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MAROC: Filière équine L’étalon draine 6 milliards de DH

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  • MAROC: Filière équine L’étalon draine 6 milliards de DH

    100.000 chevaux, toutes races confondues

    Hausse de 800 naissances par an depuis 2011

    Le cheval se porte bien au Maroc. La stratégie de la filière équine déployée depuis 2011 a donné ses fruits. En l’espace de cinq années, la filière s’est structurée et a renforcé ses fondamentaux. Avec 30.000 emplois, elle contribue désormais pour 0,6% au PIB, soit un montant de 6 milliards de DH. C’est environ le double par rapport à 2007.

    Depuis 2011, la filière a été dotée d’une stratégie spécifique. Celle-ci a pour objectif de faire du cheval «un moteur de développement économique et social», assurent les responsables de la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec). Un plan qui se décline en 3 axes: le développement des utilisations du cheval (Tbourida, sports et arts équestres…), la promotion de la composante courses marocaines et la sauvegarde de la race Barbe.
    La déclinaison de ces axes s’articule sur l’élevage et la formation à tous les métiers du cheval. Le tout, ciblant une montée en compétences et une promotion auprès des professionnels et du public aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
    A cet effet, l’effort a visé l’amélioration de la qualité de l’élevage et l’augmentation de l’effectif. Ceci, à travers la génétique. Parallèlement, de nombreuses actions de formation et de sensibilisation ont été menées en direction du privé, notamment des encouragements financiers.
    Résultat, le nombre des naissances par an a augmenté de 800 chevaux sur les 5 principales races, soit 24%. Toutes races confondues, il est recensé plus de 6.300 naissances à fin 2015.

    Le cheval Barbe qui est devenu l’emblème équestre du pays a vu le nombre de ses naissances multiplié par 3 depuis 2011. «La Sorec s’est attelée à sauvegarder cette race et la promouvoir auprès des professionnels», est-il soutenu.

    La promotion s’est surtout opérée via le renforcement de l’activité courses hippiques. Aujourd’hui, la Société royale d’encouragement du cheval fédère l’ensemble des acteurs des courses domestiques et l’objectif est d’obtenir, à moyen terme, une reconnaissance internationale. De 2011 à 2015, 500 courses hippiques additionnelles ont été organisées et le nombre de participants chevaux a augmenté de 650 partants. L’infrastructure n’est pas en reste. Parmi les projets majeurs réalisés, figurent la rénovation et l’équipement des haras nationaux et des stations de montée équine. Dans le pipe, il est prévu l’ouverture fin 2016 de l’hippodrome de Marrakech. Et dès l’année prochaine, un centre d’entraînement sera opérationnel à Bouznika. Mais le maillon le plus fort de la chaîne de valeur demeure le haras.
    Les haras nationaux sont chargés de l’encadrement des éleveurs et de la reproduction dans le but d’organiser l’amélioration génétique des chevaux marocains. Ils fournissent des semences et participent à l’accompagnement des éleveurs pour la conduite de leur élevage. Selon la Sorec, ils utilisent des techniques d’élevage moderne. A cet effet, ils disposent d’infrastructures dédiées à la monte naturelle et à l’insémination artificielle, d’écuries de stationnement pour les étalons, de boxes d’accueil réservées aux juments privées, d’une infirmerie ainsi que de paddocks d’entraînement.

    Les chiffres de la filière


    • Effectif: 100.000 chevaux et juments en 2015.
    • Croissance de 50% depuis 2012 du nombre des chevaux Barbe recensés et identifiés par la Sorec
    • 283 étalons, sur l’ensemble des haras nationaux, toutes races confondues, mis à disposition des éleveurs pour l’amélioration du cheptel national
    • Plus de 6.300 naissances, toutes races confondues
    • 21 concours de Tbourida organisés, avec plus de 5.000 chevaux partants
    • 21 concours d’élevage organisés, avec plus de 4.000 chevaux participants
    • 2.300 courses nationales organisées dont 23 courses avec prises de paris européens.
    • 4.645 chevaux à l’entrainement chez 2.496 propriétaires.

    Infrastructures dédiées

    • 5 haras nationaux et 51 stations de reproduction.
    • 1 Centre de transfert d’embryons au haras national de Meknès.
    • 1 Centre national d’insémination artificielle équine à Bouznika.
    • 7 hippodromes.
    • 1 Clinique Equine à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II.
    • 1 école des jockeys à l’Institut Hassan II du Cheval.
    • 1 école d’Art équestre au haras national de Marrakech.
    • 1 centre d’entrainement à Bouznika


    l'économiste
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