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Les potentialités commerciales entre le Kenya et le Maroc ...

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    Le Kenya et le Maroc sont sur le point de signer un pacte commercial. Une opportunité dont le royaume devrait profiter, compte tenu des atouts économiques de celui qui se présente désormais comme le hub financier de l’Afrique de l’Est et ouvre un accès stratégique à ses voisins régionaux

    ..La nouvelle est tombée hier dans les colonnes du site d’informations kenyan The Star : le Kenya et le Maroc devraient signer un pacte commercial bilatéral contraignant pour faciliter la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Un partenariat qui fait suite à un protocole d’accord signé en juin 2013, lorsqu’une délégation d’environ 106 entreprises marocaines s’était déplacée à Nairobi pour booster les opportunités d’investissement dans les secteurs de la santé, l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’énergie et la construction.
    Plus récemment, le 30 mars 2016, c’est le volet aérien qui a élargi l’horizon des possibles avec le lancement par la Royal Air Maroc du premier vol direct vers la capitale kenyane au départ de Casablanca. Une nouvelle liaison censée promouvoir le tourisme, le commerce et les affaires en permettant aux entrepreneurs des deux pays de se déplacer à travers des vols sans escales. Surtout, l’ouverture de cette route doit contribuer à la diminution des barrières tarifaires au profit des entreprises marocaines - les droits de douanes sont estimées à 25 %, selon Maroc export.

    Du côté des investisseurs du royaume, on se frotte les mains. Considéré comme une puissance émergente pour certains ; le hub financier de l’Afrique de l’Est pour d’autres, le Kenya profite depuis mai 2014 d’une réévaluation de son produit intérieur brut (PIB), hissant le pays au rang de quatrième puissance au sud du Sahara, explique l’Opinion, derrière le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola. Son PIB devrait désormais culminer à 50 milliards de dollars.
    Il est également très actif dans le secteur des télécommunications. Le Konza Technology City, « sorte de Silicon Valley d’Afrique », écrit Slate, est entièrement consacré aux TIC. D’une superficie de 2 000 hectares, c’est le gouvernement qui se porte garant de son financement. Nairobi est aussi décrite comme un « carrefour régional pour des sociétés américaines de technologies comme IBM, Google, Microsoft et General Electric ».

    Les produits chimiques particulièrement mis en avant

    Si le Kenya a beaucoup à offrir au Maroc, reste que le royaume doit encore (re)définir sa stratégie de diversification de son offre exportable à destination de ce pays. Les exportations marocaines ont atteint 373 millions de dirhams en 2013, d’après les chiffres du ministère du Commerce extérieur relayés par l’Economiste. Elles sont dominées par les produits chimiques (98 %), le reste étant principalement réparti entre le textile-habillement, les produits céramiques, alimentaires ainsi que les fibres, les fils de papier et les tissus de fils de papier.

    De plus, certaines filières ne sont quasiment pas exploitées : citons notamment les produits halieutiques, de la pharmacie et des médicaments, des BTP et des articles de textile et cuir. Dans chacun de ces secteurs, les parts du Maroc dans la structure des importations kenyanes ne dépassent pas 1 %.


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