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Maroc: les mariages de la honte

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  • Maroc: les mariages de la honte

    Solidarité avec ces femmes marocaines considérées des mouchoirs Klennex!:22:
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    Pour subvenir aux besoins de leurs familles, les pères marient leurs filles à des MRE pour une durée déterminée avec un acte non enregistré ou carrément sans acte. Selon l’association Insat, cette pratique illégale est courante dans la région de Béni- Mellal.

    Béni-Mellal, Fquih Bensalah, Kasbat Tadla, Khouribga, Khénifra et Kelâat Sraghna sont des localités connues pour le fort taux d’émigration vers l’Europe et en particulier vers l’Italie. Mais ce mouvement s’est accompagné d’un autre phénomène social: le mariage de «mout3a» avec ou sans acte. Une pratique, décriée par la société civile, qui touche les jeunes filles de la région, notamment les mineures, devenues tout simplement durant ces derrières années des «objets sexuels». En témoignent les cas traités par l’association Insat pour la lutte contre les violences envers les femmes.

    «Elle a passé quatre mois chez lui et ensuite il est reparti, il voulait juste passer ses vacances avec une femme», raconte la mère de Fatna, jeune mineure de Fquih Bensalah. Pour Khadija, la durée du mariage avec un émigré de son douar a été plus courte: «J’ai passé sept jours avec lui et un matin, sa mère m’a demandé de retourner chez mes parents car son fils était reparti en Italie». Et ce ne sont pas des cas isolés car «zawaj al mout3a» est une pratique courante dans la région depuis le début des années 2000.
    (...).

    Mais c’est trop demander à ces familles pauvres ignorant totalement la législation: «Pour moi, le mariage de ma fille m’a permis de nourrir le reste de la famille. Je n’avais pas le choix et en plus le mariage était basé sur un acte des adouls. Pourquoi dit-on que ma fille n’aura pas de pension alimentaire ?», s’interroge le père de Meryem, autre victime du mariage «dial contrat» originaire de Khouribga. Un avocat de la famille lui a conseillé de porter plainte contre le marié, mais la justice l’a débouté : l’acte de mariage est nul et non avenu.
    (...).

    Cependant, certaines pratiques coexistent dans certaines régions et dans certains milieux et dont sont victimes les jeunes filles, qu’elles soient mineures ou pas. «Zawaj al mout3a», même s’il détermine la durée du mariage et exige le consentement des deux parties n’est pas reconnu par le droit marocain. Il est souvent contracté par les hommes originaires du Moyen-Orient qui prennent une deuxième ou même troisième femme au Maroc. Il ne garantit pas de droits aux femmes concernées, mais celles-ci arrivent à se faire offrir un logement, une voiture pendant la durée du mariage. «Zawaj El 3ourfi», basé sur le consentement mais en l’absence d’un acte, est très courant dans le milieu universitaire.

    C’est une pratique importée d’Egypte où le phénomène est également répandu dans les universités. Autre modèle importé du pays des Pharaons, «le mariage friend». Il est pratiqué par les jeunes qui sortent ensemble et pour donner une certaine légitimité à leurs relations ils optent pour une union basée sur un acte non enregistré et dont la durée est également déterminée à leur guise.

    «Zawaj missiar», aussi pratiqué par les milliardaires du Moyen-Orient qui viennent fréquemment pour leurs affaires au Maroc, permet de se marier à plusieurs femmes et dans plusieurs endroits avec des actes nuls juridiquement.


    ource: la vie echo
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