Il s’appelle en réalité Hamid Cheriet mais tout le monde le connaît sous le nom d’Idir, un pseudonyme choisi un jour dans l’urgence et qui, depuis, est devenu son unique identité.
Depuis ce tout premier jour de 1973, à aujourd’hui, Idir a fait un très long chemin. Voici, résumée, l’histoire d’une réussite comme seules en on voit dans les films.
Né dans le village d’Aït Lahcène, en Haute-Kabylie, en 1949, ce fils de paysans, entreprend des études de géologie et se destine à une carrière dans l’industrie pétrolière. Alors qu’il est étudiant et accessoirement gratteur de guitare, Hamid Cheriet prend l’habitude de traîner dans les studios de la Radio algérienne. Nouara, la chanteuse kabyle à la voix sibylline, pour qui il vient de composer une magnifique chanson intitulée A vava inouva est invitée dans une émission. Mais elle n’arrive pas. Du coup, l’animateur, se retrouvant sans l’invité du jour se voit contraint d’improviser. Il met Hamid face au micro, avec pour mission d’interpréter la fameuse chanson.
Refusant de se laisser reconnaître par sa famille en Kabylie – à l’époque, il ne faisait pas bien d’être chanteur — Hamid se présente sous le prénom d’Idir (Vivra). Un prénom dont la portée symbolique lui aura porté bonheur. A vava inouva est très bien accueillie par les auditeurs. Cette vérité, il la cachera longtemps à sa maman qui admire ce chanteur, sans savoir que c’est son propre fils. Les titres se multiplient et le public s’emballe pour cet artiste à la voix magnifique qui ne cesse de lui chanter des chansons qui lui parlent de ce qu’il vit, de ce qu’il éprouve.
En 1974, Idir s’installe en France, comme beaucoup d’autres artistes kabyles. Là-bas, il enregistre plusieurs albums. L’artiste est porté aux nues par le public des deux rives.
Après, A vava inouva sorti chez Pathé en 1976, suivra Ay Arrac Negh (A nos enfants) en 1979, puis une compilation comprenant dix-sept titres en 1991 et Les Chasseurs de lumières en 1993. Multipliant scènes et rencontres au cours desquelles il défend l’identité amazighe, il retourne dans les studios d’enregistrements en 1999, pour en ressortir avec Identités, un album-hommage dans lequel il réunit plusieurs artistes dont Manu Chao, Dan Ar Braz, Maxime Le Forestier, Karen, Gnawa Diffusion, Zebda, Gilles Servat, Geoffrey Oryema et l’ONB.
Cet opus riche à tous points de vue marche très fort, ce qui pousse, en 2002, sa maison de disques à mettre sur le marché une compilation de nombreux titres de l’artiste intitulée Deux rives, un rêve. Le 17 octobre dernier, paraissait un CD/DVD chez BMG Sony Music. Réalisé par Jean-Paul Miotto, Idir : entre scènes et terres comprend à la fois un concert live et un portrait documentaire avec notamment les témoignages de Jean-Jacques Goldman, Maxime Le Forestier et des membres de Zebda. Idir : entre scènes et terres revient sur la carrière de l’auteur, compositeur et interprète à succès, alors qu’il fête ses trente ans de scène.
Après plus de trois décennies d’exil, Idir est revenu en Algérie, avec la délégation qui accompagnait la star internationale de football, Zineddine Zidane.
Selon les dernières informations, Idir sera en concert en Algérie, courant 2007. Vivement les retrouvailles !
Par la nouvelle républque
Depuis ce tout premier jour de 1973, à aujourd’hui, Idir a fait un très long chemin. Voici, résumée, l’histoire d’une réussite comme seules en on voit dans les films.
Né dans le village d’Aït Lahcène, en Haute-Kabylie, en 1949, ce fils de paysans, entreprend des études de géologie et se destine à une carrière dans l’industrie pétrolière. Alors qu’il est étudiant et accessoirement gratteur de guitare, Hamid Cheriet prend l’habitude de traîner dans les studios de la Radio algérienne. Nouara, la chanteuse kabyle à la voix sibylline, pour qui il vient de composer une magnifique chanson intitulée A vava inouva est invitée dans une émission. Mais elle n’arrive pas. Du coup, l’animateur, se retrouvant sans l’invité du jour se voit contraint d’improviser. Il met Hamid face au micro, avec pour mission d’interpréter la fameuse chanson.
Refusant de se laisser reconnaître par sa famille en Kabylie – à l’époque, il ne faisait pas bien d’être chanteur — Hamid se présente sous le prénom d’Idir (Vivra). Un prénom dont la portée symbolique lui aura porté bonheur. A vava inouva est très bien accueillie par les auditeurs. Cette vérité, il la cachera longtemps à sa maman qui admire ce chanteur, sans savoir que c’est son propre fils. Les titres se multiplient et le public s’emballe pour cet artiste à la voix magnifique qui ne cesse de lui chanter des chansons qui lui parlent de ce qu’il vit, de ce qu’il éprouve.
En 1974, Idir s’installe en France, comme beaucoup d’autres artistes kabyles. Là-bas, il enregistre plusieurs albums. L’artiste est porté aux nues par le public des deux rives.
Après, A vava inouva sorti chez Pathé en 1976, suivra Ay Arrac Negh (A nos enfants) en 1979, puis une compilation comprenant dix-sept titres en 1991 et Les Chasseurs de lumières en 1993. Multipliant scènes et rencontres au cours desquelles il défend l’identité amazighe, il retourne dans les studios d’enregistrements en 1999, pour en ressortir avec Identités, un album-hommage dans lequel il réunit plusieurs artistes dont Manu Chao, Dan Ar Braz, Maxime Le Forestier, Karen, Gnawa Diffusion, Zebda, Gilles Servat, Geoffrey Oryema et l’ONB.
Cet opus riche à tous points de vue marche très fort, ce qui pousse, en 2002, sa maison de disques à mettre sur le marché une compilation de nombreux titres de l’artiste intitulée Deux rives, un rêve. Le 17 octobre dernier, paraissait un CD/DVD chez BMG Sony Music. Réalisé par Jean-Paul Miotto, Idir : entre scènes et terres comprend à la fois un concert live et un portrait documentaire avec notamment les témoignages de Jean-Jacques Goldman, Maxime Le Forestier et des membres de Zebda. Idir : entre scènes et terres revient sur la carrière de l’auteur, compositeur et interprète à succès, alors qu’il fête ses trente ans de scène.
Après plus de trois décennies d’exil, Idir est revenu en Algérie, avec la délégation qui accompagnait la star internationale de football, Zineddine Zidane.
Selon les dernières informations, Idir sera en concert en Algérie, courant 2007. Vivement les retrouvailles !
Par la nouvelle républque
Commentaire