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Les voisins de la Libye contre une intervention étrangère

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  • Les voisins de la Libye contre une intervention étrangère

    La Libye, durement frappée par une crise politique, mais aussi par les attaques terroristes de Daech qui se multiplient sur son sol, est revenue sur le devant de la scène.

    Une réunion des pays voisins- Algérie, Tunisie, Egypte, Niger, Tchad et Soudan- ainsi que les représentants de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), la Ligue arabe et l’Union africaine, a eu lieu dans la journée du mercredi 19 octobre, à Niamey au Niger. La situation demeure confuse en Libye.

    « Non à l’ingérence extérieure, non à une solution militaire, oui à l’inclusivité. Nous demandons à ce gouvernement d’être inclusif, de tendre la main à ceux qui n’y sont pas », c’est ce qu’a déclaré Pierre Buyoya, le Haut Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel.

    Des craintes exprimées par les ministres des six pays, dont chacun a appelé à une sortie de crise, car les voisins de la Libye se trouvent en première ligne de front, face à l’instabilité de leur voisin. En clair, ils souhaiteraient être plus impliqués dans les décisions de l’ONU et de la communauté internationale et qu’on leur fasse part de l’évolution que vit le pays.

    Comment régler la crise en Libye? Telle est la grande question qui reste sans réponse à ce jour. Le ministre des Affaires maghrébines de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a mis l’accent sur une solution politique, ouvrant sur le dialogue et la réconciliation nationale.

    Depuis la tentative de coup d’Etat menée par M. Al-Ghowel, ex-chef du gouvernement issu du bloc politico-militaire de Fajr Libya proche des factions islamistes et ses partisans, ceux-ci ont fait leur apparition, en prenant possession de l’ancien siège du Parlement, dans le but de défier Fayez el Sarraz, le chef du gouvernement d’union nationale, reconnu par la communauté internationale.

    Cette apparente tentative n’est-elle pas un moyen de fragiliser plus encore la situation? Or à force de vouloir réconcilier les camps, Bayda-Tobrouk qui fédère autour du général Khalifa Haftar des forces anti-islamistes, appuyées par l’Egypte et les Emirats Arabes Unis, et le camp d’Abdullah Al-Thini (ancien Premier ministre) qui siège à Bayda (Est), on risque de créer une connivence entre les deux rivaux.

    Fayez el Sarraz résisterait-il à la cohésion de ses adversaires? Wait and see


    L'économiste Maghrébin
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