Écrit par Reporters
Le consulat d’Algérie à Istanbul connaît un nouveau scandale en moins d’une année. En effet, selon une source généralement bien informée, un diplomate algérien a été arrêté, ces derniers jours, par la police turque aux abords du pont du Bosphore, pour tentative de suicide.
Le diplomate accusé à tort, a été retenu pas moins de quatre heures au commissariat avant d’être libéré. Une libération qui n’a eu lieu que grâce à l’intervention des militaires du bureau de sécurité ! Selon nos informations, le diplomate était en compagnie de la consule d’Algérie à Istanbul, Mme Lebcir Bahia, dans un véhicule du consulat. Suite à une dispute pour « une histoire de congé », le diplomate a été déposé par le chauffeur sur ordre de la consule au bord de la route, à 30 km de son lieu de résidence, ce qui lui a coûté son interpellation par la police turque. Une nouvelle frasque pour le Consulat d’Algérie à Istanbul qui s’ajoute aux autres faits ayant déjà fait couler beaucoup d’encre. En effet, l’an dernier, le chauffeur de Mme Labcir, Tahsein Sankar, avait été arrêté en septembre 2015 pour trafic de drogue et d'armes au profit du Parti des travailleurs kurdes (PKK), contre qui Ankara est farouchement en guerre. Profitant de son « impunité diplomatique », la consule ne s’est pas arrêtée là, puisque, selon des sources concordantes, les services consulaires à Istanbul vivent des moments très difficiles. Pas moins de neuf licenciements « abusifs » ont été opérés durant les 18 derniers mois. Une instabilité qui n’est guère profitable à l’Etat algérien. Selon la loi turque du travail, le consulat devrait payer entre 10 000 et 15 000 euros pour chaque licenciement. Des dépenses en plus en cette ère d’austérité. Jusqu’à quand des agissements pareils de la part de représentants de l’Etat à l’étranger ?
M. A. H.
Le consulat d’Algérie à Istanbul connaît un nouveau scandale en moins d’une année. En effet, selon une source généralement bien informée, un diplomate algérien a été arrêté, ces derniers jours, par la police turque aux abords du pont du Bosphore, pour tentative de suicide.
Le diplomate accusé à tort, a été retenu pas moins de quatre heures au commissariat avant d’être libéré. Une libération qui n’a eu lieu que grâce à l’intervention des militaires du bureau de sécurité ! Selon nos informations, le diplomate était en compagnie de la consule d’Algérie à Istanbul, Mme Lebcir Bahia, dans un véhicule du consulat. Suite à une dispute pour « une histoire de congé », le diplomate a été déposé par le chauffeur sur ordre de la consule au bord de la route, à 30 km de son lieu de résidence, ce qui lui a coûté son interpellation par la police turque. Une nouvelle frasque pour le Consulat d’Algérie à Istanbul qui s’ajoute aux autres faits ayant déjà fait couler beaucoup d’encre. En effet, l’an dernier, le chauffeur de Mme Labcir, Tahsein Sankar, avait été arrêté en septembre 2015 pour trafic de drogue et d'armes au profit du Parti des travailleurs kurdes (PKK), contre qui Ankara est farouchement en guerre. Profitant de son « impunité diplomatique », la consule ne s’est pas arrêtée là, puisque, selon des sources concordantes, les services consulaires à Istanbul vivent des moments très difficiles. Pas moins de neuf licenciements « abusifs » ont été opérés durant les 18 derniers mois. Une instabilité qui n’est guère profitable à l’Etat algérien. Selon la loi turque du travail, le consulat devrait payer entre 10 000 et 15 000 euros pour chaque licenciement. Des dépenses en plus en cette ère d’austérité. Jusqu’à quand des agissements pareils de la part de représentants de l’Etat à l’étranger ?
M. A. H.
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