Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les politiques sont coupés de la réalité.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les politiques sont coupés de la réalité.

    L’absence des politiques locaux de Annaba à la conférence «Communication et politique» présentée la semaine dernière par Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS en sciences de la communication et spécialiste des médias, est décevante.

    Selon le conférencier, la communication politique est «l’espace où s’échangent les discours contradictoires des trois acteurs qui ont la légitimité à s’exprimer publiquement sur la politique et qui sont les hommes politiques, les journalistes et l’opinion publique à travers des sondages».

    Or, les journalistes et l’opinion publique étaient représentés par des universitaires présents à l’invitation du directeur de l’Institut français. Egalement conviés, les politiques locaux — hormis le président de l’APW de Annaba — brillaient par leur absence. Cela dénote de la qualité de nos élus qui, pour eux, le volet de la communication politique semble être le dernier de leurs soucis.

    En effet, ils auraient appris de cet éminent chercheur que cette définition de la communication politique «insiste sur l’idée d’interaction de discours tenus par des acteurs qui n’ont ni le même statut ni la même légitimité mais qui, de par leurs positions respectives dans l’espace public, constituent en réalité la condition de fonctionnement de la démocratie de masse». Mais le constat est sans équivoque : «Les politiques sont coupés de la réalité.»
    _________
    El Watan.

  • #2
    Il faut être vraiment coupés des réalités politiques algériennes pour ne pas comprendre que des élus du FLN ne peuvent pas se fourvoyer dans une conférence organisée par l'institut français, dépendant de l'ambassade de France, pour donner un cours magistral, par un chercheur du CNRS, sur la communication politique et la démocratie ....

    Les titres de presse malveillants sont tout trouvés : les français donnent des leçons de communication politique au FLN. En reproduisant le discours de Zahra Drif, qui a été vice présidente du sénat, et présidente de la commission d'amitié algéro française au sénat : le FLN prend ses instructions de l'ancien colonisateur...

    On se demande vraiment qui est coupé des réalités...
    Dernière modification par ott, 22 octobre 2016, 07h34.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Il fallait inviter les politiciens à l'ambassade avec un bon menu, ils auraient même été offusqué s'ils n'avaient pas été invité pas les ex-colons, eux représentant du peuple.

      Commentaire


      • #4
        Il faut être vraiment coupés des réalités politiques algériennes pour ne pas comprendre que des élus du FLN ne peuvent pas se fourvoyer dans une conférence
        Moi je pense plus a leurs inculture qui risquait de démontrer leurs incompétences face a des gens cultivés.

        Commentaire


        • #5
          Moi je pense plus a leurs inculture qui risquait de démontrer leurs incompétences face a des gens cultivés.
          Mon annabi de bariz sache que depuis que tu as quitté la coquette elle ne s'est pas trouvée sans homme de culture.

          Les politiciens algériens issus du FLN , surtout les jeunes arabisés se méfient de la France et ne se rendent jamais aux activités proposées par son ambassade et ses centres culturels. Par conviction , ne parlant pas français ou simple peur d'être assimilés à Hizb El Kharaj.

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par KHORE
            ...
            Les politiciens algériens issus du FLN , surtout les jeunes arabisés se méfient de la France et ne se rendent jamais aux activités proposées par son ambassade et ses centres culturels. Par conviction , ne parlant pas français ou simple peur d'être assimilés à Hizb El Kharaj.
            Il y a une autre réalité que j'ai, moi-même, constaté en donnant, à l'occasion d'un 19 mars, une conférence, en langue française, dans un collège.

            Ayant constaté un manque d'intérêt, j'avais proposé d'arrêter si ça n'intéressait pas les élèves. C'est alors que des voix se sont faites entendre pour me dire que ce n'est pas le sujet qui n'intéressait pas mais c'est que les élèves ne comprenaient pas le français. J'ai terminé ma conférence en langue kabyle.

            Au débat, certains élèves avaient posé leur questions en français avec beaucoup de fautes, d'autres en arabe. Il y avait aussi des questions en kabyle.

            P.

            Commentaire

            Chargement...
            X