S'il y a une bataille ancrée dans l'imaginaire collectif en Algérie, c'est bien celle d'Amgala. Tout le monde, ou presque, en a entendu parler. Certains la décrivent vaguement comme étant une écrasante victoire sur l'armée Marocaine par delà nos frontières et d'autres insistent sur le caractère "spécial" des forces Algériennes qui y ont participé. Aucune source officielle n'a jamais donné de détails en Algérie, aucun journal ni livre n'en parle exhaustivement. Beaucoup des acteurs de cette (ces) bataille(s) ont disparu ou s'en tiennent au minimum d'informations.
Au Maroc, contrairement à l'Algérie, beaucoup de choses ont été dites, les acteurs de l'époque se sont évertués, trente années durant, à redorer le blason terni de l'armée du roi Hassan II en racontant un "certaine" version, en niant une des batailles et en affirmant qu'il s'agissait-là d'une agression Algérienne.
Soucieux de rétablir la vérité, nous vous proposons à travers cet article une tentative de description des deux batailles d'Amgala.
Le faite
Le Contexte
Nous sommes en janvier 1976, à peine trois mois après la marche verte qui a vu déferler les "volontaires" civils Marocains et les forces du roi Hassan II. Cette poussée soudaine vers le Sud a fait céder les Espagnols qui ont vite fait de quitter le territoire Sahraoui, elle aura aussi pour conséquences de véritables massacres commis sur les populations autochtones qui se sont vite retrouvées chassées de leurs terres et sujettes à une disette forcée dans l'environnement désertique du Sahara Occidental.
Dans ce contexte précis, le Président Houari Boumediène ordonne dès novembre 1975 à l'ANP de venir en aide aux réfugiés et déplacés Sahraoui, y compris sur leurs terres, en leur apportant nourriture et logistique. A cette époque, bien que le Front Polisario existes, la guerre contre le colonisateur Marocain n'est pas encore lancée et l'annonce de création la République Arabe Sahraoui n'est même faite
Début janvier 1976, le 41 bataillon d’infanterie des forces terrestres de l'ANP, commandé par le capitaine Lounes Arib, composé en majorité d'appelés mais encadré par d'anciens maquisards de l'ALN, apporte des moyens de subsistance à plus de deux mille de Sahraouis. Ces derniers qui avaient trouvé refuge dans le village d'Amgala, seul point d'eau sur des dizaines de kilomètres à la ronde, avaient fui des bombardements Marocains dans les régions de Hawza et de Smara. Parmi les fuyards il y avait un grand nombre d'enfants en bas-age dont plus d'une centaine sont morts par manque d'eau, de nourriture ou de soins.
Au Maroc, contrairement à l'Algérie, beaucoup de choses ont été dites, les acteurs de l'époque se sont évertués, trente années durant, à redorer le blason terni de l'armée du roi Hassan II en racontant un "certaine" version, en niant une des batailles et en affirmant qu'il s'agissait-là d'une agression Algérienne.
Soucieux de rétablir la vérité, nous vous proposons à travers cet article une tentative de description des deux batailles d'Amgala.
Le faite
Le Contexte
Nous sommes en janvier 1976, à peine trois mois après la marche verte qui a vu déferler les "volontaires" civils Marocains et les forces du roi Hassan II. Cette poussée soudaine vers le Sud a fait céder les Espagnols qui ont vite fait de quitter le territoire Sahraoui, elle aura aussi pour conséquences de véritables massacres commis sur les populations autochtones qui se sont vite retrouvées chassées de leurs terres et sujettes à une disette forcée dans l'environnement désertique du Sahara Occidental.
Dans ce contexte précis, le Président Houari Boumediène ordonne dès novembre 1975 à l'ANP de venir en aide aux réfugiés et déplacés Sahraoui, y compris sur leurs terres, en leur apportant nourriture et logistique. A cette époque, bien que le Front Polisario existes, la guerre contre le colonisateur Marocain n'est pas encore lancée et l'annonce de création la République Arabe Sahraoui n'est même faite
Début janvier 1976, le 41 bataillon d’infanterie des forces terrestres de l'ANP, commandé par le capitaine Lounes Arib, composé en majorité d'appelés mais encadré par d'anciens maquisards de l'ALN, apporte des moyens de subsistance à plus de deux mille de Sahraouis. Ces derniers qui avaient trouvé refuge dans le village d'Amgala, seul point d'eau sur des dizaines de kilomètres à la ronde, avaient fui des bombardements Marocains dans les régions de Hawza et de Smara. Parmi les fuyards il y avait un grand nombre d'enfants en bas-age dont plus d'une centaine sont morts par manque d'eau, de nourriture ou de soins.
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