel de Casablanca, avec leurs chefs des renseignements et des armées, pour discuter de savoir s’ils étaient prêts à une guerre contre Israël, et, dans ce cas, pour décider de créer ou non un commandement arabe commun pour un tel conflit.



                        elle est trop forte celle là , les dirigeants arabes se sont réunis ........secrétement
                        un évènement international dont les procés verbaux de délibérations étaient disponibles au siège de la ligue arabe, quelles débilités.....

                        et le mossad qui n'est plus un service secret mais un service public en faisant des déclarations a la presse sur leurs opérations on aura tout vu

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                        • #13
                          Guerre des Six-Jours : Nouvelles révélations sur le rôle de Hassan II dans la victoire d’Israël

                          Lundi 17 Octobre 2016
                          Kenza Filali

                          En septembre 1965, Hassan II accueillait à Casablanca les chefs arabes lors d’un conclave secret destiné à évaluer les capacités militaires d’une coalition destinée à lancer une offensive éclair contre Israël. Le roi, peu confiant dans ses alliés, a livré les enregistrements de la rencontre à l’Etat hébreu lui permettant de gagner la Guerre des Six-Jours

                          Israël doit largement sa victoire sur ses ennemis arabes dans la guerre des Six Jours de 1967 à l’aide secrète du Maroc, selon les révélations faites aujourd’hui par un ancien chef des renseignements militaires israéliens.

                          En 1965, le roi Hassan II a transmis à Israël des enregistrements d’un conclave clé entre les dirigeants arabes tenu à Casablanca et destiné à la préparation de la guerre contre Israël. L’anecdote est connue : elle avait été déjà révélée par des anciens espions de l’Etat hébreu, mais aujourd’hui, Yedioth Ahronoth (repris par Times of Israël) en apporte de nouveaux détails, expliquant par la voix de témoignages inédits comment cette coopération secrète a été décisive dans la victoire contre la coalition arabe.

                          Des leaders arabes fortement divisés

                          Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient fortement divisés – de vifs échanges ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel-Nasser et le roi Hussein de Jordanie – , mais que les nations arabes étaient pour ainsi dire mal préparées pour le conflit, affirme le major-général Shlomo Gazit dans son témoignage au quotidien Yedioth Ahronoth dans son édition dominicale.

                          Sur la base de ces enregistrements, ainsi que d’autres informations de renseignements recueillis dans les années qui ont précédé la guerre, Israël a lancé une attaque préventive le matin du 5 juin 1967, bombardant des aérodromes égyptiens et détruisant presque tous ses avions de chasse.
                          Pendant la guerre, qui a pris fin le 10 juin, Israël a conquis la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï en Egypte, la Cisjordanie et Jérusalem-Est à la Jordanie, et les hauteurs du Golan à la Syrie.

                          « Le roi Hassan II avait secrètement enregistré la réunion de 1965 parce qu’il ne faisait pas confiance à ses invités de la Ligue arabe », écrit Yedioth. Il a d’abord permis à une équipe conjointe des services de renseignement internes et externes d’Israël, le Shin Bet et le Mossad – une unité connue sous le nom « The birds » (Les oiseaux) – d’occuper un étage entier de l’hôtel Casablanca (aujourd’hui rebaptisé Hyatt Regency), où la conférence s’est tenue. Cependant, craignant que les agents seraient remarqués par les clients arabes, « le roi leur a dit de tout mettre en place un jour avant le début de la conférence », écrit le journal israélien.

                          Selon Rafi Eitan – homme politique et ancien officier du renseignement israélien, qui a co-dirigé l’unité « The birds », avec Peter Zvi Malkin, légende vivante du Mossad -, les Marocains « nous ont donné toutes les informations nécessaires, et ne nous ont rien caché. Ils nous ont tout livré immédiatement après que la conférence ait pris fin ».

                          Un avantage décisif offert à Israël

                          Dans une note de service adressée à Levi Eshkol, alors premier ministre , Meir Amit, chef du Mossad à l’époque, a décrit l’opération au Maroc comme « l’un des fleurons de l’intelligence israélienne ». Les dirigeants arabes avaient secrètement convoqué cette réunion en septembre 1965, à l’hôtel Casablanca. Ils étaient accompagnés de leurs chefs militaires et de renseignement, pour discuter de savoir si leurs unités étaient prêtes à la guerre contre Israël. L’objet était de créer un commandant arabe unifié pour mener les hostilités. Il a été convenu de la nécessité de se préparer concrètement pour la guerre, rapporte Yedioth Ahronoth, ainsi les commandants militaires ont parlé ouvertement de leurs capacités respectives, alors qu’ils étaient sur écoute. Les enregistrements des discussions ont été donnés à la Direction de la Recherche de la Direction du renseignement militaire d’Israël, où ils ont été traduits en hébreu.

                          « Ces enregistrements, qui ont donné un avantage décisif aux services d’intelligence israéliens, ont en outre, montré que, d’une part, les Etats arabes se dirigeaient vers un conflit auquel nous devions nous préparer dans l’urgence, et d’autre part, les divergences qui montraient leur incapacité à monter un front uni contre Israël. Leurs propos ne reflétaient pas l’unanimité affichée dans leurs rangs », a déclaré en substance Gazit, qui dirigeait à l’époque le département de contre-espionnage de l’Etat hébreu.

