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Carlos Ghosn, le patron de Renault et de Nissan, a une ambition : devenir le premier constructeur automobile mondial. Un objectif impossible à tenir ? Pas si on ajoute dans l'équation Mitsubishi. Et le groupe est maintenant contrôlé par… Nissan.
Après avoir remis Renault sur les bons rails, puis sauvé Nissan du gouffre, Carlos Ghosn se lance donc dans un nouveau pari : éviter le crash de Mitsubishi. L'entreprise japonaise est empêtrée dans les scandales depuis des années ; le dernier en date concerne des falsifications sur la consommation de carburant pour une dizaine de véhicules, dont plusieurs commercialisés par Nissan.
Perte de confiance et comptes dans le rouge
En plus de la perte de confiance des investisseurs, Mitsubishi va faire face aux pertes engendrées par des ventes en berne. À la fin de l'exercice fiscal (qui s'achèvera fin mars), l'entreprise accusera une perte de 246 millions d'euros. Il fallait donc sauver le soldat Mitsubishi, et le chevalier blanc a été Nissan qui a mis l'équivalent de deux milliards d'euros sur la table.
Prise de contrôle de Nissan
Ce faisant, Nissan acquiert 34% du capital de Mitsubishi et en prend donc le contrôle. En attendant la validation de ce rachat d'ici la fin de cette année, Carlos Ghosn a annoncé qu'il prend la présidence du conseil d'administration du groupe en délicatesse. Il entend redresser les comptes de la société, ce qui ne sera pas une mince affaire, et la restructurer afin qu'elle redevienne un champion mondial de l'automobile. Un défi de taille.
Ecomatin
Après avoir remis Renault sur les bons rails, puis sauvé Nissan du gouffre, Carlos Ghosn se lance donc dans un nouveau pari : éviter le crash de Mitsubishi. L'entreprise japonaise est empêtrée dans les scandales depuis des années ; le dernier en date concerne des falsifications sur la consommation de carburant pour une dizaine de véhicules, dont plusieurs commercialisés par Nissan.
Perte de confiance et comptes dans le rouge
En plus de la perte de confiance des investisseurs, Mitsubishi va faire face aux pertes engendrées par des ventes en berne. À la fin de l'exercice fiscal (qui s'achèvera fin mars), l'entreprise accusera une perte de 246 millions d'euros. Il fallait donc sauver le soldat Mitsubishi, et le chevalier blanc a été Nissan qui a mis l'équivalent de deux milliards d'euros sur la table.
Prise de contrôle de Nissan
Ce faisant, Nissan acquiert 34% du capital de Mitsubishi et en prend donc le contrôle. En attendant la validation de ce rachat d'ici la fin de cette année, Carlos Ghosn a annoncé qu'il prend la présidence du conseil d'administration du groupe en délicatesse. Il entend redresser les comptes de la société, ce qui ne sera pas une mince affaire, et la restructurer afin qu'elle redevienne un champion mondial de l'automobile. Un défi de taille.
Ecomatin
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