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Israël a refusé aux Palestiniens le transfert en Cisjordanie occupée des restes d'Abou Jihad et d'autres figures palestiniennes enterrées en Syrie où l'organisation Etat islamique (EI) a brisé leurs pierres tombales, ont indiqué des responsables palestiniens et israéliens mercredi.
"Nous avons demandé aux Israéliens de nous permettre de transférer en Palestine les corps de trois dirigeants palestiniens enterrés dans le camp (de réfugiés) de Yarmouk, près de Damas", a déclaré à l'AFP Hussein al-Cheikh, chef du service chargé de coordonner les activités palestiniennes avec Israël. Israël occupe la Cisjordanie et en contrôle tous les accès.
Les dépouilles sont celles de Khalil al-Wazir, ancien numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), plus connu sous le nom d'Abou Jihad, Saad Sayel et Mamdouh Saidam, a-t-il précisé. Les Palestiniens voudraient pouvoir déplacer d'autres corps en plus de ceux-là.
L'EI a détruit les pierres tombales dans le cimetière où ils sont enterrés "parce que l'érection de ces pierres est contre leur idéologie", a expliqué Anwar Abdul Hadi, membre du bureau politique de l'OLP à Damas.
"Mais les Israéliens nous ont informés avant-hier (lundi) qu'ils refusaient notre demande", a dit Hussein al-Cheikh, confirmant des informations du quotidien Haaretz.
Le service du ministère de la Défense coordonnant les activités israéliennes dans les Territoires occupés a confirmé ce rejet, sans fournir plus de précisions ou d'explications.
Israël a reconnu en 2012 avoir assassiné Abou Jihad en 1988. L'opération menée à Tunis, où s'était installée l'OLP, visait à décapiter la première Intifada palestinienne, dont Abou Jihad était un des dirigeants.
Plus de 160.000 personnes, des Palestiniens mais aussi des Syriens, vivaient dans le camp de réfugiés de Yarmouk, à sept kilomètres du centre de Damas, avant le début de la guerre en Syrie en 2011. Yarmouk est devenu un champ de bataille en 2012. L'EI est entré dans le camp pour la première fois en avril 2015 et en contrôle la majorité depuis avril 2016.
Alterinfo
"Nous avons demandé aux Israéliens de nous permettre de transférer en Palestine les corps de trois dirigeants palestiniens enterrés dans le camp (de réfugiés) de Yarmouk, près de Damas", a déclaré à l'AFP Hussein al-Cheikh, chef du service chargé de coordonner les activités palestiniennes avec Israël. Israël occupe la Cisjordanie et en contrôle tous les accès.
Les dépouilles sont celles de Khalil al-Wazir, ancien numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), plus connu sous le nom d'Abou Jihad, Saad Sayel et Mamdouh Saidam, a-t-il précisé. Les Palestiniens voudraient pouvoir déplacer d'autres corps en plus de ceux-là.
L'EI a détruit les pierres tombales dans le cimetière où ils sont enterrés "parce que l'érection de ces pierres est contre leur idéologie", a expliqué Anwar Abdul Hadi, membre du bureau politique de l'OLP à Damas.
"Mais les Israéliens nous ont informés avant-hier (lundi) qu'ils refusaient notre demande", a dit Hussein al-Cheikh, confirmant des informations du quotidien Haaretz.
Le service du ministère de la Défense coordonnant les activités israéliennes dans les Territoires occupés a confirmé ce rejet, sans fournir plus de précisions ou d'explications.
Israël a reconnu en 2012 avoir assassiné Abou Jihad en 1988. L'opération menée à Tunis, où s'était installée l'OLP, visait à décapiter la première Intifada palestinienne, dont Abou Jihad était un des dirigeants.
Plus de 160.000 personnes, des Palestiniens mais aussi des Syriens, vivaient dans le camp de réfugiés de Yarmouk, à sept kilomètres du centre de Damas, avant le début de la guerre en Syrie en 2011. Yarmouk est devenu un champ de bataille en 2012. L'EI est entré dans le camp pour la première fois en avril 2015 et en contrôle la majorité depuis avril 2016.
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