                          Grâce à ces enregistrements et à d’autres sources complémentaires, « nous savions à quel point ils étaient mal préparés pour la guerre », a poursuivi Gazit. « Nous sommes arrivés à la conclusion que le corps de blindés égyptien était dans un état pitoyable et pas prêt pour la bataille ». Le commandant de l’unité des tankistes de l’armée israélienne à l’époque, le Général Major Israël Tal, « avait rejeté notre opinion avec mépris », témoigne Gazit, « affirmant que leur situation ne pouvait pas être celle décrite. Plus tard, nous avons vu qui avait raison ».

                          Les informations contenues dans ces enregistrements ont conforté l’armée israélienne dans le sentiment « que nous allions gagner une guerre contre l’Egypte, alors que des prophéties de malheur et le sentiment de défaite imminente étaient répandus parmi la majorité des décideurs, notamment dans l’administration civile. Au sein de quelques unités de défense, mais nous étions confiants dans notre force », relate Gazit.

                          Shlomo Gazit a été nommé chef du renseignement militaire après le succès de cette opération d’espionnage montée avec l’aide du Maroc. Mais en octobre 1973, lors de la Guerre du Kippour, le renseignement israélien n’a pas réussi à anticiper les attaques surprises des armées égyptienne et syrienne contre Israël. Cette fois-ci, le Maroc participait lui aussi aux combats sur les hauteurs du Golan et la situation a bien failli tourner au désastre pour Tsahal qui n’a obtenu son salut que grâce à l’appui en sous-main des armées occidentales…

                          AlterInfo

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                          • #14
                            Compte tenue de la personnalité perverse de feu Hassan II, Cette information est, indéniablement, véridique.

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est un journal marocain qui publie cet article


                              Un général israélien raconte l’apport de Hassan II dans la victoire d’Israël lors de la guerre de 1967


                              Les révélations d’anciens généraux israéliens sur les liens entre le Maroc et leur pays se succèdent. Cette fois, c’est au tour de Shlomo Gazit, ex-chef du renseignement militaire, de revenir sur l’appui de Hassan II au Mossad à l’occasion de la tenue d’un sommet de la Ligue arabe en septembre 1965 à Casablanca.

                              Après Meit Amir, le chef du Mossad (1963-1968), c’est un autre haut cadre du renseignement israélien qui évoque le soutien de Hassan II à ses services. Le général Shlomo Gazit avance, dans des déclarations au quotidien Yedioth Ahronoth, que l’appui du monarque a été déterminant pour l'armée israélienne pendant la guerre des Six Jours en juin 1967.
                              Dans son témoignage, l’ancien chef du renseignement militaire souligne que le royaume a permis aux Israéliens de suivre minute par minute le sommet de la Ligue arabe de 1965, tenu du 13 au 18 septembre à Casablanca, consacré exclusivement à l’examen des conditions de préparation des armées arabes dans la perspective d’une nouvelle confrontation avec Israël. La réunion était réservée aux chefs d'Etat, aux chefs des renseignements et aux généraux des armées.
                              Ancien chef du renseignement militaire, Shlomo Gazit / Ph. Amit Magal
                              Casablanca a contribué à la victoire d’Israël dans la guerre des Six Jours
                              Grâce à ces informations, Tel-Aviv avait pu se rendre compte de la faiblesse des armées de ses « voisins ». « Cette rencontre a non seulement révélé que les rangs arabes étaient divisés - d’importantes disputes ont éclaté, par exemple, entre le président égyptien Gamal Abdel Nasser et le roi Hussein de Jordanie - mais aussi que les pays arabes étaient mal préparés à la guerre », raconte Shlomo Gazit.
                              Deux ans après cette opération, qualifiée par le chef du Mossad de l’époque comme « l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien », le Premier ministre Levi Eshkol (21 juin 1963-26 février 1969) donnait l’ordre à son aviation de bombarder les aéroports égyptiens et jordaniens. Une opération couronnée de succès pour la partie israélienne ; presque tous les avions de chasse de l’Egypte avaient été détruits. Ces raids rapides avaient également balisé le terrain aux corps de blindés, leur permettant d’occuper d’un seul coup la Bande de Gaza, le Sinaï, le Golan et Jérusalem-Est.
                              L’appui du Maroc, dont fait état le général Shlomo Gazit, n’a pas été sans contrepartie. Un mois après le sommet de la Ligue arabe à Casablanca, des agents du Mossad étaient impliqués dans l’opération d’enlèvement de Mehdi Ben Barka. Ils avaient suivi les déplacements de l’opposant de Hassan II, mission rendue possible grâce à la présence d'une antenne du Mossad sur le territoire français, depuis cinq années, avec la bénédiction de Charles de Gaulle.
                              C’est justement ce bureau qui avait permis de piéger Ben Barka avec le projet de film historique d’une part ; de faciliter aux agents des services secrets marocains l'entrée en France avec de faux passeports d’autre part. Dans cette opération, l’aide israélienne au Maroc avait été autorisée par le Premier ministre, Levi Eshkol et le chef du Mossad, Meit Amir.

                              ya biladi
                              .
                              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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