(Agence Ecofin) - L’Egypte connaît actuellement une pénurie de sucre. Le pays qui consomme annuellement quelque 3 millions de tonnes de la denrée, n’en produit que 2 millions de tonnes, ce qui le contraint à en importer 1 million de tonnes.
Cependant, les entrées de sucre en Egypte se heurtent actuellement à deux obstacles. D’abord les prix de la matière première ont progressé de 50%, l’an dernier. Ensuite, les restrictions sur les allocations de dollars contraignent les importateurs à se tourner vers le marché noir. En effet, le dollar se négocie à 8,8 livres égyptiennes au cours officiel mais la pénurie contraint les négociants à l’acheter contre 15 livres au noir.
Si l’exécutif avait, par la voix de son ministère des approvisionnements, indiqué qu’il disposait de stocks suffisants, il est revenu, depuis, indiquer qu’il lui manquait 500 000 tonnes de sucre pour satisfaire la demande du pays, jusqu’en février prochain.
Cette situation vient renforcer la contestation dans un pays qui est secoué par la combinaison des pénuries et de la hausse des prix dans un contexte où le gouvernement a négocié un financement de 12 milliards de $ du fonds monétaire international, qui est conditionné par l’implémentation de mesures d’austérité.
Cependant, les entrées de sucre en Egypte se heurtent actuellement à deux obstacles. D’abord les prix de la matière première ont progressé de 50%, l’an dernier. Ensuite, les restrictions sur les allocations de dollars contraignent les importateurs à se tourner vers le marché noir. En effet, le dollar se négocie à 8,8 livres égyptiennes au cours officiel mais la pénurie contraint les négociants à l’acheter contre 15 livres au noir.
Si l’exécutif avait, par la voix de son ministère des approvisionnements, indiqué qu’il disposait de stocks suffisants, il est revenu, depuis, indiquer qu’il lui manquait 500 000 tonnes de sucre pour satisfaire la demande du pays, jusqu’en février prochain.
Cette situation vient renforcer la contestation dans un pays qui est secoué par la combinaison des pénuries et de la hausse des prix dans un contexte où le gouvernement a négocié un financement de 12 milliards de $ du fonds monétaire international, qui est conditionné par l’implémentation de mesures d’austérité.
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